Très souvent, les gens évaluent la Légion étrangère à travers le prisme de leur vision de la vie moderne et de leurs propres critères d’évaluation du monde qui les entoure. Cette évaluation prend souvent la forme d’incompréhensions et d’images stéréotypées.
Pour bien comprendre la Légion étrangère, il faut vivre avec elle et avec les hommes qui la composent, vivre avec elle des moments d’existence commune dans les casernes, les bivouacs, les exercices militaires, les manœuvres, les cérémonies militaires et les échanges dans les cantines ou clubs régimentaires.
Pour compléter le tout, il faut connaître toutes ses traditions, voir ses actions de solidarité envers les actifs et anciens combattants.
La Légion n’oublie jamais les siens
Quelqu’un qui ne l’a pas vu, qui ne l’a pas vécu, se trompera certainement dans son appréciation, d’autant plus qu’il y a tellement de rumeurs, de stéréotypes ridicules et de calomnies sur la Légion étrangère qu’il est difficile pour certains de s’y retrouver.
« Legio Patria Nostra » (LPN) ou « Honneur et Fidélité » ne sont pas des slogans vides, mais des mots profonds qui coulent du cœur de chaque légionnaire.
Légionnaire un jour, légionnaire toujours.
Illustration vidéo : Ukraine – Frères d’armes
Un soldat de Wagner, au service des Russes et ancien de la Légion étrangère française rend hommage à son ennemi Yevgeny Kulik lui aussi ancien de la Légion qui a été tué sur le territoire du Donbass dans les rangs de l’armée ukrainienne.
Seule la guerre, malgré ses horreurs, peut générer des actes d’une telle grandeur et d’une telle noblesse d’âme. On voit aussi la force et la cohésion interne de ce corps d’exception que constitue la légion étrangère qui a servi de modèle dans le monde entier.
Respect !
Croyez-vous vraiment que le général commandant la Légion étrangère a pris son téléphone pour appeler Prigozhin prendre des nouvelles d’un déserteur?
Êtes-vous bien sur que celui qui est mis en scène en rendant hommage est un ancien légionnaire?
Gardons notre esprit critique et ne tombons pas dans la désinformation des uns comme les autres.
« il faut connaitre la Légion Etrangère »!! Il semble donc monsieur Benedetti que vous ayez quelques la lacunes ou omission.
Un déserteur – pour quelque raison que ce soit – reste un déserteur autrement dit quelqu’un qui a rompu son contrat et, par là même, bafoué l’honneur de la Légion.
Un déserteur n’est plus légionnaire et on n’a plus à lui rendre honneur.
Je suis ancien légionnaire, sûrement d’une époque révolue mais qui avait pour première devise l’Honneur effectivement…et la Fidèlité.
Or dans votre exemple ce n’est le cas ni pour l’un, ni pour l’autre.
Les temps changent!!!!!Matricule 140.005 du 2.ème R.E.I.
Où voyez-vous qu’un des ces légionnaires ou les deux soient des déserteurs ? L’un et l’autre peuvent parfaitement être en règle de leurs obligations vis-à-vis de la Légion et être retournés dans leurs patries originelles pour y accomplir leur devoir. Mais sans avoir oublié la fraternité d’armes qui les unissaient au sein de la Légion.