Des semi-vérités qui nous font tant de mal. Par Pierre Dortiguier
Chacun connaît la formule du chef de l’État français sur ces mensonges qui avaient nui au pays. C’est le sort de tous les régimes qui flattent la masse au lieu de la guider vers un but, avec cet art politique, qui comme toute technique est « l’homme ajouté à la nature », et non pas l’inverse, opposé à cette même nature sous prétexte d’orientations libertines.
Il est cependant un autre danger, qui affecte tous les partis politiques les milieux patriotes ou, comme on dit, « nationalistes », c’est-à-dire opposés à une tyrannie internationale, mondiale ou autre, que chacun saura distinguer.
Il s’agit de ces semi-vérités auxquelles, selon l’auteur allemand que tous les enfants ont connu avant d’être hypnotisés par les horreurs des écrans, Jakob Grimm. Dans une de ses réflexions politiques, il relève la formule de Napoléon qui traitait avec mépris ce peuple de métaphysiciens que seraient ceux auxquels la Destinée nous fit faire deux guerres au bénéfice des deux empires anglo-américains et russes. Sans elles point de révolution communiste, point de rideau de fer ni de ces conflits prolongés au Proche Orient, point de réfugiés chassés de leur patrie millénaire par l’Armée Rouge, point, en bref, de décadence culturelle, et la formule, à propos de cette guerre de 1914, du maréchal Lyautey sur le suicide de l’Europe est, pour user d’une phrase d’un livre célèbre, une de ces vérités que l’on trouve dans la rue !
Jakob Grimm en répondant à Napoléon dit que cette réputation d’être des métaphysiciens, des rêveurs de l’esprit, des romantiques, comme le répétait Charles Maurras, vient de ce que nous ne supportons pas les demi-vérités « auxquelles les Français ne sont que trop enclins » ! Des gens d’esprit diront que depuis longtemps l’Europe a cette mentalité, que nous ne voyons la liberté que comme une forme ou un degré permis d’anarchie, sans en chercher les racines dans la nécessité d’agir, ce qui entraîne la nécessité d’un idéal et don d’une discipline de soi pour préférer la fin aux moyens qui nous la procurent. Pour Grimm donc en effet la conception du libéralisme est entendue comme équilibre entre un conservatisme nécessaire et un mouvement indispensable, bref comme un moyen toujours fragile entre deux extrêmes ! Et vous avez là tous nos programmes électoraux, tout le sens de cette mascarade de ceux qui, illusionnés par des libéraux variant de masques, vont leur signer un chèque en blanc.
Ce libéralisme est mondial : prenez le Kazakhstan dont le dirigeant actuel, toujours réélu à des taux de 90 %, su abandonner ce faux fascisme qu’est le vernis soviétique, pour le vrai libéralisme, non sans avoir modifié son marxisme athée après un pèlerinage ! Il a fait bâtir par un architecte rénovateur de la mairie de la cité de Londres, un magnifique palais dans Astana surgie du désert, oui, une pyramide avec des salles de prières pour toutes les religions, y compris le judaïsme, et appelle au libéralisme mondial. Traduisez en clair : une liberté dépendante ou subordonnée à un ordre mondial et non pas l’inverse ! En somme on pose les règles d’un jeu mondial, dans un monde perpétuellement embrasé et qui depuis la fin du second conflit mondial n’a cessé de s’entretuer par une guerre civile ou, pour parler comme Bronstein dit Trotski, « la révolution permanente ».
A condition de ne voir que la surface des choses et de répéter des formules semi-vraie et donc semi-fausses, comme du poison enrobé de sucre, la volonté humaine s’épuise et là se fait la différence entre l’intelligence humaine dévoyée et l’instinct animal. Ce dernier est contraint d’aller aux abattoirs, l’autre y va, comme le légendaire saint Denys portant sa tête, pourvu qu’on ait lâché le mot de libéral, de libertaire, de libertin, bref d’antifa !
Toutes nos « sociétés de pensée » ou think tank, abusent le peuple par des mots, comme « solidarité » « être-ensemble » etc. ou encore « terrorisme », mixité etc… Il faut seulement préciser et questionner, de quel terrorisme, de quelle mixité, de quel lien social précis, bref de ne pas rester dans le vague, mais tenir une idée comme un faisceau d’énergie et non pas comme une poubelle !
Pierre Dortiguier
Comme le précise Franck Goldnadel a Bloomberg, si l’Etat débloque des fonds pour acheter le logiciel de Miguel Leitmann, ca va depoter !
https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0211799484348-un-logiciel-de-reconnaissance-faciale-en-test-a-roissy-2064911.php
https://youtu.be/oZlldbKxvsg
Comme l’explique Patrick Levy Waitz dans « 100% Bachelot » sur RMC Weill-Drahi : « Le CDI n’est plus adapté au marché du travail. »
http://rmc.bfmtv.com/emission/le-cdi-n-existe-plus-mais-sans-cdi-il-n-est-pas-possible-d-emprunter-1088539.html
Guy Raphael Dahan organise voyages initiatiques et conventions maconniques sur mesure.
http://www.lesrencontresinitiatiques.com/
http://le-myosotis-dauphine-savoie.over-blog.com/2017/02/installation-de-suliman-salem-nouveau-grand-maitre-de-la-grande-loge-d-israel.html
Avec Aure Atika et Gregory Fitoussi, le Majestic Passy (Sophie Dulac-Ecrans de Paris) se transforme en « mini israel » !
http://www.tribunejuive.info/cinema/aure-atika-et-gregory-fitoussi-parrains-du-17eme-festival-du-cinema-israelien