« Quand on pense que l’État paie pour éloigner les indésirables et subventionne, dans le même temps, les associations qui financent le billet de retour des migrants dans le Calaisis ! »,
a dénoncé, dans les colonnes du Figaro, un commissaire de police.
Le gouvernement d’occupation, refusant d’expulser tous ces « indésirables », qui ont violé nos frontières, qui occupent notre pays sans raison, sans titre, qui refusent d’y rester, veut en effet désormais les obliger à rester en France. Une situation ubuesque qui a conduit Manuel Valls à affréter un très coûteux jet privé pour envoyer les ‘migrants’ de Calais à travers la France. Mais une fois sur place, ces derniers n’ont qu’une idée : revenir pour tenter de passer en Grande-Bretagne.
Le Figaro s’est attardé sur la situation à Nîmes : tous les envahisseurs qui y ont été conduits par le gouvernement sont déjà repartis. Sans nul doute attiré par l’annonce du même Bernard Cazeneuve de construire un camp en dur pour 1 500 colons dans l’attente d’attaquer la Grande-Bretagne, mais aussi les repas gratuits, les soins gratuits, etc.
La semaine dernière, 43 clandestins ont été conduits de Calais à Nîmes.
« À ma connaissance, aucun n’est encore dans la région. Ils sont tous repartis vers Calais. Mardi soir, l’un d’eux m’a même appelé pour me dire qu’il était en Angleterre ! »,
a déclaré l’avocate de l’un de ces individus, Pascale Chabert-Masson. Une révélation peu en adéquation avec les affirmations concomitantes de Bernard Cazeneuve prétendant que « plus un migrant » ne passe en Angleterre…
Les clandestins avaient été conduits à Nîmes sous escorte policière. Ils avaient même été placés dans un centre de rétention dont ils ont tous été quasiment immédiatement libérés par les juges rouges.
Selon les avocats, dix l’ont été parce que les juges du tribunal de grande instance de Nîmes n’ont pas examiné leur dossier à temps. Tous les Érythréens ont été libérés parce que le tribunal n’a pas pu faire payer par les Français un interprète.
Quant aux autres, ils ont été remis en liberté parce qu’ils ont exhibé des papiers syriens, alors que ces derniers sont falsifiés par centaines de milliers.
« J’ai défendu douze personnes de nationalité syrienne. Tous avaient une carte d’identité, un passeport ou une carte d’étudiant justifiant [sic] de leur origine »,
a osé un autre avocat, reprenant l’antienne sur des migrants « étudiants, pharmaciens, et mêmes avocats… ».
Si cela était vrai, pourquoi refuseraient-ils de déposer une demande d’asile en France où leur histoire serait vérifiée et où il pourrait par la suite partir légalement en Grande-Bretagne ?
Le juge – « indépendant »… – n’a pas caché qu’on lui avait demandé de ne pas expulser les étrangers, et qu’il s’agit simplement, à six semaines des élections, de faire croire que le gouvernement s’occupe de la situation à Calais.
« On m’a clairement dit au téléphone qu’il s’agissait de désengorger la jungle Calais et qu’on ne me saisirait pas pour prolonger la rétention. Autrement dit, dans ce cas précis, ces personnes devaient être remises en liberté au bout de cinq jours. On ne peut utiliser la rétention à la seule fin de déplacer une personne en situation irrégulière d’un point du territoire national à l’autre. Nous sommes dans le cas d’une privation illégale de liberté »,
a affirmé Jean-Louis Galland, juge des libertés et de la détention au tribunal de Nîmes, évoquant des pressions « émanant de sa hiérarchie directe, au sein même du tribunal » selon Le Figaro.
Une quarantaine d’autres délinquants clandestins ont été envoyés par le gouvernement depuis. Ils sont probablement déjà libres, et, pour certains sans doute déjà revenus à Calais.