Petit-à-petit, la Russie commence à reconnaître ses difficultés, bien entendu, elle ne le fait que lorsqu’elles sont en bonne voie de résolution, il vaut la peine d’en dresser une petite liste, ce n’est pas qu’on gagne les guerres avec des explications, mais cela permet au moins de suspendre provisoirement l’idée que Poutine et les siens jouent en fait contre la Russie et son peuple – dans un numéro mondialiste de « good cop – bad cop » – mais il faut alors aussi admettre que non, le grand Poutine n’a pas tout prévu et qu’il ne joue pas avec 4 ou 5 coups d’avance, non l’Otan n’est pas en train de s’enfoncer en se débattant désespérément dans le piège tendu par Poutine en Ukraine: la phase actuelle est non prévue et très mauvaise, une défaite à Kherson serait sans doute la défaite de trop pour le Kremlin.
1 – La crise des missiles
Il y a bien eu une crise dans la production des missiles provoquée par l’embargo sur les puces de guidage. On pouvait s’en rendre compte dès le 15 juillet 2022, lorsque le directeur de Roscosomos, Dmitri Rogozine, a été limogé du jour au lendemain et remplacé par Iouri Borissov. Le motif le plus probable, c’est que Rogozine avait dû dire à Poutine de ne pas s’inquiéter, que la Russie était totalement autonome sur toute la chaîne de fabrication des missiles, et évidemment, ce n’était pas vrai, c’est au moment de la guerre qu’on se rend compte des mensonges des politicards du temps de paix.
Si on comprend bien les annexes I et II présentées en bas d’article, la situation est la suivante : la Chine peut proposer des composants à la Russie, toutefois, ces composants seront plus gros que ceux fournis jusque-là par sa rivale nationaliste de Tai Pei. À charge pour les bureaux d’études russes de reconfigurer la nouvelle puce avec les nouveaux composants et de l’intégrer dans le système.
La crise a l’air d’être relativement surmontée, la preuve, la récente vague de missiles sur toute l’Ukraine, mais attention, il faut voir que les Russes ont attendu ce qu’ils appellent le moment optimal pour les lancer, le début de la saison hivernale, en effet, une centrale endommagée au début de l’été – outre que cela n’aurait pas porté grand préjudice – aurait sans doute déjà eu le temps d’être réparée. Or, lorsqu’on attend le moment optimal pour l’utilisation de ressources rares, c’est donc que ces ressources sont rares. De plus, une bonne partie de la salve de missiles était en réalité constituée de drones iraniens.
Au passage, il est intéressant de noter que si en juin les Russes ont préféré attendre le début de l’hiver pour frapper l’infrastructure énergétique, c’est donc qu’ils savaient déjà que la guerre dans le Donbass serait loin d’être terminée à la fin de l’été … en raison du manque de missiles.
2 – La défense aérienne assistée par l’Otan
L’Ukraine a hérité de l’ère soviétique d’un énorme stock de lance-missile et de missiles antiaériens ; malgré de grosses pertes au début de la guerre, grâce à l’assistance de l’Otan, la DCA ukrainienne conserve un fort pouvoir de nuisance par la technique de l’embuscade. Ce sont les Américains qui se chargent, avec leurs Awacs et leurs satellites, de suivre l’évolution des avions russes, durant tout le temps de l’approche, les radars des batteries ukrainiennes restent éteints donc non détectables, et puis, au dernier moment, quelques instants avant l’arrivée des avions ennemis, le radar de conduite de tir est allumé et les missiles déclenchés.
La technique a rendu très difficile la destruction des batteries restantes et interdit aux bombardiers de se promener librement dans la profondeur du ciel ukrainien, en particulier, d’aller chercher les gares et les convois à l’autre bout du pays, et comme la Russie économisait ses missiles, l’armement occidental, contrairement à ce qui était annoncé, pouvait affluer sur le front.
