Qui est le plus immédiatement dangereux pour nous, Israël ou le Hamas ? Certains ne l’ont peut-être pas remarqué, mais Israël a la bombe atomique, le Hamas non. Et la doctrine nucléaire d’Israël – dites « doctrine Samson » – est d’une simplicité toute biblique : « si on coule, on vous fait couler avec nous », corollaire, « que ça vous plaise ou non, vous devez nous aider ». En conséquence, les 200 otages du Hamas font pâle figure en comparaison des millions que détient Israël en permanence avec ses têtes nucléaires : nous sommes tous des otages d’Israël.
Doctrine « Samson », l’Holocauste nucléaire d’Israël
Et si l’apocalypse nucléaire venait de la seule puissance nucléaire au monde qui se refuse toujours à se déclarer comme telle ? Et si des habitants de ce pays étaient à ce point travaillés par un tel complexe de persécution qu’ils considèrent la plus petite nuance d’irrévérence comme une menace existentielle ?
David Ben-Gourion, le fondateur de l’État d’Israël, était, dit-on, « quasi obsédé » par l’idée qu’Israël devait posséder l’arme atomique pour éviter un nouvel Holocauste. Il écrivait ainsi en1956 :
« Ce qu’Einstein, Oppenheimer et Teller, tous trois juifs, ont fait pour les États-Unis, les scientifiques israéliens pourraient aussi le faire pour leur propre peuple ».
Dans une lettre adressée en avril 1963 à John F. Kennedy, Ben-Gourion insiste sur le fait que le conflit au Moyen-Orient menace Israël d’ « un nouvel Holocauste ».
D’après Seymour Hersh, auteur en 1991 de The Samson Option : Israel’s Nuclear Arsenal and American Foreign Policy, la légende veut que les mots « Plus jamais ça » aient été gravés en anglais et en hébreu sur la première ogive nucléaire produite par Israël.
Au cas où vous ne seriez pas féru de récits bibliques, Samson, c’est ce Nazir [avec un « r » !] enchaîné les yeux arrachés aux colonnes du temple par les Philistins et qui préféra faire s’écrouler tout l’édifice sur ses bourreaux et sur lui-même plutôt que de souffrir une mort lente et sans gloire.
Quant à l’option Samson, c’est cette doctrine officieuse, forcément officieuse, puisque même si certains hauts responsables ont déjà eu l’occasion de vendre la mèche « par inadvertance », le pays n’a jamais reconnu posséder l’arme nucléaire, et selon laquelle, si la nation élue se trouvait au bord de l’anéantissement militaire, elle pourrait, selon les termes de Ron Rosenbaum dans son livre How the End Begins (2011): The Road to a Nuclear World War III, « faire tomber les piliers du monde (attaquer Moscou et les capitales européennes par exemple) …. [et] les lieux saints de l’Islam ». En d’autres termes, « si nous ne pouvons pas avoir le monde, personne ne l’aura ».
Dans un éditorial de 2002 du Los Angeles Times, David Perlmutter écrivait :
« Ça fait 30 ans qu’Israël produit des armes nucléaires. Les Juifs ont bien compris où les conduisait l’acceptation docile de la fatalité. Ce n’est pas Massada l’exemple à suivre, mais Gaza,…
[FG : A Massada, les Juifs s’étaient suicidés, ce qui n’a pas gêné les Romains, au contraire, par contre, à Gaza, où s’est déroulé selon la Bible l’épisode de Samson et Dalila, Samson, en faisant s’écrouler le temple, a entraîné ses ennemis dans sa perte]
…quoi de mieux qu’un bon petit hiver nucléaire pour venger des siècles de persécutions, si on doit y passer, alors tous ces hommes d’État et militants pacifistes européens nous suivrons dans la fournaise.
