On ne s’attendait pas à ce que Libération pointe son nez dans les affaires plus que douteuses de Rachida Dati, au moment où la franco-marocaine vient d’être reconduite au poste de ministre de la culture (française), poste qu’elle occupait déjà depuis janvier 2024, lorsqu’elle s’est avisée, très opportunément, de rejoindre la Macronie ; et ce, alors même que Michel Barnier vient d’exhorter ses ministres, anciens et nouveaux, à être « irréprochables et modestes ». Caramba ! Encore raté [1]!
Car on ne compte plus les frasques de la Dati – qu’une couverture du Point avait qualifiée d’ « extravagante » en 2008, un peu à la manière des concubines frivoles de certains rois de France, ce dont elle avait fait semblant de s’offusquer – non plus que les casseroles qu’elle traîne en grand nombre et grand fracas avec une insouciance et un aplomb qui laissent pantois.
Née en 1965 en Saône et Loire d’un père marocain maçon et d’une mère algérienne sans profession arrivés deux ans auparavant en France, Rachida Dati est la deuxième d’une fratrie de onze enfants, sept filles et quatre garçons, dont Jamal et Omar, tous deux condamnés et emprisonnés pour trafic de drogue ; ça commence bien, comme dans les contes de fées ; d’ailleurs, elle recasera toute cette petite famille à Casablanca au Maroc, dans un « palais démesuré dans lequel elle se rend régulièrement », selon le Journal de la maison du 21 mai 2024 (photo)
Après maintes tribulations, elle entre à l’Ecole nationale de la magistrature sans passer le concours d’entrée (selon le Canard enchaîné, elle aurait produit pour ce faire un faux CV) et en sort magistrate en 1999. Le conte de fées continue.
Quelques années auparavant, elle aura rencontré grâce à Dominique Strauss-Khan, Henri Proglio qui deviendra patron d’EDF et de Véolia ; en 1993, elle aura passé un an à Londres en compagnie de Jacques Attali, travaillant au sein de la BERD ; vous voyez, que du beau monde !
Il me paraît que ce soudain intérêt de Libération pour cette dame solidement établie dans le Système depuis de longues années malgré ses incartades (et peut-être grâce à elles), pourrait être un prétexte pour attaquer son ancien compagnon et pygmalion, Henri Proglio (photo), qui n’a pas l’heur de plaire à la bien-pensance, surtout depuis qu’il a annoncé ne pas vouloir quitter ses fonctions au sein du Conseil d’administration international de Rosatom, le géant nucléaire public russe, après l’affaire ukrainienne, choix louable qui doit être le reliquat d’anciennes positions droitistes de Proglio.
Dans son article du 23 septembre 2024, Libération reproche surtout à l’homme d’affaires d’avoir loué un luxueux appartement de 225 m2 dans le 6ème arrondissement de Paris, où il a habité un temps avec Rachida Dati avant de lui en laisser seule la jouissance tout en continuant à payer son loyer que le propriétaire de l’appartement a remis en location, après le départ de la ministre, pour la somme de 12 500 euros mensuels.
Entretemps – voyez les vies passionnantes des grands de ce monde ! – Proglio se sera marié et aura divorcé d’une autre Rachida (Khalil), ce qui aura eu l’avantage pour l’homme d’affaires de ne pas se tromper de prénom pendant cette courte idylle, et Rachida (Dati) aura eu un enfant, en janvier 2009, mais pas de Proglio, peut-être de Dominique Desseigne, un autre homme d’affaires important, qui niera sa paternité en affirmant que « Rachida Dati avait huit amants dans la même période. Parmi eux, « un animateur télé, un ministre, un PDG, un Premier ministre espagnol, l’un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur général qatari et l’héritier d’un empire du luxe » (Le Monde, 2 novembre 2012).
Il sera finalement condamné en 2016 à verser une pension de 2500 euros mensuels à Rachida Dati.
En lien avec cette affaire, la franco-marocaine a failli être arrêtée pour « débauche et grossesse illégale » par la justice marocaine à laquelle elle est aussi soumise.