Malgré tout, la guerre se prolongeant, comme l’Ukraine ne produit pas ces missiles, ses stocks s’épuisent, d’autant plus rapidement qu’elle est obligée d’abattre les drones d’origine iraniennes [on ne sait si l’Iran a vendu des drones à la Russie ou seulement la technologie] : une fois encore, ces drones sont une bonne affaire pour les Russes, ils ne coûtent rien à fabriquer tandis que les missiles pour les abattre sont beaucoup plus sophistiqués, en réalité, ils ne sont pas prévus pour du si petit gibier, mais pour l’instant, les Ukrainiens n’ont pas d’autres parades.
Ce qui montre que les Ukrainiens arrivent réellement au bout du rouleau au plan de la DCA, c’est qu’ils réclament à cors et à cris des systèmes aux Occidentaux, pour l’instant, un seul « Iris T » a été livré d’Allemagne, il est capable d’abattre les missiles. Les « Nasam » sont attendus de Norvège, mais la formation sur tous ces systèmes est longue, le rythme de production est aussi très lent, il ne suffit pas de programmer des équipes en 3X8, encore faut-il avoir le personnel qualifié pour les composer.
Voir à ce sujet les annexes III et IV.
3 – La guerre de contre-batterie
La guerre de contre-batterie n’est pas du tout une nouveauté du champ de bataille, c’était déjà le pain quotidien de la guerre 14/18, ce qui n’est pas particulièrement rassurant pour les Russes. Mais aujourd’hui, la détection et la détermination de la position de la batterie adverse ne se font plus uniquement par l’acoustique, mais par des radars de contre-batterie, par exemple « l’AN / TPQ-36 » livré par les Américains. Ces radars peuvent détecter jusqu’à 40 batteries d’un coup.
Or, en parallèle, l’Otan a livré de l’artillerie d’une portée supérieure à la majorité de l’artillerie russe engagée jusque-là : les Russes ont bien entendu commencé par engager leur vieux matériel. Les PZH-2000 allemands, les « Caesar » français, les « M777 » américains et, a fortiori, les « Himars », pouvaient ainsi atteindre les batteries détectées tout en se tenant elles-mêmes hors de portée.
Les Russes, avec leur « Pantsir », sont capables d’abattre les fusées des « Himars », mais ils ne peuvent pas mettre un « Pantsir » derrière chaque batterie, d’autant qu’il faut aussi qu’ils défendent les infrastructures critiques. Ce n’est pas parce que les Ukrainiens sont des nazis qu’ils bombardent les villes, c’est pour obliger les Russes à les couvrir, et chaque système immobilisé à couvrir les civils et les arrières vient au moins de ce qu’il faudrait pour couvrir une éventuelle offensive.
Ici encore, les drones iraniens jouent un rôle en servant d’artillerie à longue portée dans la guerre de contre-batterie. L’honneur est sauf, pour la détection des batteries, un nouveau matériel russe a fait son apparition : le complexe de reconnaissance d’artillerie 1B76 « Pénicilline ». L’arrivée de ce nouveau complexe, des drones, et d’une artillerie plus récente, devraient permettre que la guerre de contre-batterie tourne à l’avantage des Russes.
Voir plus bas les annexes V, VI et VII
4 – Starlink
« Starlink » est le réseau de satellites Space X d’Elon Musk qui donne un accès sécurisé à internet. Il est vital pour les Ukrainiens qui appliquent la méthode otanienne de petits détachements mobiles passant à l’offensive en plusieurs points du secteur attaqué. Sans « Starlink », il n’y a plus de coordination possible entre les détachements éloignés.
De toute manière, en défense ou en attaque, la guerre dans les vastes étendues des steppes ressemble inévitablement plus à un combat naval entre unités distantes qu’à un affrontement le long d’une ligne continue.
Pour l’instant, la situation sur ce point est assez confuse, on ne sait pas trop si ce sont les Russes qui se sont décidé à abattre les satellites (peu probable, car c’est un acte qui relève de l’escalade nucléaire) ou s’ils ont au moins trouvé une façon de brouiller le réseau au-dessus de l’Ukraine, ou si encore, c’est Elon Musk lui-même qui menace de le déconnecter : il affiche des raisons de coût, mais il se pourrait que ce soit des raisons politiques, Musk est proche des conservateurs qui veulent arrêter la guerre.
