L’alliance objective entre l’État criminel d’Israël et l’État criminel islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya), comme avec les différents groupes terroristes islamistes de la région, a conduit là la mort de Samir Kantar samedi soir. Ce cadre du Parti d’Allah (Hezbollah), mouvement chiite libanais, est mort dans un bombardement dans le secteur Damas qui a fait d’importants dégâts dans un immeuble résidentiel.
Malgré la présence de coalitions internationales et d’amis de la Syrie sur le terrain, l’État criminel d’Israël poursuit ses attaques terroristes sur le territoire syrien, n’hésitant pas à violer l’espace aérien sur plusieurs dizaines de kilomètres à l’intérieur du pays sans subir de représailles. Ni cette violation ni ce crime n’ont fait l’objet de réaction internationale, pas plus de la part de la Russie jusqu’ici que des alliés d’Israël. Ce dernier a mené des dizaines d’attaques et assassiné des dizaines de Syriens et de Libanais en lutte contre l’État islamique dans le sud de la Syrie depuis le début de la guerre. En janvier dernier, l’État criminel a tué un général iranien et plusieurs officiers, luttant dans la région contre le Front pour la victoire du peuple du Levant (Jabhat an-Nuṣrah li-Ahl ash-Shām dit Front el-Nosra), la branche syrienne La Base (el-Qaïda).
De nombreux dirigeants de l’entité terroriste se sont réjouis de cet assassinat, comme le ministre Yuval Steinitz, rappelant que le soutien objectif de l’État criminel aux terroristes islamistes est général au sein des autorités sionistes. Avec la Turquie, Israël a tout intérêt – et il s’y emploie fermement – à maintenir l’état de guerre en Syrie, quitte pour cela à favoriser les islamistes, aussi bien l’ÉI que le Front el-Nosra. Ces derniers, quoi qu’ils prétendent par ailleurs, bénéficient du soutien de Tel-Aviv, dont ils partagent à court terme les mêmes objectifs, désignant le même ennemi principal.
Un symbole de la lutte contre Israël
Samir Kantar, membre de la communauté druze, s’engagea très jeune en politique : après avoir quitté l’école à 14 ans, il fut formé dans les camps de réfugiés palestiniens. En janvier 1978, à 15 ans, il fut arrêté par la police jordanienne alors qu’il tentait de pénétrer dans les zones occupées de Palestine pour mener une action pour obtenir la libération de prisonniers. Après avoir lui-même passé onze mois derrière les barreaux, il participa peu après, en avril 1979, à un commando du Front de libération de la Palestine (El-Jabha Li-Tahrir Filastin).
L’opération avait un but similaire : prendre des otages pour obtenir la libération des prisonniers. L’attaque de Nahariya fut un échec : deux des quatre combattants palestiniens furent tués ainsi que cinq Israéliens. Grièvement blessé puis torturé selon son témoignage, il signa une confession qui permit aux juges israéliens de lui infliger une peine de prison à vie, notamment pour avoir tué un père et sa fille de quatre ans. En réalité, ces derniers ont vraisemblablement été tués lors de l’intervention inconsidérée des forces israéliennes.
« Nous avons présenté Kuntar comme un Dieu-sait-quoi – le meurtrier de Danny Haran et de sa fille, Einat. L’homme qui a fracassé la tête de l’enfant. C’est insensé. Une histoire. Un conte de fées [sic]. Il m’a dit qu’il ne l’a pas fait et je le crois. J’ai enquêté sur cet événement… et à mon avis, des éléments montrent qu’ils ont été tués par les forces de secours israéliennes. Vous pouvez l’accuser autant que le voulez, mais il est clair que ce sont les forces de secours qui ont ouvert le feu »,
a ainsi déclaré Zvi Sela, officier supérieur de la police israélienne, directeur du service de renseignement du Service des prisons d’Israël durant la détention de Samir Kantar.
Devenu un symbole des mensonges d’Israël et de l’injustice, sa réclamation fut exigée à plusieurs reprises lors d’actions commandos, comme la prise d’otages sur l’Achille Lauro italien. Hassan Nasrallah avait engagé en 2003 un bras de fer avec l’entité et obtint en 2008 sa libération avec quatre autres prisonniers, les derniers prisonniers politiques libanais en Israël.
La Syrie et le Golan
Il fut accueilli dignement au Liban par l’ensemble des communautés, le président libanais Michel Sleiman et les plus importants dirigeants politiques, ainsi que les représentants chrétiens et musulmans. En Syrie, il reçut la médaille de l’Ordre du Mérite des mains de Bachar el-Assad.
« Le président Bachar el-Assad m’a promis qu’il vous aidera. Je vous le dis : bientôt, le président Assad fera flotter le drapeau syrien sur le Golan »,
avait-il promis aux populations druzes subissant l’occupation.
L’entité sioniste l’accusait ces derniers mois d’organiser la résistance à l’occupation dans le secteur du Golan, le rendant responsable de l’attaque d’une ambulance israélienne venue récupérer un terroriste islamiste blessé. Il aurait dirigé les opérations dans le secteur depuis plusieurs mois pour le Hezbollah, qu’il avait rejoint après sa libération. Une première action contre lui par Israël avait échoué en juillet dernier ; il avait été annoncé mort à tort.
En tant que nationalistes, on doit comprendre que l’Islam est divers et que l’on doit inéluctablement s’allier à lui, même si l’on est catholique traditionaliste, notre doctrine nous impose le pragmatisme.
Au Moyen-orient c’est l’Islam qui est majoritaire répartis en deux branches celles du sunnisme : Arabie Saoudite, Qatar, Jordanie, Emirats Arabes Unis, Yémen etc.. Ainsi que trois pays chiites : l’Iran, l’Irak (aujourd’hui plongé dans le chaos) et la Syrie de Bachar Al Assad (minorité alaouite dirigeante). Hors ces derniers sont des opposants au Nouvel Ordre Mondial dont Israël qui craint cette opposition à la destruction de la résistance au mondialisme messianique incarné par l’axe Washington-Tel Aviv (capitale de la déviance sexuelle par ailleurs). Il faut donc une alliance entre les pays chrétiens d’Europe et les pays chiites face aux pays sunnites, l’Etat juif et les anglo-saxons protestants. Il faut aussi soutenir la palestine pour redonner aux légitimes autochtones tous leur droit sur leurs terres face au vol que nos gouvernants ont organisé par pure soumission au judaïsme politique dans le passé. Ne tombons donc pas dans un anti-islamisme primaire promut par des sites judéos-laïcards comme Riposte laïque ou le bloc identitaire qui veulent nous faire tomber dans le bras de nos ennemis pour ensuite mieux nous asservir.
La Vérité doit triompher pour la délivrance de notre Nation !