D’après Yahoo du 24 septembre 2024, qui reprend la longue enquête de Libération, Rachida Dati est une habituée des dépenses somptuaires de toutes sortes : « Depuis presque vingt ans, Rachida Dati est régulièrement épinglée pour ses dépenses exorbitantes. En 2008, alors ministre de la Justice, elle déboursait en trois mois les deux tiers de ses frais de réception dans des voyages et restaurants, avant de demander une rallonge et de dépasser son budget de 30 %. En 2014, l’UMP la privait de portable après avoir dû payer ses 10.000 euros annuels de forfait téléphonique. En 2015, Rachida Dati était visée par la Cour des Comptes pour avoir facturé 190.000 euros de dépenses indues pendant qu’elle était Garde des Sceaux : vêtements de luxe, conseils en communication et autres pâtisseries…».
Selon Libération, Rachida Dati, qui se dit « ministre SDF », dispose, outre ses biens immobiliers en France et au Maroc, d’un patrimoine financier qui s’élève à plus de 5,2 millions d’euros.
Toujours d’après cette enquête, sur le plan international, Rachida Dati s’est engagée dans une sorte d’opération de lobbying en faveur de l’Azerbaïdjan dans le conflit qui l’oppose à l’Arménie, et en faveur de ses intérêts économiques qui reposent essentiellement sur ses exportations de gaz. Elle a été apostrophée à ce sujet par Elise Lucet dans le cadre de son émission Cash investigation mais a refusé de répondre à ses questions.
Faut-il rappeler que Rachida Dati est mise en examen pour corruption passive et recel d’abus de pouvoir dans une affaire en lien avec celle de Carlos Ghosn (Renault-Nissan) ?
Oui, sans doute, faut-il le rappeler parce que Michel Barnier, lui, ne s’en souvient pas puisqu’il a reconduit Rachida Dati dans ses mêmes fonctions, pensant qu’elle n’est pas concernée par sa directive : « des ministres irréprochables et modestes » ; on a vraiment envie de pouffer de rire en voyant cette comédie qu’il joue avec le RN qui serait l’arbitre de la situation, lequel parti ne voit non plus aucun inconvénient à retrouver la pétillante Rachida !
Même si, last but not least, le dernier mais non le moindre, la franco-marocaine a déclaré en mai 2024 : « Mon combat sera de faire reconnaître le patrimoine marocain, c’est important pour le Maroc mais c’est important aussi pour la France, parce qu’aujourd’hui, on en bénéficie aussi en France [2]».
Oui, c’est sûrement très beau, très riche, le patrimoine marocain, au Maroc ; nous aimerions bien le promouvoir en France, mais tout ce que l’on connaît, en France, du Maroc et de ses habitants, ce sont ces OQTF, ces personnes délinquantes obligées de quitter le territoire français, mais qui ne le quittent jamais, par faute d’une justice politisée et défaillante, comme celui qui vient de torturer et massacrer Philippine. Et ils sont des centaines dans ce cas dont les méfaits ne se comptent plus, que le Maroc, en aucun cas, n’accepterait sur son territoire. La balance est loin d’être égale. Non, vraiment, l’immigration n’est pas une chance pour la France.
