De nombreuses métropoles américaines, généralement tenues par les Démocrates, New York, Seattle, San Francisco, parvient le même cri d’alarme concernant leur tiers-mondisation à marche forcée. On pourrait bien sûr faire le même constat partout en France, avec la spirale gauchisation / tiers-mondisation, sans qu’on ne puisse plus distinguer désormais si c’est la gauchisation qui entraîne la tiers-mondisation ou l’inverse, la tiers-mondisation qui entraîne la gauchisation, une chose est sûre, ça ne profite pas à la droite, un seul exemple pour la France : Paris, plus ça se dégrade, plus la gauche progresse (et, sans que l’on sache pourquoi, que les prix de l’immobilier s’envolent).
Dans cet article en trois parties, la traduction de deux articles, l’un pour San Francisco (siège de Twitter), l’autre pour New York (siège de FaceBook). Leurs auteurs, toutefois, ne semblent voir ni la cause ni la généralité du phénomène, en tout cas, ils ne s’aventurent pas à l’évoquer: la dégénérescence raciale.
Pour Seattle (siège de MicroSoft), une vidéo « Seattle se meurt : drogue et SDF » tournée l’an dernier, en 2019, donc avant le Covid et la « CHAZ » (Capitol Hill Autonomous Zone = ZAD gauchiste de chez nous), mais comme le disent tous les auteurs, BLM, Chaz, ACAB, cela fait longtemps que c’est en train de pourrir.)
Seul motif d’espoir, San Francisco est l’épicentre du monde moderne depuis le mouvement hippy, et c’est San Francisco qui en subit les conséquences la première, alors, peut-être que les gens ailleurs en Occident vont finir par comprendre avant qu’il ne soit trop tard.
Francis Goumain
La Havane de l’Amérique : San Francisco à l’abandon
Le 8 janvier, London Breed, la mairesse de San Francisco, prêtait serment pour son premier mandat complet. À cette occasion, Nancy Pelosi, présidente démocrate de la chambre des représentants, se fendait d’un tweet disant : « je suis impatiente de pouvoir travailler avec vous pour que San Francisco, fidèle à sa grande tradition, continue de montrer la voie du progrès au reste de l’Amérique ». Je ne sais pas ce que Pelosi entend par progrès, mais l’état catastrophique de la ville n’échappe à personne. Breed a pris ses fonctions le jour où j’ai déménagé de San Francisco à Los Angeles, après 10 ans à travailler dans les secteurs de pointe.
Même avant le Covid, San Francisco offrait le spectacle lamentable d’une ville livrée à elle-même. Elle se classe première au niveau du pays pour les atteintes à la propriété : vols, cambriolages, vandalisme. En moyenne, 60 voitures sont saccagées chaque jour, les maladies liées à de mauvaises conditions d’hygiène – la typhoïde, le typhus, l’hépatite A – refont leur apparition à une vitesse préoccupante, le fentanyl [la drogue consommée par George Floyd] se vend 20 dollars la dose sur Market Street et, chaque année, la ville distribue 4,5 millions de seringues qu’on retrouve usagées, dans les parcs et autour des abris bus, abandonnées comme des mégots de cigarette. Les services techniques de la ville ont mis en place des « poop pratrol » [chasseurs de cacas] pour débarrasser les trottoirs des immondices.
Il ne s’agit là que d’un bref aperçu du manque d’hygiène et de décence la plus élémentaire. N’importe qui déclarerait l’état d’urgence, mais un des premiers actes officiels de Breed devant une salle comble du Herbst Theater, aura été de nommer Chesa Boudin au poste de procureur de San Francisco. « Vous relevez aujourd’hui un défi passionnant » la félicite par vidéo Sonia Sotomayor, juge à la Cour Suprême, « puissiez-vous être un phare par votre exemple ». En fait, le CV de Boudin se vante d’un bref passage au service du dernier dictateur du Venezuela, Hugo Chàvez, celui qui a réussi à faire retourner à l’âge de pierre un pays autrefois riche. « Nous ne poursuivrons pas les cas d’incivilités », promettait Boudin durant sa campagne. Il avait dû constater le succès d’une telle politique à Caracas, ville élue la plus dangereuse du monde en 2018.
