Il est plus répréhensible et risqué, en République, de vendre des livres que de la drogue, si l’on constate les malheurs de certains libraires indépendants, restés ouverts durant le dernier épisode hystérique du « CON-finement ». Surtout en comparant les 135 € immédiat, puis les 1.500 € d’amendes tout aussi abruptes, les menaces diverses et variées de certains cognes, forts avec les faibles et faibles avec les forts, avec le laxisme criminel à l’égard du commerce des paradis artificiels partout et tout le temps, au-delà du kilomètre légal et de l’heure « de tolérance », et le tout sans s’embarrasser de gestes barrières ou d’attestations absurdes.
La came c’est autrement plus juteux (et parfois moins risqué) que la littérature, surtout en Absurdistan ! Même si la littérature la plus dégénérée conserve bonne presse.
La plupart de ces libraires ne vendent cependant pas les livres d’Hervé Ryssen que nos magistrats ont mis au trou pour crime d’écriture. Pourtant Ryssen n’est ni un terroriste, ni Mahomet qui dans son Coran nous explique qu’il faut « tuer les Juifs et les Chrétiens jusqu’à ce qu’ils s’humilient et versent la dîme… ». Le flouz ça arrange pas mal de trucs, quand tu en as, sinon…
Loin de moi l’idée de mettre ce Mahomet dans la même cellule que Ryssen, d’abord parce que Ryssen n’a surtout pas besoin d’une compagnie aussi pénible, mais aussi parce que ce Mahomet est mort.
Néanmoins, il me paraîtrait cohérent de libérer Ryssen (dont je n’ai pas lu les ouvrages) et d’incarcérer plutôt ce Mahomet (dont j’ai lu le livre et l’explication de texte) mais ce dernier est mort, faut-il le répéter ?
Mais soyons juste, Mahomet n’a jamais rien écrit, ce sont ses potes qui ont couché sur divers supports les propos qu’il récitait au cours de ces transes. Les mauvais esprits se demanderont : se droguait-il ? Va savoir, on ne nous dit pas tout.
En tout cas Mahomet, son bouquin, le haschich, le travail d’arabe sont autorisés en France, mais les gauloiseries et le bon sens de moins en moins…