Poutine s’est adressé ce soir durant une heure aux nations russes et ukrainiennes. Il a déploré l’éloignement progressif de l’Ukraine de la Russie suite à son indépendance de l’URSS dans les années 1990, malgré l’aide matérielle fournie par la Russie. Il a rappelé que l’Ukraine avait discriminé les minorités russophones de l’Est et n’a cessé d’agresser militairement ces populations depuis 2014, en violation des accords de Minsk.
Il a également constaté que l’OTAN n’était pas un partenaire fiable, avançant vers l’Est malgré les promesses et déployant des armements offensifs (dont des missiles pouvant pulvériser les villes russes jusqu’à l’Oural) alors qu’elle prétend être une alliance défensive. Les gouvernements ukrainiens depuis 2014 sont entraînés par les Occidentaux dans une spirale antirusse et accueilleraient désormais des milliers de soldats de l’OTAN d’après Poutine.
Dès lors, la conclusion s’impose : les accords de Minsk sont caducs, et, pour protéger les populations russophones du Donbass, Poutine a annoncé que la Russie reconnaîtrait les républiques de Donetsk et Lougansk, ce qu’il a fait dans la foulée, signant avec les dirigeants de ces deux entités, dans une mise en scène solennelle, un traité de reconnaissance et d’amitié. Et le maître du Kremlin a annoncé dans la foulée envoyer les forces armées russes pénétrer dans le Donbass pour sécuriser la région.
Beaucoup s’attendaient à l’irruption d’une colonne de blindés sur Kiev. Poutine se contente de signer un traité et d’adopter une position militaire défensive.
Quand on voit les scènes de liesse dans le Donbass, où des drapeaux russes sont déployés dans les rues illuminées par les feux d’artifice, on a du mal prendre au sérieux un Macron qui déclare ce soir qu’il s’agit d’une « atteinte à la souveraineté de l’Ukraine »…
La stratégie pour les judéo-démocraties est toujours la même : exciter un petit État contre son puissant voisin ennemi des démocraties, fermer les yeux sur les persécutions que cet État organise contre les minorités ethniques du voisin, lui promettre son soutien inconditionnel en cas de conflit. C’est ce qui s’est passé en 1939 en Pologne et en 2008 en Géorgie.
Heureusement, Poutine, judoka et juriste de formation, sait se contrôler face aux provocations, et règle les problèmes par la négociation ou par une démonstration de force ajustée et limitée quand il le faut.
Il s’agit, avec les folles démocraties occidentales, d’un jeu à haut risque mais il est impressionnant de voir les succès diplomatiques engrangés jusqu’ici par Poutine. Espérons que ce nouvel état des choses aboutisse à l’amélioration de la sécurité et des conditions de vie des habitants du Donbass.
Le vrai décryptage aurait été de nous prévenir que la Russie allait reconnaître les deux républiques et y amener son armée.
Reste que c’est une excellente nouvelle, une partie semble débuter, on va voir ce que l’Otan inclusive, transgenre et féminisée, va avoir à répondre.
C’est une excellente nouvelle. Poutine est toujours présenté comme un sans coeur par bon nombres de médias francais, alors qu’il est sûrement plus dévoué à son pays, que nos chefs d’états des ces 10 dernière années.
Et son ministre qui n’osait pas lui dire que lui était pour l’indépendance de ces états, il avait peur de se prendre une balle. Mais si l’avis de son ministre n’avait pas compté, ils ne se serait pas fait chier à le lui demander. Poutine ne fait jamais les choses pour rien.
C’est une excellent nouvelle, la guerre entre les mondialistes et les nationalistes bat son plein, la fin de la bataille est proche, le libéralisme woke, le dernier avatar du judaïsme politique tire à sa fin. Quel sera son prochain masque ? Voilà la question mon cher Watson…