[FG: l’article est rédigé en 2002, depuis, l’allégorie de Gaza est plus ambiguë, on pourrait certes la comprendre, en tirant par les cheveux (de Samson!), que si ça se passait mal pour eux à Gaza les Israéliens feraient s’écrouler les colonnes du temple, mais dans l’actualité de 2023, on a plutôt l’impression que c’est le Hamas qui a cherché à faire s’écrouler les colonnes du temple et à entraîner tout le Moyen-Orient dans sa chute. L’auteur, en tout cas, a une chance incroyable, la doctrine nucléaire Samson va peut-être se jouer à Gaza, le théâtre même de l’épisode biblique ; en France, notre Camille Saint-Saëns a été bien inspiré d’en faire un opéra !]
Pour la première fois dans l’histoire, un peuple menacé d’extermination sous le regard indifférent ou narquois du monde, a le pouvoir – justice suprême – de détruire le monde. » (Perlmutter, David (7 avril 2002), « Israël : pensées sombres et désespoir tranquille » , The Los Angeles Times)
Un an plus tard, l’historien militaire israélien Martin van Creveld était cité dans The Sword and the Olive :
« Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques – et les missiles pour les lancer, potentiellement jusqu’à Rome. En fait, c’est la plupart des capitales européennes qui sont atteignables par notre armée de l’air. Permettez-moi de citer Moshe Dayan : « doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour qu’on y touche ». Heureusement, nous n’en sommes pas encore là et je considère que nous devons tout faire pour éviter d’y arriver. Cependant, nos forces armées ne sont pas les trentièmes plus puissantes du monde, mais plutôt les deuxièmes ou troisièmes. Nous avons la capacité d’entraîner le monde dans notre chute et je peux vous assurer que c’est ce qui se produira le cas échéant ».
Ce scénario peut sembler excessif, sauf qu’il pourrait bien expliquer, mieux que les proclamations d’un devoir sacré d’origine plus ou moins bibliques, pourquoi les États-Unis se laissent perpétuellement entraîner dans les guerres d’Israël et pourquoi ils s’en prennent à tout pays qui fait mine de chercher à posséder sa propre bombe au Moyen-Orient : parce qu’Israël n’hésiterait pas à déclencher le feu nucléaire.
On estime qu’Israël possède entre 75 et 400 ogives nucléaires, mais aucun pays n’a le courage de le lui faire reconnaître. Du reste, étant donné que les États-Unis interdisent officiellement le financement des pays qui possèdent des armes de destruction massive, cela signifierait pour Israël la perte de deux à trois milliards de dollars par an d’aide de l’oncle Sam.
On estime en outre qu’Israël possède un arsenal nucléaire depuis au moins le milieu des années 1960 et que le pays avait envisagé de faire exploser, à titre de coup de semonce, une bombe dans le désert du Sinaï durant de la guerre des Six Jours en 1967, cela n’a finalement pas été nécessaire.
En mai 1973, lors d’une interview accordée à la BBC et menée par le journaliste Alan Hart, le Premier ministre israélien Golda Meir, à l’allure inénarrable, a laissé entendre qu’Israël chevauchait une sorte de machine de l’apocalypse. Selon Hart :
« À un moment je l’ai interrompue pour lui demander : « Madame le Premier ministre, je veux être sûr d’avoir bien compris ce que vous êtes en train de nous dire… Vous dites que si jamais Israël se trouvait au bord de la défaite, le pays serait prêt à entraîner la région et le monde entier dans sa chute ? Et Golda de répondre sans la moindre marque d’hésitation, de cette voix rocailleuse qui pouvait charmer ou intimider les présidents américains selon les besoins : « Oui, c’est exactement ce que je dis ».
Quelques mois plus tard, c’était la guerre du Kippour et Meir aurait menacé d’arrimer 13 bombes atomiques sur des missiles et des avions si les États-Unis n’envoyaient pas immédiatement de quoi faire la guerre. Nixon s’est empressé d’obtempérer, se comportant de fait comme ce « géant pitoyable et impuissant » qu’il avait prédit que « la nation la plus puissante du monde » pourrait un jour devenir si elle s’inclinait devant « les forces du totalitarisme ». Sauf que Nixon pensait en l’occurrence aux communistes, jamais il n’avait songé au totalitarisme sioniste.
