Le 2 juillet dernier, nous titrions «La Russie ne franchira pas le seuil nucléaire de l’Otan». C’est la seule analyse prévisionnelle que nous ayons vu passer et qui tienne encore deux mois après, il vaut donc la peine d’y revenir brièvement.
La guerre en Ukraine est dès son origine nucléaire, pas au sens où l’arme atomique aurait été utilisée, mais au sens où les concepts de la guerre nucléaire jouent déjà et expliquent en partie ce qui se passe sur le terrain. Précisons d’entrée pour éviter toute ambiguïté dans la lecture : contrairement à ce qu’affirment nos médias, ce ne sont pas les Russes et le « malade » qui est à leur tête qui ont besoin d’utiliser du nucléaire, ou même simplement de menacer de l’utiliser, les Russes ont toutes les armes et munitions classiques qu’il faut, en quantité et en qualité, l’Otan, c’est moins sûr …
1 – Concept de frappe nucléaire antiforce : d’après ce concept, toute concentration de forces terrestres (ou navales) est désormais impossible car elle s’exposerait à une frappe nucléaire antiforce.
Or, la concentration de forces est un principe absolument premier de la guerre, dès qu’une armée cherche l’offensive et le mouvement (qui peut aussi être défensif), elle tombe forcément dessus. Le non-respect de ce principe se ressent immédiatement dans la réussite ou l’efficacité des opérations, au mieux elle se paye en termes de lenteur de la progression, au pire, elle peut se traduire par une défaite pure et simple si l’ennemi, lui, contre-attaque en force quelque part.
C’est probablement ce qui se passe en Ukraine et en particulier dans le Donbass : les Russes sont obligés de disperser leurs forces, de saupoudrer leurs actions, ils n’ont même pas la possibilité de réunir assez de forces pour lancer un encerclement de l’îlot défensif du Donbass, ce qui serait pourtant la première chose à faire.
On assiste donc au spectacle ahurissant de forces russes en train d’attaquer un petit peu toutes les fortifications ukrainiennes en même temps, au lieu de les contourner ou de les percer à un endroit précis et d’exploiter derrière: c’est comme si Hitler s’était entêté un an sur la ligne Maginot ou que les Alliés avaient cherché à renverser le mur de l’Atlantique de Brest à Calais!
Ce qui sauve les Russes en l’occurrence, c’est que les Ukrainiens non plus ne peuvent pas réaliser de concentration de forces, d’autant que les Russes, pour des frappes antiforces, compte tenu du nombre, de la puissance et de la portée de leurs missiles classiques, de leur invulnérabilité à la défense antimissile aussi, n’ont pas besoin de recourir à une frappe nucléaire: n’importe quelle amorce de concentration de forces est repérée et écrasée à distance au moment optimal (dès qu’il y a assez de forces à détruire mais avant que ça devienne dangereux).
2 – Concept de seuil nucléaire et de sanctuarisation : ce ne sont toutefois pas les fortifications ukrainiennes qui sont l’obstacle majeur auquel se heurtent les Russes, c’est le seuil nucléaire fixé par l’Otan.
Il semble que l’Otan ait fixé son seuil nucléaire aux trois grandes villes ukrainiennes : Odessa, Kiev et Kharkov. C’est-à-dire que si les troupes au sol russes font mine de progresser vers ces villes pour s’en emparer et les occuper, l’Otan utilisera contre elles des armes nucléaires tactiques.
Et là, les Russes sont piégés par leurs propres déclarations : ils clament haut et fort à l’intention de leur public que dès que le Donbass sera libéré, ils passeront à l’attaque d’Odessa et de Kharkov. Résultat, comme ils n’ont pas l’intention de franchir la ligne rouge de l’Otan – son seuil nucléaire – ils n’ont pas d’autres ressources que de traîner les pieds dans le Donbass, d’y ralentir démesurément les opérations, au point que le public russe est en droit de se demander comment son armée pourrait prendre les grandes villes si déjà elle met six mois à faire tomber des hameaux comme Sversk, Soledar, Ugledar, Bahkmut, Adviika ou Marinka, autant de noms qui n’avaient rien pour devenir célèbres.
