Dissidents emprisonnés

Ayons une pensée pour nos amis emprisonnés, Vincent Reynouard évidemment, qui poursuit son œuvre sacrificielle en prison écossaise, mais aussi les nombreux militants nationalistes anonymes, persécutés bêtement par la République (suite à l’affaire Crépol notamment).

Je dis « bêtement » car en fin de compte il n’y a rien de plus effrayant qu’un adversaire bête, par définition imprévisible et non mesuré.

Les agents du rouleau compresseur judiciaire sont rationnels (quoique de moins en moins avec leur féminisation) mais c’est une rationalité de lâche dont le logiciel trouve ses fondations dans la Terreur de 1793. Matérialistes, sans aucun panache ou supplément d’âme, j’ai pu constater que dans leur esprit, ce qu’ils ne comprennent pas n’est pas possible (!).

Ils ont peur de nous et nous neutralisent car ils ne comprennent pas que l’on puisse être animé d’une passion militante gratuite, qui s’oppose frontalement à leur bienheureuse « Démocratie républicaine ».

Nous sommes une anomalie (un bug dans la Matrice pour faire référence au film de 1999 que je viens de re-découvrir avec mon fils).

Le corollaire de ce raisonnement dangereux est la psychiatrisation des dissidents politiques, prochaine étape de notre persécution.

Soyons vigilants à ne pas tomber dans ce piège, déjà pratiqué du temps de l’URSS, en particulier juste avant son effondrement…

Hors de la République capitonnée,
Le « fou » accepte de vivre dangereusement,
Pour l’honneur de ses aïeux,
Pour l’estime de ses enfants.