Saül, Amos, Laszlo et les autres
Le Festival de Cannes, ce ne sont pas que les oligarques socialistes qui paradent : c’est aussi le matraquage shoatique. Cette année encore à Cannes, l’Holodomor ne sera pas évoqué, pas plus que le génocide des Chouans. Les jurés ne verront aucun film consacré aux meurtres de masse des Khmers rouges, des hordes de Nelson Mandela, de Mahamed Siyaad Barre, de Mengistu Haile Mariam, ni à Katyn. Aucun film au sujet des viols des Afro-GI’s en Normandie ne fait partie de la sélection, pas plus que ceux perpétrés en Italie par les Marocains de leur République. Mais cette année, encore, la prétendue “Shoah” participera de la propagande anti-europénne permanente.
Le premier film, c’est Le Fils de Saul, du juif Laszlo Nemes, qui raconte l’improbable histoire d’un déporté travaillant dans un camp de concentration assistant à un prétendu « gazage » et tentant de donner une sépulture à un enfant décédé.
« Les films [précédents] avaient souvent cette tendance à vouloir trop montrer [sic] »,
précise-t-il.
Le deuxième a été réalisé par Natalie Portman – actrice israélienne qui vit en France où elle se sent « nerveuse » parce que juive… – : Une Histoire d’amour et de ténèbres, tourné en hébreu, à partir des souvenirs d’Amos Oz. Il s’agit d’une évocation de la création de l’État criminel d’Israël, grâce essentiellement à l’exploitation du mythe de la “Shoah”, des dizaines de milliards extorqués aux Européens, et des terres volées aux Palestiniens chrétiens et musulmans pour y imposer un État juif qui s’étend depuis tel un cancer.
(mais aussi Lumet)
Mais leur prétendue “shoah” n’est pas tout : le festival de Kahn, qui n’a jamais aussi bien porté son nom, a également vu la programmation de By Sidney Lumet. Ce documenteur évoque « l’héritier du théâtre yiddish » (Le Monde) ; il a été réalisé par sa coreligionnaire Nancy Buirski. Né au sein d’une famille « d’artiste » juif, il devint acteur très jeune, jouant dans des troupes exclusivement juives avant d’être embauché par ses coreligionnaires dirigeant le cinéma et le théâtre « américains », comme dans Papirossen [mot yiddish] ou A Journey to Jerusalem [Un voyage vers Jérusalem].
Cet activiste d’extrême gauche, s’engagea dans l’armée durant la Seconde Guerre mondiale, un engagement sans le moindre risque, puisqu’il était réparateur radio et ne fut jamais affecté dans aucune zone de guerre, avant de faire carrière comme réalisateur malgré une succession ininterrompue de non-succès commerciaux. Il fut un auteur aussi prolixe que vain. De tous ses films, un seul a passé la postérité, en raison essentiellement de son message antisocial : 12 Angry Men [Douze hommes en colère], film se voulant un réquisitoire contre la peine de mort et les préjugés. Il fut un échec lors de sa sortie et ne doit cette postérité qu’aux éloges des « intellectuels ».