Clairsemée. Telle était la manifestation organisée par le RN ce dimanche 6 avril, place Vauban. Environ 3000 personnes ont répondu à l’appel lancé par l’horrible Marine Le Pen.
Clairsemée, comme la chevelure d’un sénile de la politique qui penserait que l’urne qu’il remplit tous les cinq ans sert à autre chose que valider les choix des marionnettes désignées par les mondialistes.
Marine Le Pen a été condamnée à une peine d’inéligibilité de cinq ans pour détournement de fonds publics. Oui, l’argent des Français est distribué à toutes sortes de parasites, qu’ils soient en bas de l’échelle ou trônent sous les ors de la République. De quoi se plaint la Le Pen, qui demandait les peines les plus sévères pour les prévaricateurs ? Au lieu d’arborer fièrement la noble maxime « si omnes, ego non » (si tous, moi pas), le RN se vautre dans les mêmes travers qu’il dénonce par ailleurs.
Évidemment, nous ne sommes pas dupes. Une part de ce jugement est politique. Nous connaissons bien la justice rouge et son syndicat de la magistrature, lequel incarne tout ce que n’est pas la France.
Ce parti qui a renié toute doctrine nationaliste continue de s’enfoncer dans un gouffre dont il creuse sans arrêt le fond. Proclamation de la compatibilité entre l’islam et la République (note : nous ne sommes pas républicains), vote pour l’inscription de l’avortement dans la Constitution, refus du rétablissement de la peine de mort, soutien à toutes les lois dictant la pensée historique unique, etc. Le RN a tout renié. N’appelant jamais à manifester contre les règlements tyranniques à prétextes sanitaires, contre l’immigration, contre tout ce qui défait notre pays, le RN essaye de sauver les meubles avec sa pitoyable tentative de manifestation qui s’est soldée par un échec cuisant. Marine Le Pen n’a décidément honte de rien.
Nous ne danserons pas sur le cadavre politique fumant de la femme à chats, mais nous ne tenterons pas non plus de le ranimer. Tel un roc altier que la marée n’engloutit jamais, seul le nationalisme non renié et vigoureux peut porter la voix de la France véritable. Voici notre mot d’ordre : au-delà du vote, il y a l’action !
Il y a une justice immanente, elle n’a eu que ce qu’elle méritait.