L’aveuglement et l’imprévoyance des différents gouvernements de leur République ont conduit à une baisse continue du budget de l’armée depuis plusieurs dizaines d’années entraînant de graves conséquences sur le matériel, la technologie et la formation des hommes. En vingt-cinq ans, il a été amputé de 20 % malgré l’apparition et le développement des menaces de plus en plus diffuses. Le gouvernement a annoncé hier l’augmentation du budget de la Défense de 3,8 milliards d’euros entre 2016 et 2019.
Incapable de prendre des mesures radicales contre l’occupation et le risque terroriste qui en découle, François Hollande a également annoncé que 7 000 militaires seraient désormais affectés en permanence à la sécurité intérieure pour une mission indéfinie – « pérennisée » selon le gouvernement.
Alors même que le gouvernement multiplie les aventures coloniales en Afrique ou les missions pour le compte des États-Unis ailleurs, ce n’est pourtant pas aux opérations extérieures que servira cet argent. Dans l’esprit des dirigeants actuels de leur République, les militaires français doivent désormais être les principaux acteurs de la lutte antiterroriste en France au détriment des forces de police et des services de renseignements et au détriment, donc, des missions normales d’une armée.
Comme actuellement, ce déploiement ne vise aucunement à assurer la sécurité des Français qui ne seront pas épargnés en cas d’attaque terroriste : ce sont les intérêts juifs et islamistes qui seront prioritairement protégés, ainsi que les intérêts de l’oligarchie et de ceux qui la défendent, à commencer par le gouvernement.
Ce sont des missions de vigiles que devront continuer à assurer les militaires français, les désignant toujours comme cibles aux islamistes, pendant que les militaires projetés devront continuer à se servir de matériel hors d’âge, tels ces engins blindés vieux de 35 ans utilisés en République centrafricaine.