L’affaire Jacqueline Sauvage a débuté en septembre 2012 pour s’achever piteusement en janvier 2016.
Revenons sur les faits.
Le 10 septembre 2012, ladite Sauvage arme un fusil de chasse et tire trois balles dans le dos de son mari qui s’effondre, tué net.
Devant les services de police, Jacqueline Sauvage va rapidement déclarer qu’elle s’est mariée à 18 ans avec Norbert Marot et qu’elle aura subi les 47 ans de vie commune comme un calvaire, son mari étant violent et abusif, envers elle comme leurs enfants.
Les trois filles de la famille vont également déposer aux services de police pour confirmer les dires de leur mère et ajouter même que leur père, outre des violences, aurait également commis des abus sexuels sur leurs personnes.
Le procès d’assises qui s’ouvre en octobre 2014 laisse découvrir des zones d’ombre importantes dans les versions de Jacqueline Sauvage et de ses filles.
Du mari violent, que chacun imaginait évidemment bien comme alcoolique et raciste, ça aurait tellement fait plaisir à nos chers médiats, ressort finalement le portrait d’un homme, certes colérique, mais menant une entreprise de transport familiale, dans laquelle travaille sa femme, son fils et ses filles.
Les employés, les voisins, et même certains membres de la famille, décrivent un homme parfois emporté et brusque, au langage fleuri, mais à aucun moment violent.
Aucun témoignage direct d’un proche ou d’un tiers ne pourra venir corroborer les allégations de violences perpétrées par Norbert Marot sur sa femme ou ses enfants.
Au contraire, là où Jacqueline Sauvage se présentait comme une femme soumise et vivant dans la terreur, certains voisins apportent une touche bien différente.
Souvent décrite comme maîtresse femme, au parcours jalonné d’insultes, voire même de gifles distribuées aux voisins qui se plaignaient de la présence de poids lourds de l’entreprise autour de leurs maisons, l’image qui ressort de l’accusée lors du procès commence à semer le doute.
La Cour d’Assise rend son verdict : le jury, composé de trois hommes et trois femmes, et le Président de la Cour d’Assise, une femme également, déclarent Jacqueline Sauvage coupable de meurtre avec préméditation, c’est-à-dire un assassinat, crime dont la sanction pénale maximale est la réclusion à perpétuité.
Jacqueline Sauvage est condamnée à 10 ans d’emprisonnement ferme, ce qui est loin de la perpétuité (mais qui la donne encore de nos jours), mais reste néanmoins une peine sanctionnant un crime que la Cour considère donc comme parfaitement constitué.
Jacqueline Sauvage fait appel de la décision, et, conformément aux règles de procédure pénale, le procès est donc rejoué, devant une autre juridiction, avec une composition différente du jury.
Cette fois, c’est un jury de cinq femmes et quatre hommes qui se pencheront sur le cas de l’accusée.
L’Avocat Général, le Procureur de la République en juridiction d’appel, une femme là encore, met à nouveau en lumière les incohérences du personnage de femme martyre et battue que se donne Jacqueline Sauvage.
Et à nouveau, la Cour d’Assise déclare l’accusée coupable et confirme la condamnation de dix ans prononcée en première instance.
Ce procès d’appel s’achève en décembre 2015.
Très vite, des mouvements de soutien féministo-bien pensants se créent pour contester cette décision, alors qu’aucun pourvoi en cassation n’est formé contre l’arrêt de la Cour d’Appel.
Des pétitions sont lancées par ces mouvements pour demander, voire exiger, une grâce présidentielle.
Des manifestations énonçant une justice patriarcale son organisées. Justice tellement patriarcale qu’elle fut rendue par une majorité de femmes…
Un matin, écoutant RMC, une des séides de ces mouvements féministes était invitée par Jean-Jacques BOURDIN pour exposer les grands traits de sa pétition.
Après un lourd silence, BOURDIN, prenait un ton grave. Vous le connaissez ce ton, c’est celui qui annonce une phrase historique, quelque chose de grandiose comme aurait dit Léon Degrelle mais certainement pas pour ce genre de sujet, quelque chose qui, au final, n’aura d’historique que la poubelle dans laquelle il s’agira de le ranger plus tard.
