De renoncements en reniements, ou va le Rassemblement national ?
Créé en 1972, l’ex-Front national était au départ, la plateforme électorale du mouvement “Ordre Nouveau”. Suite à la dissolution de celui-ci, le FN devint alors le principal parti de l’opposition nationale. Rassemblant toutes les chapelles de l’extrême droite; des combattants du front de l’est, à ceux pour l’Algérie française, le parti de la Flamme était avant tout; Patriote, souverainiste, et défendant la préférence nationale.
Qu’en reste t-il aujourd’hui?
Aligné sur le politiquement correct, dédiabolisé, vidé de ses cadres et militants les plus aguerris, il n’est plus qu’un fan club pour son leader suprême; Marine Le Pen.
Philippot, son ancien gourou, l’avait pourtant convaincu qu’il fallait impérativement se séparer de la monnaie unique, et briser les chaînes de cette prison, qu’est l’Union Européenne.
Mais, l’échec de 2017 à la présidentielle, dû principalement à son comportement suffisant et ridicule lors du débat du 2e tour, l’a convaincue de renoncer à cette ligne politique.
Une fois Philippot poussé à la démission, elle a immédiatement changé de discours. Ainsi, dans son tout nouveau programme, (manifeste pour l’alliance européenne), elle veut désormais que la France reste dans l’UE, et espère avec ses alliés, la changer de l’intérieur…
Le retournement de veste n’était alors connu que chez nos adversaires politiques, c’est désormais chose faite au RN !
Cela va t-il pour autant, convaincre de nouveaux électeurs?
À force de vouloir s’adresser à tout le monde, on finit par ne s’adresser à plus personne.
Peut-on encore s’affirmer “patriote” lorsqu’on a le même programme que Les Républicains?
Peut-on encore prétendre à incarner l’opposition, lorsqu’on brade ses idées ?
La stratégie a ses limites.
À force de se renier, le RN perdra sa base électorale et un jour disparaîtra au profit d’un mouvement plus radical.
N’est-ce pas d’ailleurs le moment de proposer une alternative à cette mascarade, à ce trompe-couillon qu’est devenu l’ex FN ?
Certes, les élections ne doivent pas être une fin en soi, car on voit, combien elles corrompent les esprits et les âmes.
Néanmoins, c’est aussi un moyen de faire connaître nos propositions pour le redressement national qui adviendra un jour, tôt ou tard.
Soyons les soldats de nos idées, toujours debout pour défendre notre France éternelle.
Quoiqu’il en soit, elle ne renaîtra pas le 26 mai, en votant pour le Reniement National. Mais, à force de travail militant, en préparant la véritable alternative.
Car, quand tombera l’oligarchie corrompue qui nous gouverne, nous serons là pour incarner la relève.
François Le Franc
Jean-Marie Le Pen n’a jamais voulu prendre le pouvoir. il voulait seulement s’enrichir. sa fortune actuelle dépasse les 40 millions d’euro. il a exploité des cons comme moi, qui lui ont donné beaucoup d’argent. je suis pauvre. des gens riches lui ont donné des sommes importantes. si les élections permettaient de transformer la société, il y a longtemps qu’elles auraient été supprimées. « les gilets jaunes » l’ont bien compris. ils obtiendront peu de choses parce que la France est un pays totalement ruiné par les Juifs. défilez avec « les gilets jaunes ». le pouvoir du Juif homosexuel Macron est très faible. le chômage est très important. Macron fait venir des « migrants » pour détruire notre Patrie. la lutte contre Macron et les Juifs doit être impitoyable.
En politique – s u r t o u t – on ne se relève jamais d’un agenouillement. Plutôt que de se passer la main dans les cheveux, la donzelle ferait bien de revoir ses classiques. Ces comparses qui se servent la soupe… c’est d’un ennuyeux!
Je comprends votre colère contre Jean-Marie LE PEN. Néanmoins, il aura aidé à faire passer, pas mal de nos idées, de l’ombre à la lumière. Le Front national des années 70 et 80 était un mouvement sans concession qui arrivait pourtant à regrouper des sensibilités très différentes (catholiques traditionalistes païens neo-fascistes etc..). Il fonctionnait tel un faisceau, tel un aimant qui attirait les plus modérés aux plus radicaux. Marine Le Pen ne croit pas aux idées, ni aux courants de pensées. C’est une opportuniste, une populiste de la pire espèce. Rien à voir avec son père, qui aura réussi à rassembler notre camp, et à incarner le leadership pendant des décennies. Certes, il aura accepté le jeu démocratique et se sera sans doute enrichi de la sorte. Peu importe, aujourd’hui, nous devons penser à un autre projet, à une nouvelle structure pour nous permettre de rebondir, pour ne pas sombrer avec le RN (le Titanic de Nanterre), ceci afin d’incarner le nationalisme du XXIe SC.