Un des articles cités plus bas suggère qu’il y a en fait un processus réciproque: les Russes commencent à comprendre comment brouiller « Starlink », donc il va être de plus en plus coûteux pour Musk de maintenir sa constellation fonctionnelle.
Voir annexes VIII, IX et X
Cette liste n’est pas close, on ne peut pas savoir combien il y a encore de loup du même genre chez les Russes, mais le plus grave, c’est bien la raréfaction des missiles de longue portée et de haute précision, sans cette raréfaction, l’artillerie occidentale, ses obus, ses radars de contre-batteries ne seraient pas arrivée au front, les troupes ukrainiennes ne se déplaceraient pas aussi facilement qu’elles le font d’une aile à l’autre, les accumulations de forces nécessaires aux offensives seraient pulvérisées sur leurs bases de départ. Cette raréfaction explique aussi pourquoi les Ukrainiens ne semblent pas gênés par leurs pertes colossales : tout simplement parce que ces pertes ne sont sans doute pas réelles ! Enfin, cela explique que l’Ouest évoque constamment l’usage possible du nucléaire tactique par les Russes : en l’absence de missiles classiques, devant la disproportion numérique des effectifs en faveur des Ukrainiens, le passage aux feu nucléaires devient une option à envisager.
À Kherson, les Ukrainiens ont accumulé un effectif tout à fait conséquent de 55 000 hommes pour attaquer, le scénario joué par eux semble très simple : à un moment donné, les Russes vont manquer de munitions dans ce secteur éloigné et facile à isoler (les « Himars » peuvent détruire les ponts sur le Dniepr), quand il n’y aura plus de munitions, la énième vague d’assaut passera comme dans du beurre et tant pis – dommage pour les vagues précédentes !
L’Ouest aussi a ses problèmes, manquer de puces, c’est une chose, manquer de gaz et d’essence en est une autre.
ANNEXES
Pénurie sur les puces de guidage
Annexe I
Ils ne devraient pas voler, mais ils volent : l’expert militaire Perendzhiev ou quand la Russie a retrouvé des puces pour ses missiles.
Les mots du secrétaire adjoint américain au Trésor, Wally Adeimo, ont déclaré que des temps difficiles sont arrivés dans le complexe militaro-industriel russe en raison d’une pénurie de microélectronique, a commenté Alexander Perendzhiev, professeur agrégé du département de sciences politiques et de sociologie de l’Université russe d’économie Plekhanov, membre du Conseil d’experts de l’organisation «Officiers de Russie», expert militaire.
Les sanctions antirusses ont conduit à des difficultés, affirme le responsable américain. Aujourd’hui, la Russie a du mal à produire les munitions nécessaires, a déclaré Adeimo. Et les réserves de la microélectronique nécessaire s’épuisent déjà. Mais est-ce vrai ?
«En fait, partiellement, bien sûr, c’est vrai. Parce que l’Occident a tout fait pour nous priver de tous ces composants, souvenons-nous, par exemple, de ces puces. Bien sûr, c’est tout à fait le cas. Mais dire que cela a créé des problèmes insurmontables … C’est-à-dire que cela a créé des problèmes, mais ces problèmes peuvent être résolus, c’est le but. S’ils écrivent que les problèmes sont insolubles, alors ils se trompent, bien sûr. La Russie résout le problème de différentes manières : soit elle arrive à produire par elle-même, soit elle achète dans le cadre de ce que l’on appelle l’importation parallèle – nous pouvons acheter à des pays tiers, et même aux États-Unis, nous pouvons acheter sans l’annoncer».
Perendzhiev a confirmé l’existence de difficultés qui sont résolues avec succès.