Au cours du premier mandat de Nixon, Henry Kissinger, conseiller à la sécurité nationale, préconisait que les États-Unis adoptent une politique d’« ambiguïté nucléaire » à l’égard des armes de destruction massive d’Israël. En d’autres termes, fermez les yeux et faites comme si vous ne saviez rien de la façon dont cette minuscule nation, née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et entourée de musulmans hostiles dont le livre saint méprise tout ce qui est juif, possède des armes nucléaires et ne voit absolument aucun inconvénient à les utiliser, au risque de précipiter le monde entier dans le gouffre, dans l’éventualité où elle se retrouverait elle-même acculée à la défaite.
Comme on le voit, un plan infaillible pour la paix et la sécurité dans le monde !
C’est pourtant ce même Kissinger qui, dans une note datée du 19 juillet 1969, lançait cet avertissement :
« Les Israéliens, qui sont l’un des rares peuples dont la survie est réellement menacée, sont aussi les plus susceptibles d’utiliser leurs armes nucléaires. Il n’est pas possible d’ignorer cette terrible menace. »
Jim Goad 26 octobre 2023
Traduction : Francis Goumain
Source : Counter Current | https://counter-currents.com/2023/10/israels-suicide-solution/
À l´issue de cet article, que les peuples du monde jugent la dimension absolument hors-sol, maléfique de ce peuple et l´idéologie démoniaque qui le nourrit.
La menace d´une guerre nucléaire
Ce que nous nous devons de réaliser à présent et ici est, qu´à instar de Nagasaki et d´Hiroschima, de Tschernobyl, de Fukushima, les effets de catastrophes nucléaires sont, du point de vue biologique, que temporaires… à l´encontre par exemple des munitions à uranium appauvri (que les gens se renseignent)…. Ainsi, Tchernobyl est devenu le réfugium d´espèces rares, sensées disparues jusqu`alors. Les villes de Hiroshima, Nagasaki, Fukushima, détruites sous le feu nucléaire étasunien, ont rapidement été reconstruites, sont aujourd´hui prospères. Idem pour Fukushima. La vie a repris son cours. Bien sûr, la force destructrice des bombes atomiques est énorme, mais que pouvons nous faire si il prenait à ces gens, à ces fous, de nous en lancer quelques unes ? À l´instar du virus tueur, de l´immersion des continents sous les eaux en raison du « réchauffement climatique », du cancer, de la surpopulation, des Russes, etc., la peur du nucléaire nous a été insufflée pour des raisons politiques, économiques, idéologiques… Mais les vrais dangers comme la pollution, la géoingénierie, la chimie dans nos aliments, la 5G, etc., sont et restent hors sujet. Et lorsqu´on se penche sur les causes de ces manipulations et agressions, calamités, de toute cette souffrance, force est de constater que la source est toujours la même. La plandémie « covid », Davos, la guerre en Ukraine, mais en particulier le drame de Gaza lèvent à présent le voile… Nous découvrons la face hideuse du mal incarné qui depuis si longtemps entraine l´humanité vers le goufre. que entrevoir enfin sont toujours les mêmes… Grand temps de le nommer par son nom et de mettre fin à leur manigances !
À la source de leur problème :
L’interdit de la connaissance du bien et du mal comme fondement biblique
https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-interdit-de-la-connaissance-du-bien-et-du-mal-comme-fondement-biblique-52633.html
Le même Kissinger à dit : » this is à war between jews and non jews » on ne peut être plus explicite !….
Je pense que nous ne pouvons pas faire grand-chose à ce sujet. Armes nucléaires juives contre nos beaux livres. Quel piège !
un peu de détente avec Elīna Garanča, belle à couper le souffle en Dalila:
https://www.youtube.com/watch?v=noHQXogDsA0
Ou ici
https://www.youtube.com/watch?v=zxY3gYX6mVs
‘ils » peuvent bien gagner, Elīna, c’est ce qu' »ils » ne deviendront jamais, on comprend que ça les fasse enrager.