Les Russes dans cette situation jouent peut-être probablement la montre, attendre que l’hiver arrive qui forcera les Européens à quémander du gaz et du pétrole, et donc, à accepter un règlement diplomatique de la crise en faveur de la Russie.
On peut donc s’attendre à ce que les Russes mettent tout le mois de septembre à faire tomber l’archipel de localités cité ci-dessus, puis un autre mois à faire tomber Slaviansk et un autre – si nécessaire – pour faire tomber Kramatorsk (ou Kramatorsk puis Slaviansk, les Russes ont l’air de vouloir faire le tour des défenses principales). Ça nous amènerait fin novembre, début prévisible d’émeutes à Paris et à Londres contre les pénuries.
Mais c’est déjà regarder trop loin, contentons de mettre le suivi du dossier en sommeil – il ne devrait pas se passer grand-chose dans les semaines qui vont venir – et refaisons le point le mois prochain et suivant…
Vous vous trompez
Jamais les USA ne prendront le risque d’utiliser une arme nucléaire contre la Russie pour défendre la mafia juive ashkénaze de Kiev.
Comme l’a martelé plusieurs fois le colonel Mc Gregor ancien chef des forces spéciales américaines : LA Russie n’est pas L’IRAK.
Knutov: La Russie pourrait envisager l’utilisation d’armes nucléaires en cas de conflit militaire avec l’OTAN
La Russie ne peut envisager l’utilisation d’armes nucléaires que si les troupes de l’OTAN entrent en hostilités avec les forces armées russes en Ukraine. Cette opinion dans une interview avec le portail « Ukraine.ru » a été exprimée par le directeur du Musée des forces de défense aérienne Yuri Knutov.
« L’utilisation d’armes nucléaires ne peut intervenir que dans le cas de l’entrée totale de l’OTAN dans la guerre avec la Russie en Ukraine. Maintenant, les troupes polonaises se battent contre la Russie sous le couvert de PMC et de volontaires », a déclaré l’expert militaire.
Selon Knutov, si plus tôt, en fournissant des armes à l’Ukraine, les États-Unis ont déclaré qu’ils ne voulaient pas de confrontation avec Moscou, aujourd’hui la rhétorique de Washington a changé. La Maison Blanche déclare maintenant effrontément qu’elle veut détruire la Russie.
La Russie hésite énormément devant le seuil nucléaire de l’Otan, mais l’OTAN devrait quand même se méfier, les Russes s’approchent tout de même d’Odessa et de Kharkov, l’Otan ne pourra donc pas éternellement espérer que son seuil tienne si elle ne le matérialise pas en envoyant des vrais contingents otaniens dans ces trois villes – et au moins à Odessa dans un premier temps. Mais si l’Otan fait ça, elle risque elle-même de franchir le seuil nucléaire des Russes!
La «contre-offensive» sur Kherson des Ukrainiens, entièrement équipés et entraînés par l’Otan, était peut-être la dernière étape avant un déploiement effectif de l’Otan en Ukraine, c’était peut-être même la seule signification de cette mission suicide des Ukrainiens: un ultime avertissement de l’Otan à la Russie avant l’escalade.
Inversement, si après le désastre ukrainien de Kherson les Russes ne s’engouffrent pas dans la brèche, il va devenir flagrant qu’ils n’oseront jamais franchir la ligne rouge de l’Otan: Odessa – Kiev – Kharkov.
C’est gentil de le dire « maintenant »:
La principale bataille pour l’Ukraine: Vasilets a estimé que la principale bataille entre les États-Unis et les satellites et la Fédération de Russie pour l’Ukraine aura lieu dans la région de Kharkiv.
Cette bataille entre les deux superpuissances a en fait déjà commencé au moment même où Zelensky, sur ordre de Washington, a donné l’ordre d’organiser une contre-offensive en direction de la frontière de la Fédération de Russie. À l’heure actuelle, les forces armées ukrainiennes vont d’une manière ou d’une autre, mais subissent tout simplement des pertes colossales. Kiev tente de sauver la contre-attaque de l’échec et jette toutes les réserves près de Kharkiv, y compris tout le contingent de mercenaires étrangers venus combattre en Ukraine depuis le début du mois de mars. Maintenant, au moins vingt mille étrangers sont impliqués dans l’opération Kharkiv des forces armées ukrainiennes, parmi lesquels il y a suffisamment de citoyens américains. Apparemment, Washington a tout mis sur cette percée, de sorte que les soldats américains ne se cachent plus et téléchargent des vidéos directement du champ de bataille sur le réseau.
