Après la répression des « fausses nouvelles » (fake news), Emmanuel Macron a enfourché un nouveau cheval de bataille permettant de censurer le net : l’antisémitisme. Lors du dîner du CRIF), qui s’est tenu le 20 février dernier, il avait annoncé qu’une proposition de loi pour lutter contre la haine sur Internet serait déposée « dès le mois de mai ». Une loi qui devrait imposer aux plateformes de retirer les contenus appelant à la haine « dans les meilleurs délais », de « mettre en œuvre toutes les techniques permettant de repérer l’identité » de leurs auteurs, accusant les réseaux sociaux d’attendre « des semaines ou des mois pour donner les identifiants qui permettent de lancer les procédures judiciaire ».
Macron en a donc rêvé, Poutine l’a fait !
En effet, après la loi sur l’interdiction des VPN et des anonymiseurs (serveurs intermédiaires), après la loi contraignant les moteurs de recherche à supprimer les références aux sites et informations interdites sur le territoire de la Fédération de Russie, après la loi sur la diffusion de « fausses nouvelles » introduite dans les textes réprimant les « abus de la liberté d’expression » (dont les « discours de haine »), Vladmir Poutine a promulgué le 1er mai une nouvelle loi de censure et de répression de l’anonymat sur l’internet en Russie.
Officiellement présentée au nom de la sécurité informatique, la loi contraint les opérateurs russes (fournisseurs d’accès, propriétaires de points d’échanges IXP ou des infrastructures physiques) mais également les opérateurs étrangers (propriétaires de lignes de communication traversant la frontière de la Russie) à développer sur leurs réseaux des « moyens techniques » permettant un « contrôle centralisé du trafic » pour contrer des menaces éventuelles. C’est-à-dire en se passant des serveurs situés à l’étranger.
Les défenseurs de la loi prétendent qu’elle permettra au gouvernement russe de mieux défendre les internautes contre les cyberattaques, néanmoins par la centralisation du trafic sur des serveurs géographiquement implantés dans le pays, elle sera susceptible aussi de permettre au gouvernement de déconnecter momentanément le pays de l’internet mondial ou encore d’avoir un accès à l’ensemble des informations qui transitent sur le territoire.
La loi prévoit encore un délit pour toute application de messagerie qui permettrait les échanges entre utilisateurs anonymes, et pour tout service ignorant les requêtes de la police de résilier l’accès à certains comptes anonymes spécifiques.
La Russie possède déjà un degré de contrôle sans commune mesure avec les pays d’Europe sur les « couches hautes » du cyberespace, c’est-à-dire les contenus publiés et les plateformes les hébergeant. Maintenant prendre le contrôle des « couches basses » du cyberespace, c’est-à-dire son infrastructure physique, n’est donc pas seulement une question de sécurité stratégique : c’est aussi une condition pour appliquer plus efficacement son arsenal législatif et empêcher le contournement de ses blocages.
Le contrôle et le pilotage de ces dispositions passera bien sûr par le Roskomnadzor (Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse), la nouvelle tchéka russe adaptée au monde des nouvelles technologies de la communication et de l’information.
Ces dernières années, autant derrière l’ancien rideau de fer (Russie, Chine) que dans l’ancien camp prétendument de la liberté (États-Unis, Europe), les restrictions à la liberté d’expression et la censure des communications en ligne continuent, se renforcent ou se multiplient. Il s’agit bien sûr d’empêcher la propagation de toute opinion contraire à la pensée dominante ou de vérités que les oligarchies veulent continuer à escamoter. Il ne faudrait pas que l’opinion publique, ce « monstre avec sa mobilité, sa vivacité, sa violence » ne veuille reprendre ses affaires des mains qui les lui ont confisqués.
il est stupide pour les nationalistes français de critiquer le Président russe Vladimir Poutine. l’entité sioniste voulait créer au Proche Orient de nombreux petits Etats théocratiques, pour justifier l’existence de l’Etat hébreu. l’intervention de l’armée russe sur ordre du Président Vladimir Poutine a fait échouer ce plan. les Juifs ont perdu la guerre. le soutien des USA de Trump est indispensable pour les Juifs. dans quelques années, les USA quitteront l’Afghanistan qui sera gouverné par DAECH. dans la lutte contre les Juifs qui sont l’incarnation du Mal, le Président russe Vladimir Poutine joue un rôle de tout premier plan.
Stupide analyse, Macron veut interdire de dire la vérité au peuple alors que Poutine veut protéger la sainte Russie contre le mensonge et les attaques vicieuses de ses ennemis. Une nation attaquée est tout à fait fondée à restreindre les libertés d’expression et de communication, quand elles visent à instiller le doute, le mensonge, la calomnie. Décidément vous êtes bien des nationalistes en peau de lapin pour tourner de l’œil à la première loi anti démoncratique!