Liberté d’expression : un mythe que n’ont jamais connu les nationalistes
Les nationalistes le savent depuis longtemps : la « liberté d’expression » en démocratie est une farce. C’est un mythe républicain à l’image du Père Noël : périodiquement, il revient à la une des médiats, on en croise partout dans les rues, mais derrière les fausses barbes et les sourires, il n’y a rien. Les nombreux procès intentés ces dernières années aux journaux nationalistes comme Rivarol ou simplement patriotes ou conservateurs comme Minute, l’incarcération de Vincent Reynouard pour crime de « révisionnisme » en témoignent : ceux qui devraient les premiers être protégés par la « liberté d’expression », les dissidents minoritaires, sont les premiers à être bâillonnés.
Jeune nation ne fait pas exception à la règle : depuis que le site a été relancé en 2013, deux plaintes ont été déposées et le directeur du journal, Yvan Benedetti, sera jugé une première fois dans quelques semaines. Nous savions que leur démocratie est une prison, qu’une pensée trop peu conforme aux dogmes égalitaristes, antiracistes ou holocaustiques du régime peut conduire devant les tribunaux souvent, au chômage parfois et quelquefois en prison.
Agonisant, le système se fracture, se divise et devient d’autant plus violent que ses contradictions internes mortelles apparaissent : c’est désormais en son sein qu’il traque les mal pensants. Ces dernières semaines, des signaux avant-coureurs de la restriction des libertés publiques étaient apparus. Après les attaques terroristes de début janvier, c’est ouvertement que le système, tout en se proclamant défenseur de la « liberté d’expression », prouve qu’elle est bien morte.
« Les musulmans qui amènent la merde en France. »
« D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et bien moi, je le dis ! Je rêve ou quoi ? C’est ça notre problème actuellement, c’est les musulmans qui mettent en cause la laïcité ! C’est les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui ! »
Pour cette simple déclaration, le journaliste Philippe Tesson sera traîné devant les tribunaux ; sa soumission au système durant 70 ans lui a permis jusqu’ici de garder son emploi au Point – malgré la multiplication des rumeurs affirmant le contraire mais démentie par le directeur du quotidien. À 86 ans, il devrait comparaître devant la justice d’occupation après une plainte pour « provocation à la haine raciale [rigoureusement sic] ». Philippe Tesson est pourtant en tout point un homme du système : officier de la Légion dite « d’honneur », ses enfants sont « journaliste », « dramaturge et metteur en scène » et « écrivain voyageur ».
Lui-même est devenu journaliste grâce à l’étranger juif Henri Smadja – oncle de la corrompue de l’UMP Isabelle Balkany-Smadja – et écrit alors pour Combat le journal de la « Résistance » bien pensante. Durant sa carrière, il a travaillé pour divers médiats radiodiffusés ou télévisés comme Europe 1, France Inter, France 2, France 3, France 24, Direct 8, et tenu des chroniques dans Le Canard enchaîné, Le Figaro magazine, etc.
Il est tellement un homme du système, qu’il y a tout juste un an, en pleine « affaire Dieudonné », il s’était fait l’interprète de la frange la plus extrémiste du Lobby et du gouvernement :
« Ce type [Dieudonné], sa mort par un peloton d’exécution de soldats me réjouirait profondément. […] Pour moi, c’est une bête immonde donc on le supprime, c’est tout… Je signe et je persiste. »
Il avait répété cet appel au meurtre peu après :
« Dieudonné est un animal abominable, il faut le faire taire, je regrette qu’il n’y ait plus la peine de mort. Ce mec, il faut le museler, le faire taire à jamais ».
Désormais, il est devenu lui-même la cible de ses anciens collègues, dont beaucoup exigent sa démission.