Un truc marrant, facile à vérifier, la bourse de Tel Aviv (TASE) est fermée le vendredi, jour de la grande prière (musulmane) et le samedi (shabbat, évidemment) et il rouvre le dimanche, la messe, on s’en fout!
Vous avez dit civilisation judéo-chrétienne?
Justement! Depuis qu’ils ont fait torturer et mettre à mort Jésus une nouvelle alliance est née entre Dieu et le peuple elle s’appelle le Nouveau Testament et est la Chrétienté donc judéo et contre chrétien : A AUCUN MOMENT ON NE PEUT DIRE ‘JUDÉO-CHRÉTIEN’.
Netanyahu limoge le ministre qui s’est exprimé sur une frappe nucléaire sur Gaza
[Mais de quelle bombe, celle que vous n’avez pas?]
https://ria.ru/20231105/gaza-1907565772.html
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a suspendu le ministre du Patrimoine Amichai Eliyahu, qui a déclaré que le largage d’une bombe atomique sur la bande de Gaza était « l’une des possibilités » du conflit, a rapporté la station de radio Kan.
Selon la station de radio, le ministre d’extrême droite Jérusalem et l’héritage d’Eliyahu sera suspendu de la participation aux réunions du gouvernement jusqu’à nouvel ordre.
Plus tôt, Eliyahu avait déclaré dans une interview que le largage d’une bombe nucléaire sur la bande de Gaza pourrait être « l’une des possibilités ». Selon le Times of Israël, le politicien a également exprimé son opposition à l’entrée de toute aide humanitaire à Gaza, affirmant qu’Israël ne transférerait pas d’aide humanitaire aux « nazis » et qu’« il n’y a pas de civils non impliqués à Gaza ».
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a fermement condamné Eliyahu pour avoir fait de telles remarques.
«
« Je condamne les propos infondés et irresponsables du ministre Amichai Eliyahu. C’est une bonne chose que de telles personnes ne fassent pas partie des responsables de la sécurité d’Israël », a écrit Galant sur le réseau social X.
Eliyahu est membre du parti nationaliste sioniste Otzma Yehudit (Israël puissant), dirigé par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, connu pour ses attaques anti-palestiniennes scandaleuses. L’idéologie du parti nie la possibilité d’établir un État palestinien à l’ouest du fleuve Jordanie.
Quel que soit le sujet abordé (ici, la force de frappe nucléaire), je constate que les quatre-lettres ne donnent jamais d’eux-mêmes une image sympathique.
Quand on parle de la force de frappe nucléaire française, par exemple, c’est toujours pour l’associer à la dissuasion, étant évident qu’elle est faite pour ne pas servir. Quand on parle du nucléaire israëlien, c’est immédiatement pour l’associer à des représailles vengeresses. Voilà la différence.
Peuple « élu », je ne sais pas. Mais unique en son genre, oui.
Le problème psychologique de ce peuple est qu’il a décidé de penser et de clamer que le monde entier est sa propriété mais d’autres groupes humains refusent ce dogme. Je pense que zemmour par exemple , tente désespérément d’avertir ses frères que si la France devenait plus africaine que qu’européenne, ils seraient moins heureux que du temps des Blancs , sur son sol .C’est le but de sa démarche politique ,à mon avis et je ne suis pas seule à le penser.
ce que nous savons des armes nucléaires d’Israël
Les remarques du ministre des Affaires et du Patrimoine de Jérusalem ont alarmé la communauté internationale
https://iz.ru/1601529/andrei-kuzmak/bombanulo-chto-izvestno-ob-izrailskom-iadernom-oruzhii
À la fin de la semaine dernière, le ministre israélien des Affaires et du Patrimoine de Jérusalem, Amichai Eliyahu, a fait une déclaration forte. Dans une interview accordée à la radio nationale, il a qualifié l’utilisation d’armes nucléaires dans la bande de Gaza de « l’une des options ». Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dû réfuter de toute urgence les propos de son subordonné, qui les a rapidement qualifiés de métaphore. Entre-temps, cette déclaration a été suivie d’une réaction internationale. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré : qu’il soulève « un grand nombre de questions », principalement sur le programme nucléaire d’Israël. Les Izvestia se sont penchées sur la situation.