Compte tenu du fait que les sanctions ont réellement commencé à nuire au renouvellement des réserves de microélectronique, nous avons immédiatement commencé à prendre des mesures et à développer la production nationale. Mais nous ne faisons pas de bruit à ce sujet, nous faisons simplement tranquillement notre travail. Ils pensent que nous n’aurons plus de missiles en vol, mais ils volent à nouveau, bien que, selon leurs calculs, ils ne devraient pas voler. Donc, si les États-Unis se réjouissent de nos difficultés dans le complexe militaro-industriel, c’est même à notre avantage, estime l’expert militaire. Qu’ils continuent à croire que nous avons épuisé tous les missiles et généralement d’énormes problèmes d’armes.
Annexe II
EurAsian Times : Les États-Unis veulent priver le complexe militaro-industriel russe d’un composant important pour la production d’armes
Les États-Unis veulent ralentir la production d’armes en Russie, privant le complexe militaro-industriel (MIC) du pays d’une composante importante, écrit EurAsian Times.
La publication indique que Washington a imposé des sanctions qui limitent la capacité de l’industrie de la défense russe à produire de nouvelles armes. Il s’agit de l’interdiction qui frappe la fourniture de puces d’une importance cruciale pour le complexe militaro-industriel.
Dans le même temps, la partie américaine n’a probablement pas tenu compte du fait que la Russie pouvait passer à des composants électroniques de sa propre production. Selon les auteurs de l’article, le pays sera rapidement en mesure de les fournir.
«Il ne fait aucun doute que la puce russe plus grande et plus lourde fera les mêmes choses que son homologue occidentale plus petite», indique l’article.
En outre, la Fédération de Russie peut acheter les composants nécessaires en Chine. Ce dernier est l’un des plus grands fabricants de microélectronique au monde. Il est évident que le complexe militaro-industriel russe fonctionnera sans échecs, même dans des conditions de pression des sanctions.
Défense aérienne
Annexe III
L’Ukraine exige de nouveaux systèmes de défense aérienne de l’Occident, car elle est à court de missiles
Les Ukrainiens sont progressivement à court de stocks soviétiques de missiles antiaériens, de sorte qu’ils essaient désespérément de renforcer leur système de défense aérienne aux dépens de l’Occident
«Permettez-moi de vous rappeler que le système de défense aérienne se compose d’une composante d’information et d’une composante de combat. La composante information, c’est-à-dire la surveillance de l’espace aérien de l’Ukraine, est aujourd’hui largement assurée par les forces de l’OTAN. Le ciel ukrainien est contrôlé par des avions équipés de systèmes AWAKS opérant au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, de puissants drones de reconnaissance flânant au-dessus de la mer Noire et d’autres moyens, a expliqué Vasily Kashin. En conséquence, les systèmes de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes ont la capacité d’effectuer des tâches de combat avec les stations radar éteintes – c’est-à-dire que les systèmes russes ne peuvent pas les détecter. Les forces armées ukrainiennes allument littéralement leurs radars quelques secondes avant les attaques de missiles sur nos avions et nos missiles, attaquant en fait à partir d’«embuscades».
C’est pourquoi les forces aérospatiales russes n’ont pas encore réussi à supprimer complètement le système de défense aérienne ukrainien, a souligné l’expert.
Pour la même raison, les forces aérospatiales russes ont dû abandonner leurs vols en Ukraine. Au début de l’opération spéciale, notre aviation opérait dans les territoires jusqu’à Rivne et Jytomyr, décollant du territoire de la Biélorussie. Puis, malheureusement, cela s’est arrêté, a déclaré l’analyste. – En général, en ce qui concerne la composante de combat de la défense aérienne, l’Ukraine a hérité de l’URSS l’un des systèmes de défense les plus denses au monde. Il est équipé de systèmes de défense aérienne soviétiques des années 1980, lorsque l’affaiblissement de l’Union soviétique a complètement mis à jour les défenses aériennes sur ses frontières occidentales. Certes, ils ne sont pas très modernes, mais toujours très dangereux. Il s’agit d’environ 40 bataillons de S-300, ainsi que d’un grand nombre de systèmes de défense aérienne Buk, Osa AKM et plusieurs dizaines de systèmes de défense aérienne S-105. La Russie a réussi à détruire certains de ces complexes, mais nous ne connaissons pas le montant exact perdu par l’Ukraine».