Dieudonné, Houllebecq, Zemmour…
À la suite des attentats, Dieudonné, enfant chéri des médiats quand il était l’agent docile de l’antiracisme, sera lui poursuivi pour « apologie de terrorisme » comme plusieurs dizaines d’individus, essentiellement parmi ces « jeunes » étrangers autrefois choyés et qualifiés de « défavorisés » et subitement devenus d’innommables terroristes. Certains, déjà jugés, ont écopé de lourdes peines. L’humoriste africain a constaté depuis longtemps les restrictions de la liberté d’expression et doit faire face depuis plusieurs années à de nombreux procès. Il a dû affronter la meute des agents du système, juges et policiers, bien entendu, mais encore journalistes, éditorialistes, humoristes, sportifs : toute l’intelligentsia du régime.
Désormais, cette dernière ne se limite plus aux fascistes revendiqués, aux gens tellement éloignés de la corruption du régime qu’ils en sont les cibles naturelles. Ces dernières semaines, le romancier Michel Houellebecq, autrefois encensé pour son exaltation de la décadence, sa passion morbide pour le mal-être, la dépression, illustrant à merveille le syndicat républicain, est devenu la cible des critiques pour avoir publié un ouvrage « islamophobe » – terme qu’il récuse avec force.
Le Juif Éric Zemmour subit le même genre d’attaques depuis la parution de son livre Le Suicide français et la diffusion de propos mensongers lui étant attribués. Il a été limogé d’iTélé. Comme Dieudonné, mais sous un autre angle, il a constaté le caractère irréversible de la décadence du régime, miné par ses contradictions internes. Comme Dieudonné, il a pourtant été longtemps une vedette des médiats, travaillant notamment pour Le Figaro, France 2, iTélé, RTL.
… et Klarsfeld
Encore plus surprenant, Arno Klarsfeld a (très médiatiquement) annoncé qu’il était convoqué devant le tribunal de grande instance de Nanterre le 3 février. À l’issue de son face à face avec la juge d’instruction Ariane Douniol, il pourrait être mis en examen pour un curieux délit : « l’atteinte à la considération et à l’honneur des jeunes de banlieue ».
En janvier 2014, lors d’une émission de télévision, il avait déclaré :
« Non, la France n’est pas antisémite. Il y a une partie de l’extrême droite qui l’est vigoureusement. Une partie de l’ultra-gauche et les islamistes également. Et une partie des jeunes de banlieue qui l’est aussi. »
Gageons toutefois que contrairement aux nationalistes traqués, ruinés, persécutés – mais toujours debout – Arno Klarsfeld saura trouver les bons pour émouvoir le juge en rappelant le passé de « survivant » (sic) de son père et son engagement « humanitaire », comme lorsqu’il s’était engagé dans les rangs de l’armée criminelle juive, et obtiendra au mieux la relaxe, au pire un rappel à la loi qui ne l’empêchera pas de continuer à exercer son métier d’avocat et de continuer à… traquer les nationalistes depuis son poste de conseil au Conseil d’État.
En attendant, sous la pression du communautarisme, de la bigoterie antiraciste, du fanatisme républicain, la liste des agents du système dénoncés et bannis s’allonge, chacun reprochant à l’autre un déviationnisme réel et supposé, chacun se proclamant plus que les autres le parfait républicain… jusqu’à sa propre exclusion. Islamphobie, antisémitisme, homophobie, racisme : les causes de déviance sont de plus en plus nombreuses et aujourd’hui, pour certains journalistes du système, ne pas se proclamer « Charlie » est un signe de folie ou de criminalité devant être soigné ou éradiqué. L’occasion pour un nombre toujours plus grand de personnes de découvrir que la liberté d’expression est un mirage républicain et, pour certains, de rompre définitivement avec le système.
en ce qui concerne Tesson, ca me fait plutôt rigoler, ce type completement soumis au lobby qui n existe pas, je me souviens qu en 1987, les deputes du fn qui formaient un groupe a l assemblee avaient organise une action de protestation contre l absentesme parlementaire qui aboutot aux séances guignolesques ou des décisions importantes sont prises avec 5 ou 6 deputes en seance, Tesson avait fait titrer a la une de son canard boiteux que presque personne ne lisait d ailleurs : LES TERRORISTES rien que ca pour parler des deputes fn, je rappelle cette anecdocte pour les plus jeunes d entre vous