Il convient de noter qu’Eliyahu a fait sa déclaration en réponse à la question d’un journaliste sur la question de savoir si une bombe nucléaire devrait être larguée sur la bande de Gaza. En soi, un tel dialogue est très révélateur des sentiments qui prévalent dans certains segments de la société israélienne. Les politiciens ultra-conservateurs, qui sont nombreux dans l’actuel gouvernement israélien et dont Eliyahu fait partie, essaient de jouer cet agenda autant que possible. Dans la même interview, le ministre a déclaré qu’il n’y avait « pas de non-combattants » dans la bande de Gaza, et a décrit la situation des otages du Hamas avec la formule « la guerre a aussi un prix ». Auparavant, il s’était prononcé en faveur de l’expulsion effective des Palestiniens du territoire de résidence, commentant cette question par la phrase suivante : « Ils peuvent aller en Irlande ou dans les déserts, les monstres de Gaza doivent trouver une solution par eux-mêmes. »
En même temps, le politicien a fait des déclarations qu’il n’avait pas le pouvoir de faire de jure. Eliyahu n’est pas membre du « cabinet de guerre » et ne peut en aucun cas influencer ses décisions. Néanmoins, les mots sur les armes nucléaires ont suffi à provoquer une forte réaction en Israël et au-delà. Benjamin Netanyahu a suspendu le ministre des réunions du gouvernement (qui, cependant, n’ont pratiquement pas lieu pour le moment) et a déclaré que la remarque du subordonné n’avait rien à voir avec la réalité. « Israël et Tsahal agissent conformément aux normes les plus élevées du droit international pour éviter de nuire à ceux qui ne sont pas impliqués, et nous continuerons à le faire jusqu’à la victoire », a déclaré Netanyahu.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’opposition Yair Lapid a commenté les propos du ministre, les qualifiant de « sans fondement » et « insensés ».
Bien sûr, le Hamas a commenté cette déclaration bruyante. Le porte-parole du mouvement, Hazem Qasem, a déclaré que les propos du ministre « reflètent le terrorisme criminel sans précédent pratiqué par ce gouvernement fasciste et ses dirigeants contre notre peuple palestinien ».
Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a qualifié la déclaration d’Eliyahu de « honteuse et inacceptable ». « De telles déclarations violent le droit international et constituent une incitation à commettre des crimes de guerre, et elles soulèvent également de sérieuses inquiétudes quant à l’intention de commettre un acte de génocide », a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis dans un communiqué.
Cependant, malgré toute l’insignifiance et l’inacceptabilité, la déclaration d’Eliyahu a soulevé un certain nombre de questions beaucoup plus difficiles. C’est la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, qui leur a posé la question. « Question numéro un : cela signifie-t-il que nous entendons des déclarations officielles sur la présence d’armes nucléaires ? Où sont les organisations internationales ? Où est l’AIEA ? », a-t-elle déclaré sur les ondes de la chaîne de télévision Soloviev LIVE.
