Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé en Conseil des ministres la dissolution de « Bordeaux Nationaliste ». Il cède ainsi aux demandes des élus rouges de la municipalité bordelaise qui réclamaient l’anéantissement du collectif depuis des années.
On notera que le décret se fonde, entre autres, sur des « faits de violence » survenus lors d’événements organisés par Bordeaux nationaliste, mais au cours desquels les militants durent se défendre contre les attaques des antifas :
« Considérant en premier lieu que les membres du groupement de fait Bordeaux nationaliste sont impliqués de manière récurrente dans des faits de violence en réunion et de dégradations qu’aucun des dirigeants de l’association ne condamne ; (…) que le 5 février 2022, alors qu’ils entendaient commémorer la manifestation parisienne du 6 février 1934, les militants du groupement Bordeaux nationaliste, dont l’un de ses dirigeants, Y, se confrontaient violemment à des militants de la mouvance antifasciste ;… »
Les dissolutions sont toujours des épreuves difficiles pour les militants qui ont travaillé pendant des années, c’est une page qui se tourne. Cependant, c’est dans l’adversité que l’on grandit et la répression qui s’abat sur les mouvements nationalistes est aussi la preuve que nos combats sont les bons.
Nous sommes convaincus que cette annonce n’ébranlera pas nos amis et camarades, mais qu’au contraire cela renforcera leur envie de combattre davantage chaque jour ce système qui n’a que trop duré.
S’ils touchent à l’un d’entre nous, ils touchent à nous tous !
Je suis des Hautes-Pyrénées et en 2022, j’ai eu la joie et l’honneur de cotoyer, malheureusement très succinctement, deux membres de B.N. , pour monter le 8 mai à Paris et participer à une réunion avec Y. Benedetti.
Étant plus proche de Toulouse par ma famille et mes amis nationalistes, je souhaite une très bonne continuation à mes camarades bordelais ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont une âme patriote et qui ont été victimes de ceux qui se font appellés « antifas » .
Le combat continue à Bordeaux comme il continue partout, à nous d’y croire et de nous montrer solidaires les uns envers les autres.
Force et honneur.
Richard
Une dissolution est pour un mouvement politique ce qu’est la prison pour ses membres : une légion d’honneur et une croix de guerre !
Comme ce fut le cas pour les organisations de combat créées par les frères Sidos, une dissolution est la confirmation que ces organisations portaient des coups efficaces contre les ennemis de notre peuple.
Une dissolution prouve surtout que les dirigeants des associations concernées ont eu assez d’intelligence et de force de caractère pour ne pas tomber dans le piège auquel succombent la plupart :
On crée d’abord, dans l’enthousiasme, une structure de combat, journal, association ou mouvement politique, le but étant de défendre des idées. Mais, lorsque se manifeste la répression qui en résulte,
on recule piteusement jusqu’à renier cet idéal, dans le but dérisoire de protéger la structure pourtant créée pour le défendre et le promouvoir.
C’est tout ce qui différencie, par exemple, ce qu’était le Front National de Le Pen de ce qu’est devenu le Rassemblement National de la madone des invertis.
Toute association de combat politique est comme un cheval de guerre : un cavalier qui, au fil des batailles, n’a pas eu plusieurs chevaux tués sous lui n’est qu’un pleutre !