Le 20 décembre 2024, l’Allemagne fut secouée par un acte d’une brutalité sans nom. La place animée du marché de Noël de Magdebourg s’est transformée en un théâtre de mort et de désolation. Un véhicule, conduit par Taleb Al Abdulmohsen, a délibérément foncé dans la foule, laissant derrière lui 5 morts et 200 blessés, dont une quarantaine en état critique.
Cet acte terroriste, loin d’être l’œuvre d’un fanatique religieux, s’inscrit dans une rébellion froide et calculée contre une nation que Taleb considérait gangrenée par son laxisme migratoire et son hypocrisie. Exaspéré par l’inaction d’un État qu’il jugeait complice, Taleb a choisi de frapper au cœur de l’Allemagne, révélant les fissures béantes d’une société en déclin.
Médecin psychiatre travaillant dans un hôpital public allemand, né en 1974 à Hufuf, en Arabie saoudite, Taleb Al Abdulmohsen n’était pas un simple observateur. Ayant fui son pays en 2006, il portait en lui le témoignage brûlant des dérives d’un islam politique impitoyable. Réfugié en Allemagne, il s’était construit une image de défenseur des opprimés, dénonçant avec véhémence les abus des régimes islamistes et les persécutions religieuses.
Taleb Al Abdulmohsen s’est distingué par son admiration assumée pour Israël, qu’il qualifiait de « lumière dans les ténèbres ». Il allait jusqu’à prôner l’annexion de territoires comme la bande de Gaza, la Cisjordanie, voire des parties du Liban et de la Syrie par l’État hébreu.
Ses critiques virulentes de l’islam, qu’il accusait d’être un danger civilisationnel, allaient de pair avec un soutien ostensible aux droits des LGBT.
Taleb ne mâchait pas ses mots contre l’Allemagne. Il accusait ce pays de protéger les islamistes qu’il qualifiait de « cheval de Troie », tout en abandonnant les véritables réfugiés, ceux qui fuyaient l’oppression religieuse. « Vous, Allemagne, prétendez défendre les droits humains, mais vous protégez ceux qui propagent la terreur », écrivait-il sur X, ponctuant ses déclarations d’avertissements sombres : « Les conséquences arriveront bien plus tôt que vous ne le pensez. » et d’expliquer que l’occident, descendant culturel des Grecs et de l’Antiquité qui exécutèrent Socrate pour ses critiques de la religion était coupable de ne pas protéger les critiques de l’Islam.
Dans son combat, Taleb Al Abdulmohsen s’était acharné à dénoncer Dietmar Steiner, figure de proue de l’accueil des réfugiés en Allemagne. Il l’accusait d’abus systématiques sur des femmes vulnérables, mais malgré des plaintes répétées et des témoignages accablants, les autorités allemandes restèrent sourdes. Cette indifférence, Taleb la percevait comme une trahison supplémentaire de ceux censés incarner la justice.
Les positions tranchées de Taleb sur l’islam radical et son admiration pour Israël lui firent déclarer son soutien à l’AfD, parti nationaliste allemand ayabt déclaré son soutien à Israël après les événements du 07 octobre 2021. Il partageait les thèses principales de ce mouvement, répétant souvent : « Chaque concession faite à l’islam radical est une pierre posée sur la tombe des valeurs fondamentales européennes. ».
L’attaque de Magdebourg révèle encore une fois, une fissure béante au sein des sociétés européennes.
En accueillant près de 197 000 réfugiés issus de pays arabes et musulmans rien que pendant l’année 2023, et plus de 1,5 millions de réfugiés de toutes origines depuis 2007, l’Allemagne a favorisé une cohabitation impossible entre des visions du monde diamétralement opposées. Ces politiques irresponsables ont transformé l’Allemagne et l’Europe en un champ de tensions identitaires explosives.
L’histoire de Taleb Al Abdulmohsen dépasse le simple cadre d’un attentat. Elle reflète une Europe en crise, incapable de défendre ses valeurs. La fermeture des frontières et la remigration apparaissent comme les seules solutions pour éviter de nouvelles tragédies et préserver un équilibre sociétal et identitaire aujourd’hui au bord du gouffre.