Même l’ambiance visuelle et sonore de la ville témoigne d’un certain dérangement. Lorsqu’on a commencé à mettre en place le système de trains de voyageurs express, le BART (Bay Area Rapid Transit), ses concepteurs n’ont pas eu la présence d’esprit de s’inquiéter de l’acoustique roues, rails, tunnels. Depuis le 19 e siècle, des ingénieurs compétents des chemins de fer savaient que des roues effilées à larges rebords prendraient mieux les virages et feraient moins de vacarme, mais, on ne sait pas trop pourquoi, les concepteurs du BART ont préféré des roues cylindriques à bords droits. Après des années d’usure, le crissement plaintif des débuts s’est mué en un tintamarre de casseroles folles. D’après un récent article du San Francisco Chronicle, le BART a perdu près de 10 millions de voyageurs en soirée et le weekend à cause du bruit, de la saleté et de l’insécurité. Bien entendu, le fait qu’il soit devenu le refuge de facto des drogués et des cinglés n’arrange rien.
Il est aujourd’hui presque impossible de construire quoi que ce soit à San Francisco. Les projets d’infrastructure planent indéfiniment dans les limbes. En 2001, il était prévu un nouveau couloir de bus sur Van Ness, une des principales artères de la ville. Son inauguration est maintenant envisagée pour 2021, pour l’heure, Van Ness est un chaos de nids de poule, d’engins et de déviations. Il n’en a pas toujours été ainsi, dans les années 30, le Golden Gate Bridge a été construit en trois ans et demi. Treasure Island, l’ile artificielle au milieu de la baie, a ensuite vu le jour en moins de trois ans.
La ville ne construit plus de logement non plus. En raison de réglementations urbaines toujours plus contraignantes, les promoteurs ont les plus grandes peines du monde à faire sortir de terre immeubles et pavillons. Même après l’obtention d’un permis de construire – suivant des années d’un processus administratif tortueux – il faut encore compter avec un coût de construction prohibitif : 700 000 dollars par appartement. Dans ces conditions, les prix flambent, le loyer pour un studio se monte à 3 700 dollars, record national. Pour une maison familiale, il faut compter en moyenne un million et demi de dollars, si possible au comptant.
Mais le summum dans l’incompétence et la gestion des priorités ce sont les coupures de réseau et les incendies. Le monopole dans la production et la distribution d’électricité, PG&E, a démarré les coupures par roulement cet automne pour éviter les étincelles par temps sec et venteux. Des millions de personnes se sont retrouvées sans courant des jours entiers. De nombreux composants des lignes électriques datent des années 50, certains remontent même aux années 20. Depuis 2014, ces composants sont à l’origine, aux dires de la compagnie, de 1961 incendies. En 2018, le Camp Fire, le feu de forêt le plus meurtrier de l’histoire en Californie, a été provoqué par un crochet qui a cédé au sommet d’un pylône. Il a fait 85 victimes et ravagé 600 kilomètres carrés de forêt. Un an plus tard, c’est 800 kilomètres carrés de végétation – dont des vignobles – qui sont partis en fumées et 22 personnes ont péri dans les flammes. La fumée a stagné au-dessus de San Francisco pendant des semaines, rendant l’atmosphère irrespirable, la ville devenant la plus polluée au monde. Depuis, les gens font des réserves de masques en prévision de la saison des cendres, en octobre.
San Francisco est une ville submergée par sa propre stupidité et des temps difficiles s’annoncent. Cela fait sept années de suite que la Californie connaît un solde migratoire négatif. Les entreprises de haute technologie sont en train de réévaluer l’intérêt de rester à San Francisco. Oracle, par exemple, tient sa conférence annuelle à Las Vegas. Charles Schwab déménage son QG en dehors de la ville. Et lors d’une publication de résultats avec les investisseurs, Jack Dorsey, le PDG de Twitter a déclaré que l’entreprise envisageait d’avoir des effectifs moins concentrés sur San Francisco. De toute façon, nul ne sait à l’heure actuelle dans quelle proportion les employés actuellement en télétravail retourneront à leurs bureaux à la fin de la crise du Covid.
« Pour que le futur exerce une emprise sur le présent, il faut qu’il soit différent du présent » déclarait récemment Peter Thiel [Paypal] qui répondait à une interview de Peter Robinson du Hoover Institution. « Le futur a une force d’attraction parce qu’il représente le changement ». San Francisco est figé dans le passé. Le futur se construira ailleurs, je suis parti pour le rejoindre.
