Foued Mohamed-Aggad, kamikaze au Bataclan, inhumé en Alsace
L’information a été révélée par les Dernières Nouvelles d’Alsace. Foued Mohamed-Aggad, un des terroristes du Bataclan originaire de ce village du Bas-Rhin, a été inhumé ce vendredi matin dans le carré musulman du cimetière de Wissembourg, avant le lever du soleil.
Le 13 novembre, accompagné de Omar Ismaïl Mostefaï, un Français de papier de 29 ans, né dans l’Essonne, et Samy Amimour, 28 ans, de Seine-Saint-Denis, cet Alsacien de 23 ans avait pénétré, armé dans la salle du Bataclan, en plein concert du groupe de rock californien Eagle of Death Metal, où 90 victimes furent recensées après les attentats.
L’homme était auparavant parti en décembre 2013 en Syrie pour le djihad, à Alep, puis à Raqa, au sein d’un groupe de dix « Strasbourgeois » de 23 à 26 ans, originaires du quartier de la Meinau.
Les enquêteurs avaient aussi découvert un message de Foued Mohamed-Aggad dans l’ordinateur portable de son frère Karim, datant de mars 2014, dans lequel il expliquait: « Si je rentre en France, c’est pas pour aller en prison. C’est pour tout exploser, alors me tentez pas trop à rentrer. »
Un chauffeur routier polonais agressé par trois envahisseurs
Un chauffeur de poids lourd polonais a été victime d’une agression à l’arme blanche vendredi dernier, vers 8 heures et demie. Les auteurs présumés sont trois envahisseurs. L’un d’eux serait Égyptien, le second Syrien et le troisième Soudanais. Ceux-ci auraient asséné deux coups de cutter au chauffeur, au niveau des mains, dans le but de lui dérober des effets personnels.
Les trois envahisseurs, dont deux de 16 ans et un de 11 ans, ont été interpellés et emmenés au commissariat de Calais. Les deux plus grands ont été placés en garde à vue, et une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne.
Aéroport de Roissy CDG : encore 400 cas de radicalisation
Après les attentats de novembre à Paris, les autorités ont décidé de passer au crible les 86.000 autorisations d’accès à la zone dite « réservée » de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Au total, entre janvier 2015 et avril 2016, plus de 600 personnes se sont vu retirer ce sésame, ou refuser son attribution ou son renouvellement. Parmi elles, 85 étaient soupçonnées de radicalisation, selon la préfecture déléguée aux aéroports.
Malgré ces dispositions, on dénombre encore sur la plateforme « 400 cas inquiétants de radicalisation », selon une estimation de source proche du dossier, mais contestée par des sources policières. Pour les identifier, les autorités s’attachent à chaque détail: le refus par un salarié de sexe masculin de s’adresser à une femme ou de recevoir des consignes de sa part suffit à motiver le retrait d’un badge.
Les clandestins exigent désormais de la viande halal
Jeudi, la ministre du Logement visitait l’ancien lycée Jean-Quarré, réhabilité en centre d’accueil par Emmaüs.
Un envahisseur lui tend son smartphone. Emmanuelle Cosse s’approche et observe la photo. Difficile d’identifier l’objet. Le jeune homme tente d’expliquer sa requête à la ministre. On comprend vaguement qu’il s’agit de nourriture et que celle-ci ne lui plaît pas… La ministre du Logement l’interpelle en anglais, et lui fait un peu la leçon. « Nous essayons de vous donner un toit, de vous apprendre le français… ».
Les barquettes sous vide servies ici en guise de repas ne sont pas toujours au goût de ces envahisseurs du Soudan, de Somalie, d’Érythrée, d’Afghanistan ou de Libye. Une salariée d’Emmaüs confirme : « Ils veulent en plus de la viande halal, et on ne peut pas leur en fournir. »
Deux Nigériennes arrêtées pour proxénétisme
Les enquêteurs de la PJ de Lyon viennent de démanteler un réseau de proxénétisme, implanté dans le secteur de Gerland.
Originaires du Nigéria, ce sont deux femmes d’environ trente ans qui sont suspectées d’avoir fait travailler, de force, une dizaine de filles. Les adolescentes étaient sans cesse menacées par des pratiques vaudous.
Une jeune fille de seulement 16 ans aurait été vendue pour faire le trottoir, après avoir été utilisée comme femme de ménage. Pour 9000 euros, l’adolescente aurait été confiée aux deux proxénètes de Gerland. Ces dernières demandaient 50 000 euros pour pouvoir rendre la liberté de la jeune fille.
Le réseau aurait généré un bénéfice de 30 000 euros par mois. Les deux proxénètes ont été mises en examen ce vendredi.
Un Africain jugé pour plusieurs viols et tentatives à Lyon
Le dimanche 24 octobre 2014 au petit matin, le jeune homme d’origine béninoise avait d’abord croisé une infirmière de 23 ans se rendant au travail. Il la frappe mais est mis en fuite par l’intervention de passants, empêchant ainsi la victime d’être violée.
Dans la foulée, l’homme trouve une seconde proie sur un quai de tram de l’avenue Berthelot, dans le 7e arrondissement. La rue étant déserte il parvient cette fois à ses fins.
Mais alors qu’il tente d’emmener sa victime à l’écart, une rame de tramway passe, avec des contrôleurs à son bord. Alertés par les cris de la jeune femme, ces derniers poursuivent le violeur et parviennent à le maîtriser et appellent la police, qui procède à son interpellation.
La Cour d’assises de Lyon l’a reconnu coupable viol et tentative de viol : Six ans de prison et quatre de suivi socio-judiciaire.