« La ligne claire », c’est cette vaporeuse alliance du Siel de Karim Ouchikh et du CNRE (Conseil national de la résistance européenne) de l’écrivain Renaud Camus qui se jette aujourd’hui dans la course aux élections européennes avec, en apparence, le sujet du « Grand remplacement » en bandoulière.
Selon leurs propres déclarations, «le Grand Remplacement est le seul problème sérieux, qui rend secondaires tous les autres, même les plus graves, et qui empêchera toujours de leur trouver une solution», affirment les deux hommes. Pourquoi pas.
Traçant une frontière irréconciliable entre « remplacistes » d’un côté et « antiremplacistes » de l’autre, Renaud Camus et Karim Ouchikh voient dans la question de « l’immigration de masse et l’islamisation méthodique du continent » le juge de paix de l’avenir de la civilisation européenne. Selon eux, l’idéologie des « remplacistes » est défendue par « le système », représenté par le pouvoir, les médias ou encore l’argent, avec pour but « le remplacisme global, l’immigration de masse, l’accroissement des besoins par la croissance démographique, les usines de fabrication de la MHI, la Matière Humaine Indifférenciée ».
On pourra observer d’abord les nombreux usages de néologisme (remplacisme, remplacistes, antiremplacistes, Matière Humaine Indifférenciée) pour désigner des phénomènes, des idées, des personnes pour lesquels existent des termes dans notre langue française pourtant plus clairs et plus adéquats. Étrange.
Euphémismes à visées de propagande politique pour ne pas effrayer les masses ? Mais comment éveiller ou réveiller les consciences de nos compatriotes avec des termes doucereux et fuligineux ?
Volonté d’échapper à la censure politico-médiatique et à la répression judiciaire en utilisant un langage détourné ? Peu pertinent. On sait aujourd’hui que le vocabulaire ne constitue pas une immunité judiciaire et que la justice politique en France sait saisir l’idée quels que soient les termes utilisés. Et puis quoi qu’il en soit Renaud Camus, par exemple, est et reste malgré cela dans le viseur des associations antiracistes qui ont instrumentalisé les parquets pour en faire leur bras vengeur. On apprenait même il y a quelques jours qu’une de ces officines de la nouvelle tchéka antiraciste avait saisi la justice d’un tweet récent de l’écrivain.
Alors pourquoi ne pas désigner les choses par leur nom : « l’immigration de masse » comme une invasion colonisatrice, cette idée de la « matière humaine indifférenciée » comme le métissage généralisé et enfin le « grand remplacement » comme ce génocide organisé des peuples blancs sur leur propre continent ?
Mais, au-delà du vocabulaire – que nous nous considérons malgré tout comme fondamental car il sert d’abord à saisir de façon juste la réalité et ensuite à désigner sans fard l’ennemi -, le projet de cette liste de combattre contre « le système », représenté par le pouvoir, les médias ou encore l’argent et pour l’avenir de la civilisation européenne, ne pourrait-il pas trouver nos faveurs ?
Et bien sûrement pas. Parce que là aussi, là encore, « la ligne claire » n’est pas si limpide et transparente qu’il n’y parait !
En effet, si Camus et Ouchikh veulent combattre le « Grand Remplacement » en présentant une liste aux européennes, pour autant ils affirment vouloir mettre en œuvre leur programme de « remigration » et de « libération du territoire »… en restant dans l’Union européenne !!!???
«L’Europe, il ne faut pas la quitter, il faut s’en emparer avec nos alliés et en chasser les traîtres, pour la reconstruire ; il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l’Afrique.»
Et ils pensent sans rire pouvoir stopper « l’ethnocide » qui a lieu sur le continent en restant dans le giron de cette construction bureaucratique et babélienne qui s’est emparée des souverainetés des États d’Europe avec la complicité de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans et qui est gangrenée par toutes les côteries otanesques et libérales-mondialistes. Un projet pas même souverainiste. Pas très sérieux…
Quant à la lutte contre « le système », on trouvera dans les 101 propositions fourre-tout servant de projet à « la ligne claire » quelques aveux qui viennent confirmer qu’aucun nationaliste sérieux ne saurait s’y reconnaître.
Comment croire à la sincérité du combat contre l’invasion migratoire et le génocide des peuples blancs, voulus et organisés depuis 40 ans, et aujourd’hui ouvertement défendu par les représentants du judaïsme politique, de la part de ceux :
– qui place « le judaïsme » et « la liberté sexuelle » (jusqu’où et avec qui ?) au cœur de « ce qui constitue la culture et la civilisation de l’Europe » (proposition 15) ?
– qui veulent donner un « privilège de civilisation en Europe » au « fait culturel judéo-chrétien » et aux « valeurs issues du Siècle des Lumières » en les mentionnant dans une « Charte de la civilisation européenne » (proposition 20) ?
