Des présupposés à l’opposé des intérêts européens
« Nous n’avons plus d’alibi. L’Union européenne n’a plus d’alibi, les États membres n’ont plus d’alibi. Les tragédies de ces derniers jours, de ces derniers mois, de ces dernières années, c’en est trop. On a besoin de mesures immédiates de la part de l’UE et des États membres »,
a déclaré Federica Mogherini, qui occupe les fonctions dont les destructeurs des nations voudraient qu’elles soient celles de ministre européiste des Affaires étrangères.
Elle a annoncé qu’elle demanderait le renforcement de l’opération Triton, officiellement une mission de surveillance qui n’est en réalité utilisée que pour récupérer les centaines de milliers d’étrangers qui se lancent à l’assaut de l’Europe. Elle veut encore une « meilleure » (sic) répartition des envahisseurs dans les différents pays de l’Union européenne (UE), alors même que nombre d’entre eux ont déjà plus que dépassé le seuil du tolérable.
« La responsabilité de Bruxelles est de donner une impulsion politique »,
a précisé la dirigeante européiste, qui a commencé sa carrière au sein du très stalinien Parti communiste italien dans les années 1980.
« Il n’y a pas de solution facile, de solution magique. Mais nous avons la responsabilité d’agir ensemble, de façon cohérente […] une obligation morale. C’est notre intérêt, notre crédibilité […] l’Union européenne a été construite autour de valeurs comme la protection des droits de l’Homme »
a-t-elle ajouté. Elle ne parlait pas des droits de l’Homme blanc à vivre libre, indépendant et heureux sur sa terre.
Dix actions « immédiates »
« Nous devons prendre des mesures directes, pratiques et substantielles. Si nous n’agissons pas maintenant la crise va prendre des proportions dangereuses dans les mois qui viennent »,
a ajouté hier le commissaire européen Dimitris Avramopoulos avant que l’UE n’annonce dix mesurettes.
Ce nouveau « plan » est censé faire face à un phénomène contre lequel la même UE n’a, durant des années, ni voulu, ni pu, ni su s’opposer. Ce plan d’actions « immédiates » prévoit le doublement des moyens de l’opération Triton par l’agence Frontex. Les Européens seront rackettés deux fois plus pour contribuer à leur propre invasion, Triton étant notamment responsable des « sauvetages » des étrangers violant nos frontières.
Les autorités européistes ont annoncé leur volonté de vouloir attaquer les trafiquants en capturant de façon « systématique » ou en détruisant les navires utilisés les passeurs. Il prévoit aussi l’envoi dans tous les pays européens des violeurs de frontières.
Il doit désormais être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE qui se réunissent jeudi lors d’un sommet extraordinaire à Bruxelles.
Si de nombreux gouvernements sont déjà prêts à toutes les trahisons aux ordres de l’UE, ce n’est pas le cas de tous. En Autriche, le ministre des Affaires étrangères Sebastian Kurz en appelé à l’Organisation des Nations unies (ONU) pour résoudre le problème non pas en Europe, mais sur les terres d’origine des « migrants ».
« Nous devons éviter ces voyages de la mort en Méditerranée en les empêchant en premier lieu de partir. Il nous faut des centres d’asile en Afrique du Nord »,
a-t-il déclaré.