Excédés par la présence d’envahisseurs dans leur ville, des Calaisiens ont décidé de « faire la police eux-mêmes » et d’empêcher les distributions de
Des français reniés tentent de leur apporter le minimum vital – repas, vêtements, couvertures – aux envahisseurs, de plus en plus nombreux aux abords de l’ancienne bidon ville. Mais les autorités, la mairie, et les Calaisiens eux-mêmes, ne l’entendent pas de cette oreille.
La tension est telle que lundi dernier, ce sont les riverains d’un quartier résidentiel qui ont empêché la distribution de repas aux envahisseurs par les associations, sur un parking voisin.
Gérald, l’un de ces habitants, ne voulait pas les voir « salir le trottoir ». « On a fait la police nous-mêmes, et on a carrément bloqué le parking. La distribution de repas était interdite, alors on n’a pas laissé faire », tempête-t-il. « Depuis ce temps-là, on est tranquilles. »
Ces distributions de repas ne sont tolérées que deux heures par jour par la préfecture, sur un seul site. Les envahisseurs disent vivre sous la pression constante de la police. « Ils nous poursuivent tous, partout, et ils interrompent les distributions de nourriture. Ça me rend très amer « , raconte l’un d’eux.
Les autorités semblent bien décidées à dissuader les arrivées de nouveaux envahisseurs. 150 policiers arriveront bientôt en renfort à Calais.
Le retour sur Calais des envahisseurs était prévisible, es forces de l’ordre qui avaient procédé à l’évacuation des camps le savaient …