Club Nucléaire
Le soi-disant club nucléaire comprend neuf pays : la Russie, les États-Unis, la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, la France, le Royaume-Uni et Israël. De tous, cependant, seul Israël n’a jamais reconnu son statut nucléaire. En outre, depuis 1947, aucun de ses gouvernements n’a coopéré avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et, par conséquent, n’a signé aucun accord, y compris le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Cependant, le fait qu’Israël soit très probablement engagé dans le développement et la production d’armes nucléaires fait l’objet de discussions depuis très longtemps. Selon le célèbre théoricien militaire Martin van Creveld, les États-Unis sont au courant des recherches pertinentes de leur allié stratégique depuis l’administration Kennedy. De plus, on pense qu’en 1969, le Premier ministre israélien Golda Meir et Richard Nixon ont conclu un accord en vertu duquel les parties se sont engagées à assurer le secret du programme nucléaire d’Israël : les États-Unis, par le biais de pressions non publiques sur l’ONU (et l’AIEA en tant qu’unité structurelle), Israël, à son tour, a promis de ne pas effectuer d’essais. Ainsi, pendant des décennies, Washington a violé le premier article du TNP, qui interdit « d’aider, d’encourager et d’inciter » un État non nucléaire à accéder à la technologie et à la production.
Dans une note déclassifiée adressée à Nixon, le secrétaire d’État de l’époque, Henry Kissinger, a déclaré qu’Israël s’était engagé à « ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires au Moyen-Orient ». Littéralement, la même formulation a été exprimée par Benjamin Netanyahu dans une interview à CNN en 2011 : « C’est notre politique. Ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires au Moyen-Orient. En d’autres termes, Israël, en tant qu’État nucléaire de facto, s’est engagé à ne pas réaffirmer ce statut tant que quelqu’un d’autre dans la région (par exemple, l’Iran) ne l’aura pas fait en premier. C’est pourquoi Israël ne participe à aucun projet international de non-prolifération.
Dans le même temps, les politiciens israéliens ont fait allusion publiquement à plusieurs reprises aux « outils » à la disposition de l’État, comme l’ancien Premier ministre Yair Lapid en août de l’année dernière.
« L’arène opérationnelle dans le dôme invisible au-dessus de nous est construite sur des capacités défensives et offensives, ainsi que sur ce que les médias étrangers ont tendance à appeler « d’autres capacités ». Ces autres opportunités nous aident à survivre et nous soutiendront tant que nous et nos enfants serons ici », a déclaré Lapid.
L’ONU ne peut pas
Dans le même temps, l’absence de statut formel n’affecte pas la perception d’Israël par la communauté internationale. En octobre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a appelé Jérusalem-Ouest à renoncer aux armes nucléaires et à transférer à l’AIEA toutes les installations nécessaires à leur développement et à leur production. 152 États ont voté pour, cinq contre : les États-Unis, le Canada, Israël, la Micronésie et les Palaos.
La politique d’Israël sur la question des armes nucléaires a toujours été et continuera d’être basée sur l’idée qu’il n’a pas d’amis et d’alliés dans la région, souligne Grigori Loukianov, maître de conférences au Département des pays du Moyen-Orient de la Faculté des études orientales de l’Académie d’État des sciences humaines.
Toute reconnaissance officielle par Israël de sa possession d’armes nucléaires entraînera des pressions extérieures, y compris de la part de l’Occident, et la nécessité d’assumer des obligations appropriées. Du point de vue d’Israël, ainsi que de celui de certains autres États, les accords existants de limitation et de non-prolifération sont le produit de la relation entre les deux superpuissances du XXe siècle et ne devraient pas impliquer directement des exigences envers d’autres pays. Compte tenu du concept de sécurité d’Israël, selon lequel il n’a pas d’amis dans la région, il considère qu’il est nécessaire d’avoir une arme de frappe asymétrique dans son arsenal dans une confrontation potentielle avec plusieurs adversaires ayant un avantage en main-d’œuvre », a déclaré la source.
Des tentatives ont été faites à plusieurs reprises pour placer la situation de non-prolifération nucléaire au Moyen-Orient sous contrôle international. Le plus ambitieux d’entre eux est le projet d’établissement d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (ADMDF) sur la base du TNP. Lancée dans les années 70, cette idée s’est développée par vagues, mais l’avancement des négociations a toujours dépendu de la situation géopolitique générale. Et si en 1995 les responsables israéliens ont parlé des conditions nécessaires à la mise en œuvre du projet, en 2019 leur représentant n’est tout simplement pas venu à la conférence d’examen, et en 2022 le sujet du Moyen-Orient est complètement passé dans l’ombre en raison de la crise ukrainienne.
