Lors d’un débat qui a suivi le vote sur la reconnaissance de la Palestine à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre Jean Glavany dénonce tout haut ce que de nombreuses personnes pensent tout bas. Pourquoi Meyer Habib, qui ne se cache pas d’être au service d’Israël, est-il invité comme député français ? Durant l’échange, Meyer Habib, qui est censé en tant que député représenter l’ensemble des Français et des individus possédant des papiers français à Chypre, en Grèce, en Italie, à Malte, à Saint-Marin, au Saint-Siège, en Turquie, ainsi que les occupants en Palestine, affirme qu’il n’est que celui de ces derniers.
« Je représente 150 000 franco-israéliens »
prétend-il alors que la circonscription dont il est l’élu ne compte que 142 000 électeurs, parmi lesquels figurent moins de 80 000 « franco-israéliens ». Meyer Habib défend donc une conception exclusivement communautariste de son mandat, en contradiction non seulement avec la pratique républicaine qui veut qu’un député défende les intérêts de sa circonscription, mais encore avec les termes de la loi puisque – hypocritement – celle-ci affirme que les députés sont ceux de la nation tout entière.
« Chaque député, bien qu’élu dans un cadre géographique déterminé, est le représentant de la Nation tout entière. Ainsi, à l’Assemblée nationale et dans sa circonscription, chaque député agit et parle au nom de l’intérêt général et non pas au nom d’un parti politique, d’un groupe d’intérêt ou d’une région »
précise le site de l’Assemblée nationale-sic. Une conception très éloignée de celle de l’extrémiste juif Meyer Habib qui ne se considère l’élu que des étrangers juifs à papiers français à travers le monde.
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