Après une journée marathon, le Front national (FN) a passé l’un des derniers caps vers la totale normalisation du parti. Ombre de ce qu’il fut, le FN achève d’abandonner ses derniers éléments de radicalité et de potentationalité révolutionnaire pour devenir le parti de gouvernement rêvé par tant d’arrivistes intégrés au FN depuis quinze ans. Le « flotteur droit » de l’UMP, pour obtenir les certificats de républicanité des médiats, des associations extrémistes juives, de ses concurrents politiques, avait besoin de tourner de façon spectaculaire la page d’un mouvement autrefois nationaliste, qui fut celui de François Duprat, de Roland Gaucher hier, d’Yvan Benedetti ou d’Alexandre Gabriac il y a encore quelques années. Il est désormais celui de l’avocat franc-maçon antiraciste et antifrançais Gilbert Collard, d’un individu passant ses vacances en Israël toute kippa dehors, parvenu par le simple fait d’avoir partagé le lit de la fille de l’ancien président, d’un énarque homosexualiste gaulliste antifasciste, d’un ancien journaliste connu pour ses crises d’hystérie et souillant la mairie qu’il dirige d’une ménorah géante.
Un bureau politique à la botte de Marine
En début de journée, c’est un bureau politique sans surprise qui s’est déroulé au siège du FN. Comme si cela pouvait ou devait être le rôle d’une telle instance, les anciens subordonnés de Jean-Marie Le Pen ont condamné les propos de l’eurodéputé FN sur l’histoire, la politique, tenus dans le journal Rivarol.
Le Bureau Politique réaffirme son indéfectible attachement à la ligne politique définie et présentée par sa Présidente Marine Le Pen lors du dernier Congrès et entérinée par celui-ci à une très large majorité. Il rappelle son attachement à la démocratie et à l’expression directe de la volonté du peuple.
Le Bureau Politique considère que, nonobstant la liberté d’expression constitutionnellement reconnue et à laquelle il est attaché, il ne saurait accepter toutes les opinions et que le principe de responsabilité d’une formation patriotique, nationale et républicaine impose à ses cadres, dirigeants ou militants les mêmes obligations.
En conséquence, le Bureau politique désapprouve les propos tenus et réitérés par Jean-Marie Le Pen notamment ceux exprimés dans les colonnes du journal anti-FN Rivarol, contraires à ses valeurs politiques et statutaires ainsi qu’à l’objet social de l’association.
Sans préjuger des décisions du Bureau exécutif, il considère que les commentaires ou prises de position du président d’Honneur ne peuvent en aucun cas engager le Front National, sa présidente ou ses instances délibérantes.
Le Bureau politique réaffirme sa totale confiance à sa Présidente Marine Le Pen pour préserver l’objet social de l’association, garantir l’unité et la cohérence du Front National et veiller en toutes circonstances à ce que rien ne puisse le détourner de son objectif de conquête du pouvoir au service de la France et du peuple français.
Une exécution publique
« Je ne parle plus au nom du Front national depuis que je ne suis plus président. Depuis quatre ans que Marine Le Pen est présidente, c’est elle qui parle au nom du Front national. Moi, je parle au nom de Jean-Marie Le Pen »,
s’est étonné Jean-Marie Le Pen, niant au bureau politique le droit de le juger et dénonçant les mensonges de sa fille.
Le bureau politique préjugeait bien évidemment du bureau exécutif qui s’est tenu plus tard et dont le texte final a été rédigé par les mêmes individus.
Considérant que son exécution était déjà validée par un organisme dont les membres n’ont jamais masqué leur hostilité à son égard, Jean-Marie Le Pen a quitté les locaux du FN dans la journée. Le bureau exécutif est en effet constitué, outre sa fille et l’amant de cette dernière, l’israélite Louis Aliot, des anciens « traîtres » du MNR, Nicolas Bay et l’inverti Steeve Briois, de l’avocat (?) Wallerand de Saint-Just, de Jean-François Jalkh, de l’énarque chevénementiste Florian Philippot, et de Marie-Christine Arnautu. Seule cette dernière a finalement soutenu Jean-Marie Le Pen. Rares, très rares furent hier les cadres du FN, toutes instances confondues, à le faire.
Seul Bruno Gollnisch, pourtant peu épargné par l’ancien président, a osé tenir un peu tête à Marine Le Pen.
« Je crois que c’est grâce à l’action de Jean-Marie Le Pen que beaucoup de gens sont aujourd’hui élus. Dans un temps où l’on a fait manifester des millions de Français en défense de la liberté d’expression, ce serait quand même paradoxal que le seul qui en soit privé soit Jean-Marie Le Pen »,
a-t-il rappelé.
« J’entends dire que Marine aurait fait valider par les congrès, en 2011, en 2014, une ligne politique différente de celle de Jean-Marie Le Pen. Moi j’avais le sentiment […] qu’elle s’inscrivait dans une continuité. Si elle avait manifesté un dissentiment aussi fort qu’aujourd’hui, je ne suis pas sûr que les résultats eussent été les mêmes »
a poursuivi Bruno Gollnisch, semblant réalisé l’ampleur de la manipulation et de la trahison organisée – et dénoncée par les nationalistes – depuis des années. Il n’a pas précisé si, désormais convaincu de ces mensonges, il continuerait à soutenir des gens s’étant imposé face à lui par des moyens doublement déloyaux : le favoritisme et le mensonge.