Pour Israël, dans le cadre de la stratégie de politique étrangère qu’il a choisie, la question des relations avec les organisations internationales est secondaire, note Grigori Loukianov.
Jérusalem-Ouest n’a pas l’intention d’entamer des discussions avec les organisations internationales (ce à quoi Israël n’a de toute façon pas la meilleure attitude). Israël ne considère pas que l’AIEA soit suffisante pour limiter le programme nucléaire de l’Iran et d’autres pays, c’est pourquoi il mène systématiquement des opérations secrètes de son propre chef et effectue des incursions militaires sur le territoire des États voisins. De cette façon, il a en fait contrecarré le projet nucléaire irakien et a tout fait pour rendre impossible sa mise en œuvre en Syrie. L’AIEA et l’ONU ne peuvent pas agir avec la même efficacité. Par conséquent, Israël continuera à poursuivre une politique dans laquelle les intérêts nationaux prévaudront toujours sur les accords et les institutions internationales et même sur les normes de moralité, s’il y en a au niveau universel », a conclu l’expert.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, qui s’occupe du contrôle des armements, Israël possède 90 armes nucléaires et continue de moderniser ses vecteurs. En outre, le Centre pour le contrôle des armements et la non-prolifération écrit dans un rapport de 2020 qu’Israël dispose de suffisamment de plutonium de qualité militaire pour produire 100 à 200 unités supplémentaires.
Avé!
D’une: les idolâtres du colonel marane De Gaule pourront toujours continuer à l’encenser s’ils se prennent une bombe nucléaire que ce pauvre type a « prêté » à ses amis en israthell…
De deux: j’ai déjà fais un commentaire en ce sens qui n’est pas passé, sur un autre article: Mr Hitler, lui, a interdit formellement la poursuite des recherches quant à l’arme atomique en la qualifiant d’oeuvre du Diable et pour ne pas risquer, si le Reich était acculé, de l’utiliser au risque de détruire l’Humanité entière…
Que pouvez-vous en conclure?
Salut à la Vérité
En tout cas arme de destruction massive ou pas ce sont eux ont peur de la mort pas leurs voisins immédiats.
Israël a la bombe en vertu du concept selon lequel elle n’a pas d’ami et d’allié dans la région.
Si elle n’a pas d’ami et d’allié dans la région, qu’est-ce qu’elle y fout?
–> Simple, elle n’a pas non plus d’ami et d’allié ailleurs.
Que penser de ce tweet de Jacques Attali, qui n’a pas, comme ses deux coreligionnaires, de fonction politique officielle en France ? Voici la fin de son édito du 2 novembre 2023 sur son site :
« L’antisémitisme révèle l’état du monde : il est la haine du meilleur en soi. Il est la volonté de tuer le père et la mère à la fois. Il est la haine de la raison, de la tolérance, de la gratitude : qui ne sait admirer ne peut l’être. Qui ne peut être reconnaissant ne peut espérer qu’on le soit.
Que ceux qui jouent avec cela, comme ceux qui ne le combattent pas, parce qu’ils ne se croient pas concernés, le sachent bien : s’ils ne combattent pas l’antisémitisme, s’ils ne sont pas les premières victimes de cette barbarie, ils seront les suivantes. Très bientôt. »
Attali a-t-il le doigt sur le bouton nucléaire ? Évoque-il la menace d’une Troisième Guerre mondiale ? D’une guerre civile en France ? D’une série d’attentats islamistes qui viseraient les Français et organisés par le Hamas ? Qui menace-t-il de mort ? Et pourquoi personne ne réagit, depuis une semaine, à cet édito effarant ?
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Vous-etes-avec-nous-ou-contre-nous-74101.html