Pierre-Emile Blairon
Source : Euro-Synergies
Notes :
[1] D’autant plus qu’elle n’est pas la seule à déroger à ce que Michel Barnier (naïf?) voulait considérer comme une règle, et ça ne fait que commencer ; ainsi, de la ministre de l’Education nationale – excusez du peu – que l’on découvre dans ses œuvres pédagogiques lorsqu’elle les testait sur le petit personnel de Singapour, à l’époque où la future ministre (elle s’appelle Anne Genetet, mais je pense qu’il est inutile de retenir son nom, sa nouvelle fonction ayant toutes les chances d’être éphémère), s’ennuyait comme toutes les femmes d’expatriés, et avait fondé une agence de recrutement de domestiques ; et on en apprend de belles : https://actu.orange.fr/politique/le-cv-de-la-nouvelle-ministre-de-l-education-anne-genetet-provoque-des-remous-magic-CNT000002f88sU.html
[2] https://www.facebook.com/reel/1197021588180194
Vous avez beau la tourner en ridicule, le fait est que si cette femme aurait porté plainte pour harcèlement sexuel – l’arme fatal contre tout homme blanc – pour détruire quiconque qui lui ferait de l’ombre ou tout simplement par vengeance, bcp ici ce serait mis à chialer et l’aurait cru sur parole. Elles le savent que trop bien. En Belgique, j’ai travaillé tout un temps dans le social. Notre humanisme et galanterie envers les femmes a fait en sorte qu’elles nous perçoivent comme des vraies fiottes qui ne méritent aucun respect. Ca me fait penser à un podcast de Boris le Lay que j’avais écouté où un jeune homme racontait son calvaire dans une école remplie d’afro-maghrébins. Toutes les femmes de souches s’étaient acoquinées avec cette engeance et se moquaient des humiliations qu’ils leur faisaient subir. Qu’on le vueille ou non mais les femmes ne respectent que les forts. Les livres de Sylvain Durain pourraient en dire plus à ce sujet.
Je n’ai aucune sympathie pour ce personnage et bien d’autres, indépendamment de ses origines, dont je me fiche totalement. Je lui reproche même, d’en faire un peu trop, du fait de ses origines, un peu comme une journaliste militante, qui officie sur une certaine chaîne de télévision. Enfin, je pense que l’on doit juger une personne, non pas sur ses origines, mais sur ce qu’elle fait. Je réprouve fortement toute stigmatisation à l’égard des immigrés. Qui sont les principaux instigateurs et propagateurs de cette haine contre les immigrés supposés musulmans, vous devriez vous posez, au moins la question. Chaque fois que j’ouvre la télévision sur certaines chaînes, je prends conscience de ma situation de colonisé.
Les « principaux instigateurs de la haine contre les musulmans » ?
Qui ? Sinon les musulmans eux-mêmes ?
Et comment même peut-on être assez stupide ou malhonnête pour poser cette question alors que se multiplient viols et meurtres dont ils sont coupables…
La Dati est la preuve vivante que cette immigration maghrébine est seulement toxique et nocive, quoi qu’on en dise, quoi qu’on veuille et quoi qu’on fasse.
Il y a les immigrés des cités, sur lesquels tout a déjà été dit.
Et il y a les immigrés comme elle, qui ont soi-disant « réussi » et qui sont soi-disant « bien intégrés ». Mais quand je vois comment cette bonne-femme a intégré la haute fonction publique, pour y faire quoi et comment elle s’y comporte, je me dis qu’on n’aurait jamais dû faire venir chez tout ce beau monde et que le seul problème, maintenant, ça va être de les en faire partir.
EN tout cas le Maroc prospère alors que la France désèspère .Casablanca construit des buildings partout , le TGV circule , la cathédrale Catho a été restaurée (elle est magnifique ) ,alors que Notre Dame a été détruite , et que des centaines d’églises ont cramé chez nous . La Grande mosquée est entretenue (elle est magnifique aussi ) ,les rues sont bourrées de magasins de toutes marques ,alors que tout ferme en France ;Les cliniques font recette alors qu’il n’y plus de médecins en France ,les centres de services clients de fournisseurs Web fonctionnent super , comme les usines importées d’Europe .
.L’environnement écolo est magnifique ,jardins superbes ,plages idylliques , montagnes à torrents d’esu pure ,à truites .Je voudrais pas dire mais je me demande pourquoi Datti reste encore parmi les ruines de notre territoire y a peut étre encore quelques projets au Maroc à financer ,une propriété pour sa retraite ? les « zélites Françaises » ne se trompent pas ,elles squattent le Maroc depuis un moment .
D’où vient le fric pour financer une telle croissance ? Le Maroc n’a pas de pétrole, mais il a du cannabis (premier producteur mondial selon l’ONU)…
C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups : en même temps qu’il s’enrichit, il empoisonne le peu de jeunes que nous avons encore en France…