Traduction Francis Goumain
Source : city-journal.org
Cauchemar à New York
Comment le Covid-19, les émeutes BLM, et un maire gauchiste font de la ville une no-go zone livrée au meurtre et au pillage, 500 000 habitants des classes moyennes ont déjà fait leur valise.
- 616 victimes de fusillades à New York depuis le début de l’année, un chiffre en hausse de 51 pour cent.
- Sur le seul mois de juin, il y a eu 250 fusillades, à comparer aux 97 de juin 2019.
- Bill de Blasio, le maire gauchiste de New York qui a coupé dans les crédits de la police, est montré du doigt.
- L’État de New York a la plus forte mortalité liée au Covid d’Amérique.
Deux corps criblés de balles s’étendent sur des marches couvertes de sang. À leurs côtés, des proches effondrées en pleurs. Ailleurs en ville, une bande de jeunes aveugle les caméras de surveillance à la bombe à peinture avant de dépouiller la boutique du coin. Plus loin, une vidéo montre des agents de police bloqués dans leur voiture de patrouille, hués par une foule qui leur lance des bouteilles en verre.
C’est le New York sans foi ni loi, une ville autrefois joyau d’une Amérique resplendissante, désormais à la merci de la populace.
Les statistiques de meurtres grimpent en flèche, une combinaison d’épidémie de coronavirus, d’émeutes BLM (Black Lives Matter) et de laxisme de l’autorité politique est en passe de réussir là où Ousama Ben Laden avait échoué: mettre la Big Apple à genoux.
Les scènes décrites ci-dessus se sont déroulées ce weekend. Chioke Thompson, 23 ans et son amie Stephanie Perkins, 39 ans, ont été abattus sur les marches de la maison de Chioke à Brooklyn. Sa mère, une institutrice, raconte dans un sanglot : « même en train de mourir, il a essayé de la protéger de son corps. On ne comprenait pas ce qui arrivait, aucun des deux n’avait jamais rien fait de mal. »
Les deux victimes n’avaient rien à voir avec la drogue ou les gangs, elles viennent simplement allonger la série noire de la vague de criminalité qui balaye la ville.
Selon les chiffres publiés par la police de New York, pour les six premiers mois de l’année en cours, il y a eu 176 meurtres, une hausse de 23 pour cent par rapport aux 143 de la même période de l’année passée.
Il y a eu 616 victimes de fusillades à New York depuis le début de l’année, un chiffre en hausse de 51 pour cent. Sur le seul mois de juin, il y a eu 250 fusillades, à comparer aux 97 de juin 2019, les cambriolages sont en hausse de 119 pour cent et les vols de voitures en hausse de 48 pour cent.
Bill de Blasio, le maire gauchiste de New York qui a opéré des coupes sombres dans les budgets de la police pour un montant d’un milliard de dollars, qui a mis fin à la politique de l’interpellation pour fouille (qui permettait à la police d’interpeller et de fouiller n’importe qui sur la seule base d’une « suspicion raisonnable ») et qui la semaine dernière a juré de peindre un « Black Lives Matter » en lettres géantes devant la Trump Tower est sur la sellette.
De Blasio a aussi introduit des réformes du Code de procédure pénale en matière de caution pour tout une série de délits, permettant à des criminels violents d’être remis en circulation.
C’est un Trump furieux qui tweete : « NYC ampute les budgets de la police d’un milliard de dollars, et en plus, son maire se permet de défigurer la prestigieuse Cinquième avenue d’une coûteuse inscription Black Lives Matter en lettres jaunes géantes ».
Concernant la police, le Président ajoute : « Il va se mettre à dos les vrais New-yorkais amoureux de leur ville qui sauront se souvenir des chants sinistres des BLM « Les porcs, trempez-les dans l’huile et faites les frire comme du bacon ». Peut-être que notre grande police, réduite à l’impuissance et bafouée par un maire qui la méprise et la hait ne laissera pas ce symbole de haine être apposé sur la plus grande artère ne New York. Qu’il garde son argent pour lutter contre la délinquance ! »
Des pans entiers de Manhattan, réputé ne jamais dormir, ont commencé à prendre des airs de ville fantôme avec la fuite de quelque 500 000 habitants, principalement des classes moyennes et aisées, qui ont fui la ville avec l’arrivée du Covid en mars.
L’État de New York a souffert de la mortalité la plus élevée d’Amérique avec plus de 24 000 décès, 10 000 de plus que le deuxième État le plus touché, le New Jersey, et 8 fois le nombre de tués par les terroristes du 11 septembre.