– qui projettent une « décroissance démographique globale » comme nécessaire à la mise en œuvre de toutes les « politiques écologiques » (proposition 51) c’est-à-dire condamnant toute relance de la natalité des Européens autochtones ?
– qui propose la « déchéance immédiate de la nationalité et interdiction de retour, pour toute participation hors d’Europe à quelque djihad que ce soit » (proposition 19) mais en oubliant ceux qui pourtant vont faire volontairement leur service militaire au profit de l’État sioniste qui occupe illégalement la Palestine et persécute les autochtones palestiniens depuis plus de 70 ans ?
– qui réserve la déchéance de nationalité et l’expulsion de ceux qui auront répudier leur qualité de citoyen européen ou leur appartenance nationale à l’un des États de l’Union « à travers les attitudes, les comportements, les accoutrements, l’allégeance publique à un État étranger extérieur à l’Europe » aux seuls « immigrés ou descendants d’immigrés extra-européens » (proposition 14) en oubliant ceux qui font publiquement profession de foi sioniste c’est-à-dire précisément à un État étranger extérieur à l’Europe ?
– qui considèrent comme « garantie ontologique et mère de toutes les appartenances » c’est-à-dire comme archétype entre autre de tout sentiment patriotique, « l’appartenance de Jérusalem à Israël, et d’Israël au peuple juif » (proposition 86), cet Entité née dans le terrorisme contre le mandataire britannique et l’indigène palestinien ?
– qui considèrent que « Jérusalem, ville en son entier, encore plus étroitement liée au peuple juif que Saint-Denis au peuple français » doit être le siège « de la représentation diplomatique européenne et, si possible, de la plupart des ambassades des pays membres de l’Union » (proposition 85) à la ramasse d’un vulgaire Trump (qui lui au moins a le prétexte d’une décision à visée politicienne dans ses affaires intérieures) ?
On s’arrêtera là pour conclure que cette « ligne claire » professe publiquement un « national-sionisme » qui n’éloignera pas de la France et de l’Europe les sombres nuages mondialistes porteurs des dangereux ouragans et tempêtes de la subversion migratoire qui menace.
C’est une impasse et une tromperie. Son projet prétendant combattre l’invasion migratoire tout en sacrifiant aux mots d’ordre paravents du mondialisme (décroissance démographique globale, nécessités écologiques planétaires), sans jamais aborder la question raciale, est parfaitement alignés sur les objectifs du judaïsme politique. Tirons la chasse !
Les nationalistes désireux malgré tout de glisser un bulletin dans une urne pourront accorder leurs suffrages à notre camarade Vincent Vauclin, président de la Dissidence, et à sa liste de « Reconquête ». Avec ses colistiers il veut faire entendre dans cette campagne « une autre voix nationale, sociale et identitaire », celle des « Gaulois réfractaires ».
Néanmoins, en tant que nationaliste héritier du combat de nos aînés – et de leur longue mémoire – nous savons que nous ne pouvons fonder notre espérance sur des sirènes électoralistes. Cette élection, qui plus est habituellement marquée par le plus fort taux d’abstention, ne servira pas à autre chose qu’à décerner le titre – provisoire – de premier parti du régime en place. Et la politique de la France ne se décide pas au Parlement de leur Union européenne mais bel et bien derrière les opaques façades d’une Commission jouet de toutes les coteries libéral-immigrationnistes.
La solution ne peut surgir qu’à l’extérieur du système et non à sa périphérie, en rupture totale avec tous ses vices, toute la pourriture qui l’articule, par la conquête des esprits et la révolution des âmes tournées vers l’avenir mais fidèles au passé.
Fidèles à notre Europe que nous ferons vivre entre camarades nationalistes le 11 mai à Paris lors de notre Forum en présence de nombreuses délégations étrangères, et fidèles à notre histoire avec le défilé nationaliste traditionnel en hommage à Jeanne d’Arc le 12 mai, auxquels nous vous convions.
Re : Alliance du CNRE (Renaud Camus) et de Karim Ouchikh aux
Elections Européennes :
« Jérusalem, ville en son entier, encore plus étroitement liée au peuple juif que Saint-Denis au peuple français » doit être le siège « de la représentation diplomatique européenne et, si possible, de la plupart des ambassades des pays membres de l’Union » (proposition 85)
Quel chutzpah ! Ils osent tout !
L’on voit où mène la création du « parlement juif européen » à Bruxelles! Il fallait s’en douter !
Et HOP! Exit les judéophiles de la course aux Européennes, incapables d’assumer les convictions de leurs candidats, face aux inquisiteurs de la police de la pensée !