Dans une assemblée dite nationale dont la plupart des bancs avaient été désertés par des députés sans courage (c’est un pléonasme), l’article du projet de révision constitutionnelle a été entériné avec 99 voix pour et seulement 13 voix contre ; à noter les absences dans l’hémicycle d’Eric Ciotti et de la Le Pen, dédiabolisation oblige mais pas que, elle fait preuve là d’intimes convictions sur ce sujet.
La question de l’avortement en République n’est abordée que sous l’angle du droit des femmes à jouir de leur corps sans prendre en compte le droit des enfants et le principe immuable civilisationnel de défense de la vie.
Rappelons-le, l’avortement relève d’un double-crime :
- Crime moral par la suppression d’un être en devenir
- Crime politique par l’application d’un véritable génocide ethnique.
Nous ne sommes pas mobilisés par l’acte intrinsèque d’introduire l’avortement dans une Constitution qui ne respecte pas l’ordre naturel et que nous combattons, mais par le symbole qu’il porte et la légitimité qu’il voudrait instaurer.
AVORTER, C’EST TUER !
Après l’introduction de la laïcité dans le but de faire du christianisme en France quelque-chose de superflu et de facultatif, laissé à l’appréciation individuelle de chacun, la constitutionnalisation de l’avortement aura pour conséquence d’en discréditer l’enseignement et de lui dénier toute autorité.
Autrement dit, les francs-maçons, après avoir répudié le christianisme, font en sorte d’en empêcher le retour.
Ils ne pouvaient « mieux » faire : la Fille Aînée de l’Eglise s’est maintenant complètement séparée de Dieu. L’enfant prodigue ne reviendra plus, ne rentrera plus au bercail.
Voyez l’état dans lequel se trouve la France au terme d’une chute continue depuis la révolution maçonnique de 1789 et la gouvernance par les francs-maçons : il est facile de comprendre que Dieu n’accordait plus sa bénédiction à la France.
Mais en constitutionnalisant l’avortement, celle-ci vient cette fois de signer son arrêt de mort.