Si, pendant que la France croule sous le chômage, l’invasion et la criminalité, François Hollande annonce des lois contre le « racisme » et « l’antisémitisme », Manuel Valls continue lui à se promener à travers le monde. En fin de semaine dernière, c’est au Japon que Manuel Valls s’est rendu, sans véritable raison, sans qu’aucun contrat ne soit annoncé. Probablement pour le seul plaisir d’y être traité en futur chef d’État qu’il se voit déjà.
Dès samedi, il partira à nouveau parcourir la planète pour plusieurs milliers de kilomètres en avion et accompagné d’une forte délégation – sans doute un hommage à la « Cop21 » –, en Égypte, en Jordanie et aussi en Arabie séoudite. Cet âne damné de l’État criminel d’Israël aura l’occasion de défendre, notamment en Égypte et en Arabie séoudite, l’entité sioniste dont s’accommodent parfaitement les deux dictatures, laissant, au mieux, les Palestiniens être dépossédés de leur pays, aidant au pire les Israéliens à commettre leurs forfaits. Tout spécialement d’ailleurs, deux ministres juifs du gouvernement d’occupation, Laurent Fabius et Jack Lang, le rejoindront pour son passage en Arabie séoudite.
Y évoqueront-ils la responsabilité des Séoudiens dans la formation de La Base (el-Qaïda) ? Dans l’établissement de l’État islamique (ÉI) ? Cela est peu probable. Il est peu plausible également qu’ils évoquent le sort d’un jeune chiite condamné à être crucifié et à pourrir en place publique pour avoir réclamé la liberté.
Ils n’évoqueront certainement pas les nombreux crimes de guerre commis par l’armée séoudienne ces dernières semaines au Yémen, et singulièrement ces derniers jours. Les Séoudiens ont assassiné plus de 150 Yéménites lors d’attaques contre deux mariages en une semaine, crimes s’ajoutant à de nombreux autres raids terroristes contre des civils, voire pour empêcher l’aide humanitaire. Bien au contraire, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian pourraient annoncer la vente de nouvelles armes aux islamistes séoudiens. Cela pourrait expliquer pourquoi le gouvernement de Manuel Valls, comme quelques autres, après avoir soutenu un texte pour créer une commission d’enquête internationale à propos de ces crimes terroristes, a lâchement abandonné les Pays-Bas qui ont dû retirer leur projet.
D’autres sujets devraient ne pas être abordés : celui des réfugiés syriens par exemple, que l’Arabie séoudite refuse d’accueillir quand l’Europe est envahie par plusieurs centaines de milliers d’entre eux dont ils ne partagent ni la race, ni la langue, ni la religion. Ou encore celui des persécutions contre les chrétiens : Manuel Valls, qui s’active pour que la France occupée se couvre de lieux de culte islamiste, ne se préoccupe pas du fait que la simple détention d’une Bible est interdite en Arabie séoudite.