L’Histoire multiséculaire en est l’illustration : Si les défis auxquels les hommes d’Etat sont confrontés évoluent au fil des siècles, la propension à réagir avec un temps de retard à des problématiques dépassées n’en est pas moins – hélas ! – un phénomène récurrent ! C’est le spectacle que nous imposent nos discutables « élites », tentant depuis des années, mandature après mandature, de légiférer sur les retraites en fonction de critères des 19ème et 20ème siècles.
Critères tels que la pénibilité, l’âge ou la durée des cotisations qui ne sont que l’occasion de thérapeutiques palliatives ; alors que l’origine des difficultés de financement des retraites est incontestablement le désastreux différentiel démographique en défaveur des Français de souche, la nouvelle génération de cotisants s’avérant trop réduite par rapport au nombre de retraités, en ce début du 21ème siècle.
D’où une alternative qu’on s’étonne de ne voir évoquée par aucun de nos brillants politiciens de la droite nationale : Plutôt que de conditionner les retraites sur les trajectoires professionnelles, pourquoi ne pas les aligner sur le degré d’implication matrimoniale des familles ?
Car si, plus que l’assiduité au travail, c’est la diminution du nombre de cotisants qui pose problème…
- En quoi est-il justifiable qu’une majorité de bourgeois bohèmes ayant enchainé nomadisme sexuel, distractions, voyages et niveau de vie confortable, puissent bénéficier, le moment venu, des mêmes droits que des couples qui, au prix de multiples privations, se sont astreints à élever plusieurs enfants ?
- Au nom de quoi les enfants de ces couples ayant tout sacrifié à leur progéniture devraient-ils cotiser au bénéfice de jouisseurs irresponsables s’étant égoïstement abstenus d’inscrire leur lignée familiale dans la continuité ?
Dans un retour à une méritocratie dont on ressent la nécessité dans tous les domaines, de celui de l’éducation à celui de la vie professionnelle, la retraite peut-elle être autre chose que cette époque où l’on encaisse les dividendes de ses efforts au bénéfice de la société ?
Efforts qui sont à la fois les plus nécessaires et les plus méritoires, s’agissant d’assurer la continuité des générations de Français de souche. Nous avons bien dit : « Français de souche »…
D’où notre suggestion ne concernant pas les retraites par capitalisation, dépendant des investissements des bénéficiaires, mais celles de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) et autres régimes aux frais de la collectivité :
En premier temps : fin des régimes de retraites dits « complémentaires » et recours maximum au régime général.
En un deuxième temps : Indexation des retraites de ce régime général sur le nombre d’enfants.
- Pas d’enfant ? Allocation du minimum vieillesse (ASPA) !
- Un enfant ? Minimum vieillesse plus une part !
- Deux enfants ? Minimum vieillesse plus deux parts !
- Trois enfants ? Une part supplémentaire !
- Et la suite à l’avenant…
De plus, en cas d’accession au pouvoir de la droite radicale, pourquoi ne pas pousser plus loin notre raisonnement, s’agissant bien entendu des Français de souche, en affirmant la priorité absolue de la démographie, par l’indexation du droit de vote sur le nombre d’enfants ?
- Pas d’enfant ? Pas de droit de vote !
- Un enfant ? Vote aux municipales !
- Deux enfants ? Vote aux régionales !
- Trois enfants et plus ? Vote aux présidentielles et aux référendums !
L’idée est très juste et très logique.
J’y mettrais toutefois un bémol : il faut voir que l’absence d’enfants a été très souvent la conséquence de couples qui se séparent très tôt, et je peux vous assurer que ces hommes qu’on priverait du droit de vote parce qu’ils n’ont pas eu d’enfants seraient, aujourd’hui, bien souvent des nationalistes !
Je l’ai sans arrêt observé autour de moi et je l’ai vécu moi-même : le féminisme (avec ce que cela suppose d’idéologie de gauche sous-jacente) a été une des causes essentielles – peut-être la cause principale – de la dénatalité occidentale et française. Les femmes françaises préfèrent le travail aux enfants, et leurs compagnons n’ont plus le dernier mot…
Si les pistes que vous suggérez devaient être mises en pratique, il ne faudrait pas les découpler d’une nécessaire lutte contre la gauchisation des esprits. En particulier, il faudrait en finir avec le courant d’idées féministe.
La naissance d’enfants ne doit pas non plus être favorisée ou récomposée seulement par des avantages tardifs lors de la retraite. Des avantages tangibles doivent l’accompagner au fur-et-mesure de l’arrivée des enfants, et même favoriser leur naissance : véritables allocations dès le premier enfant, et qui augmentent avec les suivants, revenu parental pour la mère, exemption de certains impôts, etc.
Je rappelle qu’une pourriture gaucho-immigro-mondialiste du nom de François Hollande a supprimé le peu d’allocations que les femmes touchaient encore (à la naissance du deuxième enfant, si je ne m’abuse). Et vous devinez pourquoi. Il avait déjà trouvé, lui, la solution à la dénatalité : faire venir des bougnoules en France.