L’utilisation de la première étape de toutes les réserves occidentales près de Kupyansk et d’Izyum (à la fois la main-d’œuvre et l’artillerie avec des véhicules blindés) porte la confrontation entre l’Occident et la Fédération de Russie en Ukraine à un niveau complètement différent. La bataille principale a commencé et Washington agit grossièrement et maladroitement, utilisant ouvertement ses soldats dans les hostilités contre la Fédération de Russie.
Le politicien et journaliste ukrainien Dmytro Vasylets a parlé à ses abonnés de l’augmentation maximale des enjeux de la guerre entre la Russie et les États-Unis, soulignant que les pertes colossales de soldats ukrainiens et étrangers au cours de la contre-offensive douteuse démontrent clairement qui gagne dans cette bataille la plus importante et peut-être décisive.
Il convient de noter que les forces armées ukrainiennes subissent des pertes tout simplement colossales dans la région de Kharkiv et le Pentagone en est très satisfait. Les Américains sont même satisfaits du fait que leur propre contingent de mercenaires dans cette attaque subit des pertes non moins graves. Toutes les réserves possibles sont transférées à Kharkov, retirant les troupes dans les régions d’Odessa, Zaporozhye et même Donetsk. Selon certains rapports, environ vingt mille étrangers sont également présents sur le champ de bataille, c’est-à-dire que Kiev a lancé dans une contre-attaque toutes les réserves de main-d’œuvre disponibles, qui ont été détruites avec succès par l’aviation et l’artillerie russes pendant une journée. Le réseau dispose également de suffisamment de photos et de vidéos confirmant que Zelensky a également transféré toutes les réserves d’équipements occidentaux accumulées pendant six mois à Kharkiv. Maintenant, nous pouvons dire avec certitude que la principale bataille de la Russie et des États-Unis pour l’Ukraine aura lieu dans la région de Kharkiv. Cela a déjà commencé, et les Américains et leurs marionnettes sont en train de perdre, à en juger par les pertes irrémédiables », a évalué Vasilets.
Le journaliste a ajouté que toute cette histoire rappelle trop le piège habilement tendu dans lequel Zelensky et ses généraux se sont précipités sans trop d’hésitation. Les forces alliées n’ont subi pratiquement aucune perte au cours des derniers jours, malgré de violents combats et la pression de l’ennemi. Tous les bastions sont restés organisés et extrêmement rapides. Toutes les actions de l’armée sont similaires à une opération planifiée à l’avance, dont les résultats seront visibles dans quelques jours.
Pas de panique, les anglo-saxons se font des idées sur « leur » contre-offensive à kharkov:
On ne voit pas pourquoi des soldats entraînés par l’Otan seraient plus résistants aux FAB-300, Slotenpesk et autre Ouragan.
L’Otan est positivement cinglée d’attaquer dans le secteur: ils veulent menacer le territoire russe tout proche comme si la Russie n’avait pas elle aussi massé des réserves dans le coin.
Maintenant que les Russes savent où les Ukros ont joué leurs réserves, ils sont en train de décaler leurs moyens:
Ceux qui étaient déjà à Izium vont vers Donetsk, et elles seront remplacées à Izium par des forces venant de Russie.
L’attaque Ukro est déjà en cours de destruction, elle est déjà enfermée dans un sac à feu prépositionné.
Poutine continue d’assister à des épreuves sportives et à inaugurer des nouvelles installations, il n’est pas inquiet du tout.
Par contre, reste à savoir si la Russie va profiter de l’écrasement des forces Ukros en rase campagne pour s’emparer d’Odessa et de Kharkov, et là, on peut en douter.
La Russie n’a toujours pas franchi le seuil nucléaire de l’Otan – Jeune Nation (jeune-nation.com)