Jean-Loup Salzmann, avec son associé David Klatzmann et l’aide de l’université Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie, a constitué, en 1993, la société Genopoietic SA, revendue depuis à groupe yankee. Il serait logique que ce soit l’université, qui aide, paie les professeurs et leur fournit les moyens matériels ainsi que le personnel pour travailler, qui ait encaissé le prix… mais ça reste à vérifier.
Jean-Loup Salzmann est également le supérieur hiérarchique de Samuel Mayol, directeur de l’Institut universitaire technologique (IUT) de Saint-Denis (93).
Or, ce dernier semble recevoir des menaces de mort et subir des agressions dans la cité occupée, aux nombreux tombeaux de rois de France de Saint-Denis, proche de Paris.
L’avocat de Samuel Mayol est Richard Malka, ayant revendiqué, avec leur comique Nicolas Bedos et le journaliste à papiers républicains Éric Zemmour le droit à recourir à des prostituées. Ce juriste spécialisé en droit de la presse – celui qui envoie les historiens non conformistes en prison – a été formé au cabinet de Georges Kiejman. Il a, pour clients, le banc des républicains à travers, par exemple, Manuel ‘éternellement’ Valls contre l’humoriste Dieudonné, Dominique Strauss-Kahn et Anne dite ‘Sinclair’ contre les informations de la presse, Carla Bruni, Marek Halter et le diamantaire qui serait le colon le plus fortuné en Palestine, Beny Steinmatz.
Cependant, Jean-Loup Salzmann, supérieur hiérarchique de Samuel Mayol, a diligenté une enquête concluant à des dérives de
« clanisme, dysfonctionnements dans la gestion pédagogique, dysfonctionnements dans la gestion des enseignants sur fond de communautarisme et d’antisémitisme »
dans une unité de l’IUT de Saint-Denis.
Il l’accuse désormais d’avoir apporté lui-même des tapis de prière dans un local mis à la disposition d’une association, tandis que Samuel Mayol prétend avoir déposé des maillots (« T-shirts ») dans le local voisin.
Pendant cette guéguerre entre professeurs devenus bureaucrates à des échelons différents, qui se soucie encore des enseignements universitaires prodigués aux Français qui ne sont ni « sémites », ni prieurs sur des tapis ?
Apparemment, pas grand monde !