Armé de cette solennité authentiquement républicaine, le père BOURDIN déclarait alors qu’il n’avait jamais signé de pétition de sa vie, que c’était une règle chez lui, mais que pour cette affaire, il le ferait, lui Jean-Jacques BOURDIN, ce grand juriste devant l’éternel, cette incarnation radiophonique de la Cour de Cassation.
Le mois de janvier devait confirmer la gravité de cette affaire : le 31 janvier 2016, François HOLLANDE accordait une grâce présidentielle à Jacqueline SAUVAGE.
Alors, évidemment, comme François HOLLANDE a beaucoup de difficulté avec les décisions tranchées, c’est une grâce partielle qu’il a accordée. Cela veut dire qu’il a juste gracié Jacqueline SAUVAGE de la peine de prison restante et de la peine de sûreté. En aucun cas, cela annule le verdict de culpabilité de la meurtrière (oui, on peut continuer à l’appeler ainsi).
Entre-temps, il y a même eu un député des Républicains, Valérie BOYER, qui a déposé une proposition de loi visant à élargir la notion de légitime défense. Pour résumer, le genre de loi qui pourrait permettre à Madame de tirer trois coups de fusil dans le dos à son mari parce qu’il n’a pas aimé le repas…
La précédente grâce partielle qui avait fait du bruit fut celle octroyée à l’assassin Omar Raddad, coupable d’avoir poignardé à mort son employeur (grâce qui avait été accordée suite à une insistance particulière du Roi du Maroc, soit dit en passant).
Pour chacune de ces grâces, c’est un battage médiatique incessant, savamment orchestré par les groupes de pressions habituels, de l’extrême gauche aux féministes, en passant par les associations anti-racistes voire d’un Etat étranger, qui est parvenu à faire fléchir le pouvoir exécutif au détriment d’une décision judiciaire définitive.
On se doute bien que, dans le cas, par exemple de René GALINIER, simple retraité faisant feu sur des cambrioleurs, dans le respect du cadre de la légitime défense des biens, aucune grâce n’a été, et ne sera, accordée par notre cher président. De même dans le cadre des bijoutiers tirant sur leurs braqueurs armés.
Non, bien sûr, aucune grâce, parce que, dans ces cas là, on ne se retrouve pas « face à une situation humaine exceptionnelle » comme il a été précisé dans le texte de la grâce partielle de la meurtrière SAUVAGE.
François HOLLANDE, tout comme Jacques CHIRAC, vingt ans auparavant, sacrifie donc les sacro-saintes valeurs républicaines sur l’autel de l’intérêt étranger pour l’un, ou électoraliste pour l’autre. Parce qu’il faut bien leur dire, quand même, que la séparation entre le pouvoir exécutif et judiciaire est écrit noir sur blanc dans leur constitution, et que la valeur fondamentale de cette république c’est que, justement, le pouvoir politique n’a pas à s’immiscer dans le pouvoir judiciaire.
Nous autres, nationalistes, ne sommes pas dupes de ce fait, bien sûr, et les lourdes condamnations régulièrement assénés aux mouvements politiques de la Droite Nationale, nous rassurent bien sur ce point : leurs valeurs républicaines sont avant tout la protection et la promotion de l’étranger au détriment de la Patrie, la destruction de la Famille et de la justice et l’annihilation méthodique de nos Travailleurs.
Que tous ces artisans de la déchéance n’oublient pas que si nous n’avons pas encore les moyens, nous avons la mémoire.
H. LEROY
« Chicago » est un film musical sorti en 2002 par Miramax (Disney). Les meurtrières Roxie Hart (qui a tué son amant, pere de cinq enfants) et Velma Kelly (qui a tué son mari et sa sœur) sont prêtes à tout pour éviter la peine capitale et devenir célèbres. Aidées par un brillant avocat, elles vont enchaîner les coup bas pour parvenir à leurs fins.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_(film,_2002)
Natalie Portman est juste une mère juive normale. Elle avait deja joué une mère dépressive dans son premier film tourné en Israël.
http://fr.timesofisrael.com/natalie-portman-est-juste-une-mere-juive-normale/