Chronique du vivre-ensemble et de la diversité au 3 septembre 2016
Deux envahisseurs Mongols condamnés à trois ans ferme pour un vol à l’étalage
Disparus des radars, l’un étant sous le coup d’un mandat de recherche, ils sont absents à l’audience de mardi après-midi.
Originaires de Mongolie et demandeurs d’asile devaient répondre d’un vol à l’étalage commis à l’Intermarché de Chadrac.
Venus de Lyon, la justice leur reproche d’avoir dérobé 22 paquets de lames de rasoir pour un montant total de 687 euros. Les consommables étaient dissimulés dans un sac blindé d’aluminium afin de berner le système de sécurité aux caisses. Outre le vol à l’étalage, les poursuites concernent une association de malfaiteurs caractérisée par le type de produits ciblés (de nombreuses grandes surfaces subissent le même type de préjudice), le niveau de préparation et la participation de complices qui sont parvenus à prendre la fuite.
Le tribunal n’a pas fait dans la dentelle : Amarsanaa Norov et Oyuntungalag Uranchimeg sont condamnés à trois ans de prison ferme avec un mandat d’arrêt à la clé.
Deux escrocs achetaient des bijoux avec des faux papiers, un Ivoirien condamné
Munis de faux permis de conduire, les deux hommes ont tenté d’acheter pour près de 8 000 euros de bijoux.
En une petite journée, ils ont acheté des milliers d’euros de bijoux. En payant avec de faux chèques, et en présentant de faux documents officiels.
L’escroquerie remonte à jeudi dernier. En milieu de journée, un premier homme se présente au rayon joaillerie du magasin Printemps de La Valette. Un bracelet est acheté pour presque 3 000 euros. Et pour régler, l’acheteur sort un chèque. En guise de document d’identité, il produit un permis de conduire et un titre de séjour.
Peu après, un deuxième acheteur fait un autre achat conséquent: 3 860 euros de bijoux, également réglés par chèque, avec un permis de conduire comme pièce justificative.
Après cette première salve, c’est au magasin Printemps de la Valentine, près de Marseille, que les deux hommes apparaissent. Toujours séparément. Et de nouveau, pour réaliser de gros achats.
Une montre Chopard à plus de 4 000 euros est réglée en chèque. En tout, il y en a pour plus de 8 000 euros de bijoux.
Mais le magasin a la puce à l’oreille et lance une vérification des chèques et des permis de conduire. Il apparaît bien vite que tous sont purement et simplement faux.
Aussitôt, l’alerte est communiquée aux autres magasins de l’enseigne. Efficace. Il est 19 h, quand le premier acheteur revient dans le magasin varois pour acheter de nouveaux bijoux. Cette fois, il est arrêté par un agent de sécurité. Puis remis à la police. Quant au deuxième suspect, il s’est évaporé dans la nature.
Devant les enquêteurs de la sûreté départementale, l’homme arrêté a prétendu avoir agi pour le compte d’un autre. Devant le tribunal correctionnel de Toulon, il a déclaré qu’il devait être payé 500 euros pour faire ces achats. Les bijoux volés n’ont pas été retrouvés.
Cet homme de nationalité ivoirienne, mais qui apparaît sous plusieurs identités dans les fichiers de la police, a été jugé en comparution immédiate ce lundi, pour escroquerie en récidive. Il a écopé de 18 mois de prison ferme.
Arrêtée pour vols, elle menace d’égorger les policiers et fait l’apologie de Daech
Une « Montpelliéraine de papier » de 46 ans a été interpellée en possession de trois sacs à main tout juste volés aux terrasses de café de la place de la Comédie vendredi. Au moment de son arrestation, c’est une pluie d’insultes, de coups et de menaces qui s’est abattue sur les policiers : « Allahu akbar, Daesh va vous niquer bande d’enc… On va s’occuper de vous, on va vous égorger bande de mécréants… », lit à l’audience le représentant du ministère public.
Présentée en comparution directe pour apologie du terrorisme, le tribunal l’a condamné à un mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Khader Cikilli condamné à 4 ans de prison ferme pour apologie du terrorisme
C’est une peine record qui a été prononcée lundi par le tribunal correctionnel de Montpellier à l’encontre de Khader Cikilli, qui avait tweeté et reweeté des vidéos de décapitation.
Le tribunal a sanctionné Khader Cikilli à la peine de 5 ans de prison dont 1 an avec sursis pour des faits d’apologie de terrorisme, une sanction record pour ce type de fait. L’homme de 30 ans avait pendant plusieurs mois, en 2015, sur Facebook et surtout sur Twitter, fait la propagande de Daech en partageant notamment des vidéos de décapitation.
Khader Cikilli a, un temps, été soupçonné de terrorisme : il avait fait un aller retour entre Montpellier et Molenbeek (Belgique) le week-end des attentats de Paris, en novembre 2015… Mais aucun élément n’a permis d’établir qu’il aurait exfiltré une partie du commando originaire de Molenbeek comme les enquêteurs l’avaient un temps supposé.
Les migrants clandestins protestent contre leurs conditions de logement
L’ancienne maison de retraite des Tilleuls a été transformée en centre d’hébergement d’urgence pour envahisseurs.
Une quarantaine d’envahisseurs se sont rassemblés mercredi vers 23 heures, devant le centre d’hébergement d’urgence de Triel-sur-Seine, rue Charles Dupuis. Ils entendaient protester et manifester leur mécontentement vis-à-vis de leurs conditions d’hébergement et la qualité de l’alimentation qui leur est servie.
Les manifestants ont alors empêché le veilleur de nuit de rentrer et des employés de sortir du centre d’accueil. Après une médiation avec les services de police, les migrants ont accepté de regagner leurs quartiers.
Il est étonnant de constater que ce qui convenait à nos vieux –qui payaient !- ne convient pas à des gens qui y sont hébergés gratuitement, alors même que ces derniers sont entrés illégalement sur nos terres !
Youssef Ahamri et Rabah Tir, multirécidivistes, vol avec violences chez une septuagénaire
La Tourquennoise de 76ans encore très choquée n’a pu s’empêcher de pleurer en écoutant la présidente du tribunal à Lille retracer l’intrusion des deux prévenus, chez elle à Tourcoing, dans la nuit du 28 au 29août, après avoir défoncé sa porte pour lui voler son argent.
Youssef Ahamri, 30ans, et Rabah Tir, 52ans, jugés en comparution immédiate pour ce vol avec violences, plaideront le cambriolage qui a mal tourné.
Ils pensaient, diront-ils, que la maison était vide. La procureure a estimé au contraire qu’ils avaient repéré le logement de cette veuve sans enfant et habitant là depuis vingt-trois ans. Le tribunal a appuyé sa décision sur la gravité des faits et les casiers judiciaires des prévenus.
Youssef Ahamri, jugé en récidive, est en plus l’auteur des menaces avec une hache. Il a été condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis et mise à l’épreuve. Rabah Tir, seize mentions au casier dont une pour avoir participé à l’évasion de son frère, le braqueur Farid Tir, au CHU d’Amiens en 2005, a été condamné à quatre ans dont un avec sursis et mise à l’épreuve.