Hier en Grèce, les juges rouges ont ordonné le placement en détention des dirigeants de l’Aube Dorée[1].
La cour pénale d’Athènes a ordonné jeudi l’incarcération d’une trentaine de cadres de cette formation xénophobe pour le meurtre d’un rappeur antifasciste en 2013.
Le numéro deux du parti néonazi Aube dorée refuse d’aller sous les verrous. Au lendemain de sa condamnation à 13 ans de prison ferme pour « direction d’une organisation criminelle » dans le cadre du meurtre d’un rappeur antifasciste grec en 2013, Christos Pappas est introuvable.
Le charismatique numéro deux du mouvement nationaliste grec a refusé de se soumettre à cette justice inique[2] et a habilement ridiculisé la police. Fantômas n’aurait pas fait mieux.
La cour pénale d’Athènes avait ordonné jeudi son incarcération immédiate et celle de six autres cadres du groupe néonazi dont le chef. Il est le seul à avoir choisi de désobéir. Des perquisitions policières ont eu lieu dans au moins cinq propriétés où le fugitif aurait pu se cacher. En vain.
Le parquet avait demandé le maintien en liberté dans l’attente d’un appel
L’avocat de M. Pappas, idéologue et membre historique du parti, a annoncé vendredi que ce dernier ne se livrerait pas aux autorités. Agé de 58 ans, M. Pappas a été condamné à 13 ans de prison comme plusieurs cadres du parti pour avoir été à la tête d’une « organisation criminelle ». Yorgos Roupakias, l’assassin du rappeur militant Pavlos Fyssas, a lui été condamné à la perpétuité pour son acte.
La Cour composée de trois juges et présidée par Maria Lepenioti n’a pas suivi les réquisitions de la procureure Adamantia Economou, qui avait en décembre réclamé l’acquittement de tous les cadres d’Aube dorée, puis, après leur condamnation, leur maintien en liberté dans l’attente d’un éventuel appel.
La Cour n’a accepté aucune circonstance atténuante pour le leader Nikos Michaloliakos et les six autres cadres d’Aube dorée, une formation néonazie responsable de meurtres et violences contre des migrants et des militants de gauche, qui avait bénéficié jusqu’ici d’ une quasi-impunité pendant des décennies en Grèce.
« Je suis fier d’aller en prison pour mes idées. L’histoire et le peuple grec vont nous donner raison », a déclaré Nikos Michaloliakos.
Soutien total et ss réserve aux 6 nationalistes d'AubeDorée dt notre ami Christos Papas, au chef Nikos Michaloliakos et son épouse condamnés à 10 &13 ans de prison ferme alors que le procureur avait requis l'acquittement#LibertéPourTousLesNationalisteshttps://t.co/VCHwiMXOw6
— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) October 23, 2020
Une première fuite en 2013 pour ce néonazi
Grand admirateur de Mussolini et collectionneur de souvenirs de l’époque fasciste italienne, Christos Pappas était le bras droit du chef de la formation néonazie. Son père avait eu un rôle actif dans le coup d’Etat militaire en 1967.
Soutien aux amis de l’Aube Dorée, soutien au peuple grec !
Oscar Walter
[1] https://www.ouest-france.fr/europe/grece/la-justice-grecque-ordonne-le-placement-en-detention-des-dirigeants-d-aube-doree-7025384
[2] https://www.leparisien.fr/faits-divers/grece-le-numero-2-du-parti-neonazi-aube-doree-prend-la-fuite-pour-eviter-la-prison-23-10-2020-8404617.php
Bonjour,
On ne distingue pas très bien les commentaires de Ouest France, du Parisien de ceux de Jeune Nation.
« neo-nazi », « xénophobe « …
J’ai cru, pendant un instant, que Melenchon s’était faufilé parmi nous !
Portez vous bien
Et pendant ce temps on condamne, en France, à de la prison ferme des types qui écrivent des livres.
« L’Europe » des technocrates et des juges est parvenue en un temps record à un niveau de tyrannie redoutable, dont le tyran en titre se cache à peine, Soros, son fric et ses larbins.
Comme on dit en grec tous des « apoupisso » (=enculé)