C’est la troisième fois en moins de trois ans que Christiane Taubira pousse à bout son directeur de cabinet. Après quelques mois de fonction, Gilles Le Chatelier a jeté l’éponge et abandonné son poste de directeur de cabinet.
Cette décision met en lumière l’anarchie qui règne au ministère de la Justice (sic) depuis l’arrivée de l’Africaine antifrançaise Christiane Taubira, comme l’incapacité de cette dernière à tolérer la critique, à travailler en équipe, à prendre en compte autre chose que ses pulsions destructrices contre la France.
La démission de Gilles Le Chatelier intervient en plein examen de la Loi sur le renseignement, l’une des plus importantes du quinquennat, dans laquelle le ministère de la Justice est particulièrement concerné. Elle survient au lendemain de la mise en minorité du gouvernement à l’Assemblée nationale sur ce texte, justement à propos d’un amendent absurde proposé par l’Africaine. Cette dernière est plus isolée que jamais, maintenue par François Hollande et Manuel Valls dans le seul but de n’avoir pas à reconnaître que la caution « diversité » du gouvernement n’a été, depuis le premier jour, qu’une terrible erreur de casting.
Sans surprise, le ministère a caché les véritables motivations de Gilles Le Chatelier, évoquant de simples « raisons personnelles ».
« C’est un ministère exigeant, dans lequel nous travaillons beaucoup, peut-être qu’il y avait une usure»,
ont fait savoir les services de Christiane Taubira.
La théorie d’un départ programmé est démentie par le fait qu’aucun remplaçant n’a été nommé hier. Le conseiller d’État, âgé de 51 ans, visiblement excédé par des semaines de crise, avait lui préparé son départ du ministère : il a déjà rejoint le cabinet d’avocats lyonnais Adamas.