Quelques jours après la tentative d’incendie d’une synagogue à la Grande Motte, il est indispensable de poser, sans tricher avec la réalité, sans utiliser le prisme déformant du politiquement correct, les questions qu’appelle ce grave fait divers terroriste.
Il n’y a heureusement eu que peu de dégâts.
Nos pensées vont évidemment d’abord vers la victime, ce policier municipal, intervenu sur les lieux et blessé, heureusement sans gravité, par les incendies.
Même si comparaison n’est pas raison, ces attaques anti-juives nous rappellent les attentats perpétrés contre des intérêts sud-africains par les ennemis de l’apartheid, entre les années 1960 et la prise de pouvoir par l’ANC.
Des situations perçues comme injustes produisant les mêmes effets, nous affirmerons, sans grand risque d’erreur, que la suppression de leur cause entraînera la cessation de ces actes de violence : ainsi, l’instauration d’un État palestinien, sur tout le territoire de l’ancien mandat britannique, avec égalité des droits entre tous ses citoyens, sans distinction de religion, retour des exilés palestiniens et création d’un statut protégé international pour les Lieux-Saints, juifs, chrétiens et musulmans, mettra certainement fin à ce climat délétère.
Certains nous feront observer qu’il n’y aura pas, sur ce territoire, assez de place pour tous. Nous en convenons volontiers : Monsieur Rodislav Goldstein, dirigeant de l’Oblast autonome juif du Birobidjan, a proposé d’y accueillir les réfugiés du conflit israélo-palestinien. Il s’agit d’une solution à envisager sérieusement, même si elle exigera une normalisation des relations avec la Fédération de Russie.
Une autre des cause de ces attentats anti-juifs réside dans le traitement particulièrement partial qui est fait du conflit en Palestine occupée, tant par la presse des régimes occidentaux que par les autorités qui y détiennent le pouvoir, tout particulièrement en France.
Il y a, dans l’esprit des Français, toujours eu une part de conscience profonde des situations d’injustice, et une propension à vouloir mettre fin à celles-ci. Cela a entraîné la conquête de l’Algérie, en 1830, pour mettre fin à une piraterie maritime endémique et esclavagiste, ou encore, en 1860, l’intervention du Second Empire pour protéger les minorités chrétiennes victimes de violences en Syrie et dans l’actuel Liban. La mauvaise foi criante du pouvoir en place et de sa presse, qui minimisent par tous les moyens possibles les souffrances des Palestiniens et justifient ainsi la politique génocidaire du gouvernement israélien, choque plus qu’il n’est admis les consciences, au travers de toute la population.
Il y a enfin, comme dernière véritable cause de ces violences, qui tendent à se banaliser sur le territoire français, le réel sentiment de solidarité religieuse d’une partie de la population, pour laquelle l’appartenance à l’Oumma, à l’islam, commune avec les Palestiniens, prime sur toute autre considération.
L’exemple du conflit passé en Afrique du sud mérite à nouveau d’être rappelé, puisqu’à l’époque, seuls les pays où vivait une importante communauté noire ont connu des attaques contre les intérêts de l’ancienne Union sud-africaine.
Les solidarités ethniques et religieuses sont naturelles et ne peuvent être balayées au nom d’un rêve mondialiste devenu cauchemar.
Nos immigrés et fils d’immigrés issus d’une culture totalement différente de la nôtre, même installés en France, ne renonceront jamais à ces liens privilégiés et il paraît bien plus respectueux pour leur identité d’envisager la mise en place d’une politique de remigration, qui n’a rien d’impossible, que celle d’une assimilation forcée aux résultats bien incertains.
Mais ces quelques réflexions de bon sens ne pourront hélas pas être prises en compte sans des changement politiques radicaux.
Aujourd’hui plus que jamais, la révolution nationale est une nécessité !
Etant bien entendu que la sécurité des Français ne passe pas ni principalement ni nécessairement par « leur » sécurité.
Je partage beaucoup de points de cette analyse.
L’auteur de cette analyse semble mettre le soutien au peuple palestinien sur le compte de la solidarité ethnique religieuse, or beaucoup de soutiens viennent de personnes, qui n’ont aucune affinités ethniques ou religieuse avec les Palestiniens, ( parmi lesquels beaucoup de chrétiens) mais qui s’indignent des atrocités qui se déroulent en Palestine et sur la bande de Gaza.
Autres points, les incendies d’églises et de mosquées ne suscitent autant d’émotion et de mobilisation médiatique et politique.
J’ai regardé diverses vidéos sur Tik Tok, aucune trace de cet incendie. Des témoignages font seulement état d’un incendie de voiture devant l’entrée d’un immeuble situé en face de cette synagogue. Des personnes ont même téléphoné avec beaucoup de difficulté à le joindre, au maire de cette commune. Celui-ci a semblé très vague concernant les faits, tout en maintenant cette affirmation concernant l’incendie de la synagogue.