Il a suffi que Gaël Giraud, l’économiste français et directeur de recherche au CNRS, affirme que le président français Emmanuel Macron est « sous la coupe de Rothschild », et qu’il est « son porte-flingue » pour se faire lyncher.
Et pour cause, David de Rothschild dont il est question est un banquier français issue d’une famille juive. Il dirige les banques Rothschild & Cie et NM Rothschild & Sons depuis leur réunion en 2003 au sein de l’entité Groupe Rothschild. Avant de la léguer à son fils. Membre du conseil d’administration du groupe Casino, un groupe français du secteur de la grande distribution, il se concentre sur la holding de contrôle familial, Paris Orléans, qu’il avait créé après la nationalisation des banques en France lors de l’avènement de la gauche dans les années 80 du siècle dernier. Elle était alors devenue l’une des principales banques d’affaires françaises.
« David de Rothschild a un grand projet qu’on pourrait dire eschatologique, qui vise la fin des temps », a affirmé M. Giraud qui est un spécialiste en économie mathématique lors d’un débat le 27 octobre, animé par la chaine internet Thinkerview. Selon lui, ce projet consiste en « la privatisation absolue du monde et la ‘médiocrisation’ de l’État de manière à ce que le traumatisme des nationalisations de 81 ne soit plus possible ».
Directement après son intervention, ce prêtre jésuite qui été économiste en chef de l’Agence française de développement (AFD) de 2015 à 2019, a été accusé de complotisme et de tenir des propos qui « renvoient à des références antisémites ».
« Le père jésuite Gaël Giraud morigéné par son ordre », a titré le site Riposte catholique, le 29 octobre.
« La Province jésuite d’Europe occidentale francophone a pris connaissance des propos tenus par le P. Gaël Giraud sj dans une interview diffusée le 23 octobre par le site Thinkerview concernant les liens entre M. Emmanuel Macron et M. David de Rothschild. Elle tient à faire savoir qu’elle condamne ces propos outranciers. Par ailleurs, les mots utilisés renvoient à des références antisémites qu’elle condamne fermement. L’urgence climatique et la dénonciation des excès du libéralisme économique ne sauraient justifier de tels propos ».
Conspiracy Watch s’était auparavant emparée de cette affaire, découpant et diffusant le passage où l’économiste français parle de Rotschild, condamnant « le nouveau dérapage conspirationniste de @GaelGiraud_CNRS », laissant le champ libre à ses abonnés sur Twitter de lyncher cette personnalité.
Quelques voix dissonantes se sont interrogées : « Pourquoi antisémitisme ? Il est interdit de critiquer UN juif ou les actions d’UN juif… en quoi cela veut dire qu’on critique l’ensemble des juifs ??? »
En Occident, plus que critiquer l’ensemble des juifs, il suffit de simplement parler du pouvoir (politique, économique, médiatique…) dont disposent certaines personnalités juives richissimes ou influentes de par le monde pour être taxé d’antisémitisme.
Mais enfin ! Vous n’avez pas compris où se situe le problème ?
Gaël Giraud est un mauvais républicain. C’est évident ! C’est d’ailleurs quelqu’un qui s’y connait en République, Edmond de Rothschild en personne, qui nous a expliqué aussi clairement que possible, dans le n° 775 de la revue « Entreprise » du 18 juillet 1970, en page 64, deuxième colonne, en quoi consiste la République et quels sont ses objectifs :
« LE VERROU QU’IL FAUT FAIRE SAUTER, A PRESENT, C’EST LA NATION ! ET PAR LA NOTRE CONCEPTION DE LA REPUBLIQUE »
Et quant à ce que vous nommez « les voix dissonantes » qui s’étonnent qu’on ne puisse critiquer un juif, laissons la réponse à l’écrivain américain Kevin Alfred Storm :
« POUR SAVOIR QUI VOUS DIRIGE VRAIMENT, IL SUFFIT DE REGARDER CEUX QUE VOUS NE POUVEZ CRITIQUER ».
Et n’allez surtout pas m’accuser d’antisémitisme ! Je ne site jamais les nazis, anciens, néos, cryptos ou autres. Oh les vilains !
C’est au contraire avec la plus grande considération pour leur crédibilité lorsqu’ils parlent d’eux-mêmes et de leurs projets que je m’astreins à ne citer que des juifs et parmi les moins contestés.
Par exemple l’excellent Jacques Attali s’exprimant sur la chaine Public Sénat, le 16 février 2010 :
« ON PEUT REVER DE JERUSALEM DEVENANT CAPITALE DE LA PLANETE, QUI SERA UN JOUR UNIFIEE AUTOUR D’UN GOUVERNEMENT MONDIAL. C’EST UN JOLI LIEU POUR UN GOUVERNEMENT MONDIAL »
C’est pas moi qui l’dit, m’sieur de la censure… C’est Jacques Attali !
Concernant l’auteur américain, j’ai fait une erreur que vous pouvez corriger, il se nomme en fait STROM et non Storm !