Le gouvernement de Kiev s’est adjoint la branche conseil de BlackRock en novembre 2022 pour déterminer la meilleure façon d’attirer l’énorme quantité de capitaux nécessaires à la « reconstruction » du pays et de l’économie ukrainienne. Puis il a également invité JP Morgan Chase à se joindre à l’effort en février de cette année en raison de son expérience sur les marchés de la dette. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a annoncé au mois de mai que le pays travaillait avec les deux groupes financiers mais aussi avec les consultants de McKinsey, pour mettre en place une « banque » qui gérera les fonds des États et des investisseurs privé internationaux.
BlackRock et JPMorgan Chase et Mc Kinsey aideront donc le pays à créer le Fonds pour le développement de l’Ukraine pour la reprise économique après la guerre. En effet la Banque mondiale a estimé en mars que l’Ukraine aurait besoin de 411 milliards de dollars pour se reconstruire.
Selon le Financial Times, ce Fonds de développement sera censé attirer des prêts à faible coût d’autres États, de donateurs et d’institutions financières internationales pour amorcer la reconstruction et crédibiliser les projets avant que les créanciers privés viennent investir dans le pays.
L’objectif serait de rendre ces opportunités attrayantes pour les fonds de pension, les investisseurs à long terme et les prêteurs, en effaçant la réputation de corruption endémique et généralisée que l’Ukraine traine et que le brouillard de la guerre n’a pu que renforcer. Alors, ce sont donc bien des contribuables des pays donateurs (dont l’Union européenne sera à n’en pas douter l’une des premières) qui amorceront la pompe…
D’ores-et-déjà, il est annoncé que la priorité sera accordée aux secteurs des infrastructures, du numérique, du climat et de l’agriculture :
« Il est particulièrement important de conseiller la nation sur les efforts visant à augmenter les investissements privés pour l’aider à reconstruire et à investir pour la croissance future dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’agriculture et la technologie ».
A noter que les deux rapaces BlackRock et JP Morgan ont indiqué que leurs prestations ne seraient pas rémunérées par l’Ukraine – en tout cas pas directement – et qu’il s’agit d’un « don » de leur part pour la reconstruction. Un « beau geste » ? Pas tout à fait ! Pour les deux groupes, le retour sur investissement se fera soit par un pourcentage sur les affaires apportées, soit mieux encore, en orientant les fonds vers des projets ou des entreprises dans lesquelles elles ont des billes évidemment. Un système vraisemblablement beaucoup plus profitable que la tarification de leurs prestations de conseil. C’est le modèle hypocrite du « charity business » inventé par les capitalistes pour redorer un peu leur image sans sacrifier les profits…
Néanmoins pour l’instant, le projet n’est qu’en phase de planification. Ce Fonds ukrainien de développement ne pourra être pleinement lancé qu’une fois les hostilités avec la Russie terminées.
Cependant, les développements préliminaires ont été présentés à la Conférence de Londres sur la reconstruction de l’Ukraine les 21 et 22 juin. Le conseil de surveillance du fonds comprendra des institutions financières internationales et ce seront des professionnels de l’investissement qui en assureront la gestion directe.
On ne doute pas qu’avec de tels rapaces financiers internationaux tels que BlackRock, JP Morgan et McKinsey, les fonds seront bien orientés vers des projets « inclusifs », « diversitaires », « climato-dingos »… qui servent de paravents dans le langage mondialiste pour instaurer partout le métissage racial, la perversion des mœurs, la destruction des corps intermédiaires traditionnels et enracinés, des économies locales…
a moins qu’avant la fin de la guerre tout ce joli monde n’ai pris un beau sarmat sur la tronche !