Les résultats de dimanche dernier ont permis de qualifier pour le second tour le candidat de l’oligarchie mondialiste qui arrive largement en tête, et la candidate du néo-Front National, reniée jusqu’à l’absurde.
Entre ces deux personnages aussi subversifs l’un que l’autre, comme nous le disions la semaine dernière, nous choisissons de ne pas choisir. Cette prise de position n’est pas majoritaire au sein du camp National, mais nous l’assumons envers et contre tout. Nous n’avons pas l’habitude de nous renier pour glaner quelques lecteurs supplémentaires. Il n’en demeure pas moins que ce choix nécessite quelques explications.
Voter Macron ? Pas question !
Cet homme, inconnu du grand public il y a encore 3 ans, participe de longue date à la destruction de la France et à sa soumission au parti de l’étranger. D’abord obscur conseiller de l’infâme Sarközy, il a très vite retourné sa veste en 2012 lorsqu’il a senti le vent de la victoire tourner en faveur de Hollande, qui, en bon politicien, l’a opportunément nommé Secrétaire Général adjoint de l’Élysée, chargé de la politique économique. Arrivent les débâcles électorales de mars et mai 2014, l’occasion pour Valls de se hisser au sommet du gouvernement et de nommer dans la foulée le même Macron Ministre de l’économie en août. Celui-ci va s’illustrer par des provocations répétées contre le monde du travail qu’il méprise, en bon banquier et agent de la finance internationale, contre l’appareil socialiste qui lui reproche d’assumer son libéralisme débridé, contre le chef de l’État, allant même jusqu’à créer un mouvement politique concurrent tout en étant au gouvernement ! Et summum de la trahison, se présenter à l’élection présidentielle contre le même Président à qui il doit tout ! De quoi achever de décrédibiliser un pouvoir déjà à l’agonie.
La campagne de Macron ? Une succession ininterrompue d’insultes contre la France ! Après avoir déclaré que la colonisation était un crime contre l’humanité dans un élan de repentance frénétique, il annonce à la surprise générale que la culture française n’existe pas ! Nous n’aurons pas la mesquinerie d’évoquer sa scandaleuse sortie contre les ouvriers mais nous n’en pensons pas moins. En résumé, à ceux qui pensent qu’une mandature Macron permettrait aux nationalistes non reniés que nous sommes de renforcer notre base militante, nous répondons que nous ne sommes pas disposés à nous salir les mains dans le cambouis électoral pour faire élire quelqu’un qui est viscéralement contre nous et qui mettra tout en œuvre pour coaliser les foudres du Système contre l’opposition radicale que nous représentons.
Voter Le Pen ? Mauvaise pioche.
Nous choisissons de ne pas apporter notre soutien à celle qui s’est efforcée au cours de ces 6 dernières année, d’écarter méthodiquement du Front National tous ceux qui étaient trop nationalistes à son goût de soixante-huitarde enragée. Celle qui prétend être le porte-étendard de tous les patriotes français authentiques trompe son électorat à coup de reniements permanents et de purges radicales au sein de son mouvement qui, ne lui en déplaise, compte encore un certain nombre d’éléments radicaux, qu’elle qualifie de brebis galeuses avec le respect qu’on lui connaît. Et comment soutenir une femme qui ne propose pas de revenir sur la funeste loi Fabius-Gayssot ni sur la génocidaire loi Veil ? Qui ne propose pas d’inverser les flux migratoires mais de continuer à accueillir des immigrés par centaines de milliers jusqu’à 10 000 par an en fin de mandat ? Non, décidément, le salut ne viendra pas, loin s’en faut, du néo-FN. La clique dirigeante de ce parti ne cesse par ailleurs de multiplier les appels du pied à l’électorat du néo-communiste Mélenchon, nostalgique des tristement célèbres régimes bolchéviques du XXème siècle. On est loin de Jean-Marie Le Pen qui cite Brasillach dans ses meetings ! Comment accorder une confiance quelconque à des individus tous plus corrompus les uns que les autres qui n’hésitent pas pour autant à s’attribuer le beau slogan « tête haute et mains propres » ?
Enfin, comme si tout cela ne suffisait pas, le lobby LGBT qui œuvre à la dissolution du mouvement national n’a cessé au cours de ces dernières années de gagner en influence au sein du Front National. Qui sème les vents de la dédiabolisation récolte la tempête de l’humiliation permanente ! Nous n’évoquerons pas cette fois-ci les (trop) nombreuses capitulations face aux forces de l’anti-France qui ne sont pourtant pas plus qu’hier enclines à soutenir la Le Pen et qui tentent même de lui faire barrage. Toutes ces raisons annulent à nos yeux toute éventualité de vote en sa faveur, d’autant plus que l’issue du scrutin est désormais connue de tous. Aucune raison donc de se compromettre dans l’engrenage infernal de l’escroquerie démocratique. Si nous pouvons comprendre que des nationalistes votent pour la Le Pen dans une stratégie de mesure quantitative de la colère qui s’exprime légitimement, nous ne considérerons pas sa très éventuelle victoire comme une bonne nouvelle, ni comme le début d’une renaissance nationale. De la même manière que nous refusons la lutte des classes, nous refusons la querelle des urnes. Le combat que nous menons est bien assez difficile pour que nous nous épargnions des gué-guerres stériles dans nos rangs pour des questions aussi secondaires que la question électorale.
Nous choisissons donc l’abstention et recommandons à tous les patriotes français non reniés de nous suivre dans cette démarche de salut public, car le combat politique ne se résume pas à cette tragique comédie répétée jusqu’à la nausée tous les 5 ans et dont on sait qu’elle ne mène nulle part, sinon au chaos. Il importe de se mobiliser et de lancer un signal fort à cette caste oligarchique en lui montrant que nous ne sommes pas dupes quant à l’illégitimité de son pouvoir ! Leur Ripoublique ne tient plus que par la mobilisation consentie des électeurs et elle en a conscience, d’où la recrudescence de la répression constatée ces cinq dernières années. Portons-lui le coup de grâce !
En avant la victoire ! Hauts les cœurs !
Gilles Finchelstein, Daniel Cohen, Laurent Azoulai, Pervenche Beres, Gerard Lindeperg, Laurent Cohen, et leurs amis, votent Macron.
https://jean-jaures.org/blog/declaration-de-la-fondation-jean-jaures-votez-pour-emmanuel-macron
La vice-batonniere de Paris, Dominique Attias, aussi.
http://www.lemonde.fr/libertes-surveillees/article/2017/05/01/l-appel-des-avocats-a-voter-emmanuel-macron-contre-le-front-national_5120564_5109455.html
Audrey Azoulay … itou !
http://www.lefigaro.fr/culture/2017/05/01/03004-20170501ARTFIG00135-audrey-azoulay-appelle-a-un-vote-de-resistance-culturelle-contre-le-fn.php
Le ministre allemand des Affaires etrangeres aggrave son cas.
https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/144042-170430-des-propos-du-ministre-allemand-des-ae-sur-la-shoah-suscitent-la-polemique
Ilan vient de Paris : « On est en contact avec les Renseignements généraux en France et les autorités communautaires(…) mais rester dans le cadre légal n’est pas forcément le meilleur moyen pour combattre les antisémites. »
http://fr.timesofisrael.com/pour-lutter-contre-lantisemitisme-sur-la-toile-de-jeunes-cerveaux-de-la-culture-high-tech-planchent-ensemble/