Quand François Hollande prend la défense d’un trafiquant de drogue apatride
Après avoir été interpellé par la famille d’un criminel, François Hollande a montré le peu de cas qu’il faisait de l’indépendance de l’Indonésie et du respect qu’il avait pour la justice de ce pays en tentant de l’empêcher de s’accomplir.
Serge Atlaoui, aujourd’hui âgé de 51 ans, est un trafiquant de drogues international. Il a été arrêté en 2005 alors qu’il se trouvait dans un laboratoire clandestin d’ectasie. Il a été condamné en Indonésie pour ses crimes à la peine capitale. Malgré la limpidité des faits et la justesse de la sentence, François Hollande a cédé aux pressions de la famille et du soutien du criminel et est intervenu pour écrire au président indonésien Joko Widodo pour tenter d’empêcher la justice de faire son œuvre.
Fabius au secours d’Atlaoui
Comme si cette provocation n’était pas suffisante, Laurent Fabius a fait un pas de plus dans la brutalité et l’indécence hier en convoquant l’ambassadeur d’Indonésie en France. La mesure humiliante vise à faire pression sur l’Indonésie, que Laurent Fabius considère avec autant de mépris que le gouvernement d’Israël la vie des Palestiniens.
Le ministre des Affaires étrangères, alors que l’Europe est en pleine crise, que la guerre fait rage à quelques centaines de kilomètres de nos cotes en Libye, en Syrie, consacre son énergie a sauver un trafiquant de drogue.
Prétendant parler au nom de la France, l’israélite du sang contaminé a exprimé « la ferme opposition de la France [sic] à la peine de mort » précisant que cette affaire mobilise non seulement les services des Affaires étrangères, mais encore « les autorités françaises, y compris au plus haut niveau » : « le Gouvernement français restera pleinement mobilisé sur la situation de M. Atlaoui ».
Laurent Fabius a évoqué encore le « respect des droits de notre [sic] compatriote », alors que celui-ci ne s’est jamais préoccupé ni de la loi indonésienne, ni des vies qu’il a anéanties par son commerce de mort.
Les provocations des autorités républicaines sont inutiles : le président indonésien a fait connaître sa résolution concernant l’élimination des trafics de drogues qui minent son pays – on estime le nombre de victimes de la drogue à plusieurs dizaines par semaines, essentiellement parmi la jeunesse du pays. Il a fait savoir depuis son élection l’année dernière qu’il n’accorderait aucune grâce aux trafiquants.
Il y a quelques semaines, la justice indonésienne a appliqué la peine capitale à six trafiquants, dont cinq étrangers, dont un Néerlandais et un Brésilien.