Rapidement, les ennemis du président d’honneur du FN ont repris leurs attaques hier, à commencer par Marine Le Pen. Cette dernière a annoncé un « grand congrès de rénovation » pour retirer à son père son titre de président d’honneur du FN. Ce processus n’a rien de surprenant pour les nationalistes : c’est exactement la même voie qu’avait suivi les traîtres italiens du Mouvement social italien (MSI, Movimento Sociale Italiano) en Italie en transformant le parti nationaliste en « Alliance nationale », abandonnant nom, logo et idéaux du MSI, avant de rallier Berlusconi, la démocratie bourgeoise et corrompue et finalement de voter, entre autres, les régularisations de centaines de milliers de clandestins avec le centre gauche en échange de quelques sièges au gouvernement.
Un bureau exécutif aux ordres
Sans réelle opposition, Marine Le Pen a fait valider par le bureau exécutif un jugement rédigé à l’avance. Le bureau exécutif a voté la suspension de son père. Aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen n’est même plus simple adhérent du FN. Marine Le Pen et la camarilla ont fait adopter par le bureau exécutif l’idée de la suppression du poste de président d’honneur lors d’une assemblée générale extraordinaire. Ce seront les adhérents qui décideront.
« Les adhérents vont être indignés par la félonie, en tout cas, ceux qui ont le sens de l’honneur. Je n’ai pas volé ce soutien, je ne l’ai pas reçu en héritage non plus »,
a lâché à ce sujet le futur ex-président d’honneur.
Les traîtres du MNR comme les énarques antifrançais ont voté comme un seul félon la motion suivante :
Le Bureau exécutif, réuni ce jour à l’issue du Bureau politique, a constaté à la majorité de ses membres la nécessité de supprimer l’article 11 bis des statuts du Front national relatif à la présidence d’honneur.
Respectueux de la démocratie interne, il a donc décidé la consultation des adhérents via une Assemblée générale extraordinaire convoquée par la Présidente du FN et qui sera organisée dans un délai de trois mois par correspondance afin de modifier les statuts.
Dans cette perspective, le Bureau politique sera réuni afin d’élaborer et de proposer aux adhérents une rénovation plus complète des statuts du Front national.
Un mouvement modernisé dans son fonctionnement, perfectionné dans son organisation pourra aborder les échéances électorales dans d’excellentes conditions et créer une dynamique majoritaire.
Le Bureau exécutif a décidé, conformément à l’article 19, de suspendre le président d’honneur de sa qualité d’adhérent, jusqu’au vote de ladite Assemblée générale extraordinaire.
Rupture totale
Bien que responsable de la situation et malgré les précédents, Jean-Marie Le Pen a été fortement ébranlé par cette trahison. La rupture semble désormais totale entre l’UMP-bis et celui qui en est toujours président d’honneur. Dans un entretien à Europe (sic) 1, dont la chaîne a diffusé un extrait hier soir, Jean-Marie Le Pen « répudie » sa fille.
-Je pense que c’est une félonie et je dois dire que j’ai honte que la présidente du Front national porte mon nom et je souhaiterais d’ailleurs qu’elle le perde le plus rapidement possible. Elle peut le faire soit en se mariant avec son concubin, soit peut-être avec M. Philippot ou avec quelqu’un d’autre, mais je ne souhaite pas que la présidente du Front national s’appelle Le Pen.
-Vous souhaitez qu’elle n’utilise plus votre nom, pour faire de la politique aujourd’hui ?
-Qu’elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot, ou de Marine Philippot, voilà, peut-être que cela marchera mieux puisqu’elle traite son père et le président fondateur du Front national absolument d’une façon scandaleuse.
-Vous répudiez votre fille ?
-Je ne me reconnais pas de liens avec quelqu’un qui me trahit d’une manière aussi scandaleuse.
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Je cite :
» le FN achève d’abandonner ses derniers éléments de radicalité et de potentationalité révolutionnaire »
Le terme « CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE » est beaucoup plus fidèle aux PRINCIPES du Nationalisme Français et à ses origines Maistriennes.
La réaction est elle même d’essence « Contre Révolutionnaire ».
C’est important de bien faire comprendre à nos compatriotes quel sont les origines et les objectifs du Nationalisme Français en se revendiquant de la « Contre révolution » d’essence Réactionnaire et Cléricale.
CHERS AMIS IL FAUT ARRETER DE CRACHER SUR LA SEUL CANDIDATE DES PATRIOTES.BIEN SUR JE PREFERE SON PERE A SA FILLE MAIS JE VOTE POUR ELLE .BIEN A VOUS .
Tel père telle fille…. le dromadaire à pondu un chameau…
Monsieur a ouvert les vannes le premier son parcourt est couvert de purges afin de servir la SARL familiale… en coupant régulièrement les tetes qui dépassaient par exemple.
Je ne pleure ni pour l’un ni pour l’autre!
Adieu au revoir et à jamais Jean-Marie.
Et M.LASALLE vous y avez pensé? Le type est attachant et ça ne trompe pas… épris de son pays!
Alors oui, évidemment, les droits de l’homme reviennent souvent dans son discours mais son parcours est beau, émouvant. L’attachement à la terre de nos aïeux il sait ce que c’est, la ruralité, les obligations familiales aussi… mieux que Marine! Accordez lui au moins cela! Et puis il a cette modestie qui vous enchante.