Les rues habituellement grouillantes de touristes sont virtuellement vides. Les boutiques et les restaurants sont barricadés pour se protéger des pillards, les hôtels sont fermés. Selon le mot d’un habitant, « New York est devenu un endroit où les soupes populaires sont pleines et les gratte-ciels vides ».
Broadway, le quartier des théâtres, est plongé dans les ténèbres et ne devrait pas rouvrir avant l’année prochaine. Le métro qui transportait 750 000 banlieusards par jour est pour l’essentiel déserté. Dans Times Square, une poignée vendeurs de rue propose du gel hydroalcoolique et des masques là où on trouvait des contrefaçons de lunettes de soleil et de sac à main.
Joel Kotkin, un expert de premier plan en tendances urbaines, originaire de New York et qui habite à présent en Californie, déclare au Mail on Sunday : « c’est une crise comme New York n’en a jamais connu. Le 9/11 a été comme un tremblement de terre, mais le pays et le monde se sont portés à son secours il y avait eu un grand élan de solidarité ».
À l’époque, New York avait un maire de grande envergure : Rudy Giuliani. La ville avait été ébranlée, mais elle a été remise sur pied dans les semaines qui ont suivi.
Mais le Covid a frappé alors que New York était déjà sur le déclin. Kotlin ajoute : « Avec un maire comme de Blasio, les conditions étaient idéales pour qu’une pandémie prospère. Le métro était insalubre, il y avait d’énormes disparités sociales, les riches ont immédiatement fui vers leurs maisons à la campagne ou sur le littoral. Les milléniales sont rentrés chez leurs parents. Il ne restait plus que les pauvres et les migrants à vivre dans une promiscuité inimaginable, à plusieurs générations par foyer. Avec par là-dessus les émeutes BLM et le cyclone s’est formé sur l’océan de toutes les misères. »
Concrètement, Kotlin pense que la généralisation du télétravail va bouleverser à jamais la vie telle qu’on la connaissait à New York. « Quand les twin towers se sont effondrées en 2001, l’internet en était à ses débuts. Maintenant, il est facile de travailler à distance.
« Une ville qui est perçue comme sale et dangereuse n’attire plus. Il paraît alors plus judicieux d’aller vers les petites villes des régions périphériques qui sont en général plus sûres, plus propres et moins chères ».
De fait, des milliers de New-yorkais sont déjà partis pour des villes plus sûres comme Austin au Texas ou Tusla en Oklahoma qui offrent aux nouveaux arrivants des industries de pointe une exonération d’impôts de bienvenue de 10 000 dollars.
Et le mouvement risque de s’accélérer avec des déclarations comme celle du chef de la police de New York la semaine dernière, Dermot Shea, qui reconnaît que : « Vous avez un système judiciaire pénal qui est en train d’imploser, imploser, c’est une manière gentille de dire les choses ».
Les syndicats de police aux abois ont accusé de Blasio d’être « antiflic ». Ces derniers mois 272 agents ont fait leur demande de mise la retraite, une hausse de 49 pour cent par rapport aux 183 qui en avaient fait la demande à la même période l’année passée.
« Nous avons un maire qui s’occupe plus des caméras des médias que des policiers sur le terrain » estime un policier. « La police de New york est complètement démoralisée ».
Patrick Lynch, président d’une association bénévole de police s’interroge : « comment pouvons-nous continuer de travailler dans cet environnement ? Évidemment, une police castrée, c’est exactement ce que cherchent les antiflics. Si nous n’avons plus de policier parce que plus personne ne veut le devenir, ils auront atteint leur but final ».
Il y a aussi une crise du logement qui se profile. Tandis que la montée en flèche des loyers a déjà obligé des gens à partir dans la proche banlieue plus abordable, le coronavirus a rendu des milliers d’autres locataires incapables de payer aux propriétaires.
Le gel des expulsions mis en place en mars sur tout l’État de New York expire en août 2020, les locataires seront alors censés payer tous les loyers en retard. Le propriétaire d’un restaurant qui souhaite garder l’anonymat déclare : « Je vais fermer pour de bon et déménager dans un endroit moins cher du pays ».
Les manifestations quotidiennes suite à la mort de George Floyd, le noir sans arme tué par un agent à Minneapolis, laissent les habitants partagés.
