Depuis l’attaque du Hamas, nos ministres en général et celui de l’Intérieur en particulier ne cessent de le répéter : tout propos teinté si légèrement que ce soit d’antisémitisme ou même d’antisionisme, désormais amalgamé à l’antijudaïsme (mais où est passé le « Pas d’amalgame » ?) sera puni avec la plus extrême rigueur.
Dans cette logique, 16 sénateurs ont déposé récemment une proposition de loi visant à pénaliser l’antisionisme, punissant d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui « auront contesté l’existence de l’État d’Israël » ; de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende « l’injure commise envers l’État d’Israël » ; et cinq ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende « ceux qui auront directement provoqué à la haine ou la violence à l’égard de l’État d’Israël ».
Il s’agit de la dernière tentative en date pour tenter d’assimiler et criminaliser « l’antisionisme » comme étant une forme « d’antisémitisme » et de museler tout mouvement de solidarité avec la Palestine, conformément au plan de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) qui continue son lobbying au plus haut niveau des sphères dirigeantes européennes et françaises (cf : Assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme, le judaïsme politique à la manœuvre !).
Cette tentative fait partie d’un mouvement plus important et plus large de la « guerre du vocabulaire » ou « guerre des mots », analysée ci-dessous par Yvan Benedetti, visant à faire taire toute contestation publique des totems républicains-mondialistes (sionisme, réchauffisme, lgbtisme, immigrationnisme, multiculturalisme…), en affublant les dissidents des qualificatifs « infamants » d’antisémites, négationnistes, racistes, complotistes, terroristes…
Par un long travail de conditionnement depuis la Seconde Guerre mondiale selon des méthodes bien connues qui ont été analysées aussi bien par les docteurs Ivan Pavlof en Russie que Gustave Le Bon en France, le bon peuple a été éduqué pour devenir une opinion publique corvéable et malléable à souhait dépourvue de tout sens critique. Dans ce processus de conditionnement, le langage et les mots sont les stimuli qui permettent d’obtenir les réactions de soumission individuelle à la matrice.
Dans le répertoire lexique, certains mots ont une importance toute particulière car ils provoquent l’effroi, comme « les heures les plus sombres de notre histoire », « négationnisme », « racisme », « complotisme », ect… et deux qui sont très utilisés en ces moments hystériques que nous vivons : « terrorisme » et « antisémitisme ». Selon ce que j’appelle la « morale Godwin » qui s’est substituée à la simple morale naturelle en politique, les deux qualificatifs sont assénés pour disqualifier définitivement celui ou ceux qui en sont affublés. Il n’y a alors plus aucune possibilité de discuter ou d’argumenter, vous êtes enfermés dans une camisole de force de la pensée, vous êtes diabolisés.
Il est donc très important de refuser ce chantage à la morale et de mener ce que nous appelons la guerre du vocabulaire. Pour vaincre, il faut imposer notre vision du monde et notre philosophie de vie. Il y a pour cela essentiellement deux moyens :
- L’un par l’expression artistique qui est l’apanage d’un nombre restreint d’individus qui possèdent un talent particulier.
- L’autre par le vocabulaire que nous utilisons tous au quotidien et qui peut se révéler une arme très efficace.
Imposer nos mots, ne plus être les otages de ceux de nos ennemis, est le préambule obligatoire pour sortir du système et imposer l’ordre nouveau que nous incarnons.
La victoire est à ce prix !
N.D.L.R. : mercredi 8 novembre, un militant et Yvan Benedetti, en sa qualité de directeur de publication, comparaitront en appel dans un procès pour un article du site internet Jeune Nation qui évoquait le chiffre sacré des « six millions ».
Pour les soutenir : ➡️ https://www.asso-clan.com/nous-aider
Sachant quand même que derrière la guerre des mots, il y a une vraie guerre.
Bonjour,
Effectivement, il y a une guerre des mots, mais les armes sont essentiellement d’un côté . Toutes les guerres commencent par des mots pour préparer « l’opinion » à d’autres guerres, législatives, judiciaires, militaires…
Je souhaite bien sûr à Yvan, une bonne défense
« IMPOSER NOS MOTS… NE PLUS ETRE L’OTAGE DE CEUX DE NOS ENNEMIS »
Je suis heureux qu’Yvan Benedetti soit l’un des rares à avoir compris que c’est effectivement « LE PREAMBULE OBLIGATOIRE » pour gagner la bataille des idées, qui conditionne toutes les autres batailles.
D’où le « GLOSSAIRE DE LA RECONQUETE SEMANTIQUE » que j’ai présenté ici même, le 19 septembre 2023, dans une libre tribune.
Car n’est-ce pas ce précurseur majeur de la pensée occidentale qu’était PLATON, qui mettait déjà en garde ses contemporains en l’an 350 avant notre ère :
» La perversion de la cité commence par la perversion du langage ».
Ce qu’il est convenu d’appeler « L’INVERSION ACCUSATOIRE » étant l’exemple le plus accompli et le plus cynique de cette perversion du langage.
Telle cette accusation de projets génocidaires visant les militants identitaires, alors que l’essence même du combat identitaire est la conservation de l’identité des peuples, des ethnies et des civilisations, s’opposant à ce GENOCIDE à l’échelle de toute la planète que serait le métissage généralisé promu par l’oligarchie mondialiste.
Car n ‘est-ce pas, par exemple, G. Brock Chisholm, premier directeur de l’OMS, dépendant de l’ONU, ce temple du mondialisme, qui préconisait déjà à l’aube des années 1950 :
» Pratiquer partout le métissage et le contrôle des naissances en vue de créer UNE RACE UNIQUE dans un monde unique, sous un gouvernement unique ».
Alors… RACE UNIQUE… Qui s’inquiète de la disparition programmée des races visée par ce remplacement ?
Qui s’inquiète de la fin de cette diversité des cultures, des couleurs, du rapport à la nature qui caractérise à nos yeux toute la richesse de l’Humanité ?
Qui, sinon nous, IDENTITAIRES et NATIONALISTES, qui sommes ainsi le seul rempart contre le plus inconcevable Génocide de tous les temps ?
GENOCIDE ? Un terme accusatoire que nous devons nous réapproprier prioritairement, s’agissant d’un crime contre l’humanité qui se perpétue sous nos yeux, au XXIème siècle.
Entre les crimes d’avant hier qu’on nous invite A DEPLORER et les crimes contemporains que nous pouvons contribuer A EVITER… Notre génération fait le choix de ce qui la concerne !