L’ancien président de l’état-major interarmées américain, le général Mark Milley, a expliqué que l’État juif ne doit pas être critiqué parce qu’il tue massivement des Palestiniens à Gaza (dont femmes et enfants par dizaines de milliers), reconnaissant au passage que les États-Unis eux-mêmes ont tué des milliers de civils. Avec son argument, il tente de banaliser et justifier les assassinats et mutilations de plus de 35 000 Palestiniens au cours des six derniers mois de la vengeance de l’État sioniste contre la bande de Gaza.
La vidéo du général avouant les crimes de l’armée américaine est un exemple frappant du fanatisme des partisans d’Israël aux États-Unis qui sont prêts à justifier ce qui est en train de devenir l’un des plus grands désastres humanitaires du XXIe siècle, provoqué par les bombardements aveugles et incessants sur la bande de Gaza, densément peuplée.
Tentant de défendre Netanyahou et sa politique d’éradication ethno-religieuse, Mark Milley a déclaré sans hésitation :
« Avant que nous soyons tous mécontents de ce que fait Israël, nous ne devons pas oublier que nous, les États-Unis, avons tué de nombreuses personnes innocentes à Mossoul, à Raqqa, et que nous, les Américains, avons tué 12 000 civils français innocents(1). Nous avons détruit 69 villes japonaises, sans compter Hiroshima et Nagasaki. Nous tuions un grand nombre de personnes, des innocents qui n’avaient rien à voir avec leur gouvernement, des hommes, des femmes et des enfants. La guerre est une chose terrible ».
Le général et ses collègues n’ont jamais mentionné les dizaines ou centaines de milliers de civils tués par l’armée américaine en Irak et en Syrie jusqu’à ce qu’ils réalisent que cet aveu pourrait aider leurs amis israéliens à échapper ou atténuer leurs responsabilités.
Après cette reconnaissance, Mark Milley a hoché la tête avec approbation lorsque Alex Karp, PDG de Palantir, intervient : « Les militants pour la paix sont en fait les militants pour la guerre, et nous sommes les militants pour la paix ». Son cynique raisonnement : les entreprises de technologie d’armement comme la sienne veulent rendre les États-Unis plus forts, pour que le pays n’ait pas à faire la guerre…
Finalement pour Milley et les siens, le résultat de la guerre c’est d’enrichir les fabricants d’armes et les lobbies qui les défendent, et qui les embauchent après leurs responsabilités au sein de l’armée ou de l’État constituant ainsi un tremplin pour leur évolution de carrière.
Ils constituent cet État profond américain qui accorde inconditionnellement son soutien à l’allié le plus proche des États-Unis : Israël et son projet sioniste génocidaire.
Note :
(1) Dans leur combat contre l’Allemagne, les forces aériennes alliées (britanniques et américaines) ont fortement bombardé la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette violence exercée envers un peuple « ami » a entraîné des milliers de victimes civiles et causé des dévastations considérables. Ces bombardements ont fait en réalité près de 50 000 à 70 000 morts, ce qui représente environ le quart des victimes du conflit pour la France, dont le total est évalué à 264 000. Voir : Une violence sous silence : le bombardement de la France par les Alliés, Erudit.org, 22.01.2020.
« Le général et ses collègues n’ont jamais mentionné les dizaines ou centaines de milliers de civils tués par l’armée américaine en Irak et en Syrie jusqu’à ce qu’ils réalisent que cet aveu pourrait aider leurs amis israéliens à échapper ou atténuer leurs responsabilités »
Cette tactique est également utilisée par toute la sphère médiatique israélite en France . Par exemple le fils Klarsfeld ne cesse désormais de rappeler les bombardements des villes françaises, allemandes et japonaises au cours de la 2GM, pas pour les condamner, mais pour justifier les bombardements de son pays à Gaza. Un général français lui a quand même répliqué qu’il fallait aussi prendre en compte également le RATIO de morts civils par rapport à population du pays et que nombre de bombardements qu’il citait seraient considérés aujourd’hui comme des crimes de guerre.
Klarsfeld, qui se range très étrangement du côté de la Russie dans le conflit russo/ukrainien, n’est pas qualifié lui « d’agent du Kremlin » comme le sont les partisans occidentaux d’un règlement négocié de ce conflit avec des exigences pourtant moindres que celles de Klarsfeld en faveur de la Russie, au point où des journalistes comme Catherine Gentil se précipite à son secours lorsque des invités d’origine ukrainienne lui mettent dans les dents son double discours quant aux solutions différentes qu’il préconise respectivement pour l’Ukraine et pour Gaza.
ARTICLE MEDIA A PARTAGER / ISRAËL, OFFICIELLEMENT UN ÉTAT-VOYOU ? LA QUESTION SE POSE !
Dimanche 26 mai 2024,
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« Même si l’hypothèse était dans l’ordre des possibles, et que les bruits à ce sujet couraient depuis plusieurs semaines, l’annonce a eu l’effet d’une bombe. Karim Khan, le Procureur auprès de la Cour Pénale Internationale, a demandé aux juges de la Chambre préliminaire d’émettre des mandats d’arrêt contre des personnalités israéliennes et palestiniennes dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Et ce vendredi 24 mai 2024, après le tournage de cette émission, la Cour Internationale de Justice a ordonné à Israël d’arrêter “immédiatement” son offensive à Rafah.
D’une certaine manière, la messe est dite. L’État d’Israël, dont les premiers responsables crient à l’antisémitisme et annoncent à l’avance qu’ils ne se plieront pas aux décisions de justice, s’enferre dans une sorte d’isolement. Ses adversaires peuvent désormais le présenter, et de manière crédible, comme rebelle aux décisions des Nations unies, sourd aux demandes pressantes de la Cour Internationale de Justice et méprisant vis-à-vis de la Cour pénale internationale. Bref, comme un État-voyou !!
Et les États-Unis ? La première puissance pourra-t-elle continuer d’apporter son soutien inconditionnel à Israël sans être isolée et tout simplement discréditée ? Que devons-nous retenir du concert de protestations, sinon strictement du moins essentiellement occidental, suite à l’annonce du Procureur Karim Khan ? La CPI pourra-t-elle survivre à une forme d’impasse liées aux pesanteurs et interférences politiques en particulier dans ce dossier ? Et au fond, la Cour Pénale Internationale, et de manière générale toute l’organisation de ce qu’on peut appeler la “gouvernance globale”, peuvent-elles être autre chose qu’un joker des puissants selon le titre d’un livre de la journaliste Stéphanie Maupas ?
On en parle sur le « Média » dans cette nouvelle édition du “Monde n’a pas de centre”, la chronique internationale de Bertrand Badie, politiste, Professeur émérite à Sciences-Po …
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