« J’ai de la sympathie pour la majorité des manifestants qui sont pacifiques » dit une femme. « Mais il y a une petite minorité qui se sert des manifestations comme couverture pour se livrer au pillage et au vandalisme. J’ai barricadé mon commerce, mais je suis terrifiée à l’idée qu’ils cassent tout en entrant. L’assurance ne couvre pas le pillage, je vis dans l’angoisse et une tension permanente ».
Lenci Licona, un ouvrier du bâtiment, fait partie de la minorité obligée d’aller au travail en transport en commun, il témoigne : « les gens sont tendus à mort, nous avons tous peur, mais je dois aller au travail, sans quoi, je ne peux pas nourrir ma famille ».
Dans l’attente d’un hypothétique retour des touristes, près d’un tiers des petits commerces de la ville – qui en compte 186 000 – pourraient mettre la clé sous la porte. Gregg Bishop, directeur de la chambre de commerce de la ville est plutôt pessimiste : « je ne sais pas si le New York que nous avons connu reviendra un jour ».
Ils sont plus d’un million à avoir perdu leur travail, principalement des bas salaires dans les restaurants et la distribution. Certes la ville a déjà connu des calamités dans son histoire, pas juste le 11 septembre, il y a aussi eu la crise financière des années 70 qui a vu un chômage de masse, des rues chargées d’immondices, des clubs de striptease sauvages en plein Time Square. Plus de 800 000 personnes avaient alors fui la ville.
Kathryn Wylde, présidente de Partnership for New York City, une association d’entrepreneurs se souvient : « à la fin des années 70, la ville s’est vidée en quatre ou cinq ans, il a ensuite fallu trente à quarante années pour rétablir la situation ».
Charlotte St Martin, présidente de la Broadway League, qui représente les propriétaires de salles de spectacle déclare dans son bulletin professionnel : « c’est la catastrophe, après le 11 septembre, les salles ont fermé deux jours, à présent, nous perdons 35 millions de dollars par semaine sur la vente de billets. Sur les 130 appartements de mon immeuble, 40 pour cent sont vides. Tout ce qu’on adore dans New York – les restaurants bondés, l’excentricité, la folie – tout a disparu ».
La colère gronde contre de Blasio, le maire à l’origine des réformes dont les critiques disent qu’elles ont affecté les minorités pauvres qu’elles étaient censées protéger.
Mais tous ne partagent pas ce pessimisme quant à l’avenir de la Grosse Pomme.
Pour engager le redressement de New York, de Blasio a nommé un urbaniste Carl Weisbrod à son avis : « tant que New York saura garder ses talents, on peut être sûr que, au plan économique, les choses repartiront ».
D’autres optimistes pensent que la ville va connaître une douloureuse remise à zéro qui va entraîner une baisse des loyers qui pourrait rendre New York plus abordable pour une nouvelle génération.
Norman Radow, développeur qui a emménagé dans la ville en 1978, au pire de la crise fiscale, se rappelle : « tout le monde pensait alors que c’était la fin de New York, mais voyez ce qui s’est passé ».
Un haut dirigeant d’une banque de Wall Street pense quant à lui que : « personne ne peut rayer New York de la carte, après la crise financière de 2008, nous nous sommes réinventés, nous avons su attirer des entreprises comme Facebook. Il nous faut un dirigeant progressiste, quelqu’un qui peut restaurer la confiance dans la loi et l’ordre et donner de l’espoir aux gens ».
Bien entendu il ne pensait pas à de Blasio lequel, de toute façon, doit partir l’année prochaine, ayant atteint la limite des deux mandats de maire.
Et le dirigeant de Wall Street d’ajouter : « New York a toujours été un phare pour les gens du monde entier qui sont venus là en croyant au rêve américain. Ce rêve est peut-être devenu un cauchemar, mais à New York, il y a une capacité à encaisser et à rebondir qu’il ne faut pas sous-estimer : New York plie mais ne rompt pas ».
Traduction Francis Goumain
Source : dailymail.co.uk
Seattle se meurt : drogue et sans-abri
Source : komonews.com
Voici un lien Youtube vers la vidéo « Seattle is dying » qui fonctionne:
https://www.youtube.com/watch?v=Vdzfi0r16hg
Ou plus complet, il amène vers un bref article qui contient la vidéo
https://komonews.com/news/local/komo-news-special-seattle-is-dying