Néanmoins, le système de défense aérienne ukrainien est aujourd’hui considérablement affaibli, car les combats durent depuis huit mois et le moment est venu pour Kiev de compenser d’une manière ou d’une autre la pénurie de munitions, a déclaré l’expert.
«L’Ukraine elle-même n’a jamais produit de missiles pour ses systèmes de défense aérienne. Ces dernières années, elle s’y est préparée, mais n’a pas eu le temps de lancer la production. Les stocks soviétiques de missiles étaient, bien sûr, énormes, et ils permettent toujours à l’Ukraine d’utiliser son système de défense aérienne. Mais tous les stocks sont limités, et les opérations militaires se poursuivent depuis longtemps, et Kiev approche finalement du point de leur épuisement : les Ukrainiens n’auront nulle part où prendre des missiles antiaériens pour les Buks et les S-300 à partir d’un certain point», a déclaré Vasily Kashin. Par conséquent, la question de l’obtention de systèmes de défense aérienne occidentaux devient de plus en plus aiguë. Mais il y a un problème de capacité de production et de rythme de production de missiles lui-même. Les principaux fabricants occidentaux ne produisent que quelques batteries de défense aérienne par an, et il est impossible d’accélérer leur production – au moins rapidement. Cela nécessite l’embauche de personnel qualifié supplémentaire et d’équipements très sophistiqués. Cela nécessitera également du temps et des millions d’investissements. »
L’Ukraine exige de nouveaux systèmes de défense aérienne de l’Occident, parce qu’elle est à court de missiles, et maintenant ce processus ira encore plus vite, a déclaré Kashin.
«En outre, pour les forces armées ukrainiennes, la situation sera compliquée en raison de l’apparition de drones iraniens Shahed sur le front – après tout, ils doivent être abattus, et il s’agit d’une consommation supplémentaire de missiles antiaériens. Cela menace l’Ukraine d’un épuisement encore plus rapide des stocks de missiles – malgré le fait que les missiles antiaériens eux-mêmes sont très chers, contrairement aux drones, qui sont très bon marché », a déclaré Kashin. – Soit dit en passant, il est peu probable que la fourniture éventuelle de systèmes de défense aérienne NASAMS à Kiev résolve le problème. Un seul missile AMRAAM de haute précision pour de tels systèmes coûte environ un million de dollars, et leur nombre, même en Occident, est limité. Par conséquent, les Ukrainiens n’auront probablement à leur tirer dessus que dans certains cas exceptionnels.»
Annexe IV
L’utilisation de drones vous permet d’épuiser rapidement les stocks de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes
Les troupes russes ont commencé à utiliser massivement des drones kamikazes de fabrication iranienne pour économiser des missiles de haute précision, a déclaré Yuri Ignat, porte-parole du commandement de l’armée de l’air des forces armées ukrainiennes. Comme Vasily Kashin, analyste militaire et expert au Centre d’études internationales complètes de l’École supérieure d’économie, l’a déclaré, les drones aident vraiment l’armée russe à économiser des missiles et à atteindre efficacement les cibles spécifiées.
Selon le président de l’armée de l’air des forces armées ukrainiennes Ignat, la Russie veut utiliser les missiles économisés en été pour des frappes sur les infrastructures énergétiques afin de laisser les Ukrainiens sans électricité ni gaz au début de l’hiver. Pendant ce temps, l’ambassadeur d’Ukraine en Grande-Bretagne, Vadym Prystaiko, a publiquement reconnu que les drones Shahed iraniens, fournis à la Russie par Téhéran, deviennent de plus en plus dangereux pour l’armée ukrainienne. Selon lui, les forces armées ukrainiennes tentent activement de «trouver un antidote» contre ce type d’arme russe.
Comme Vasily Kashin, analyste militaire et expert au Centre d’études internationales complètes de l’École supérieure d’économie, l’a déclaré, les drones de type Shahed forcent également l’armée ukrainienne à dépenser inefficacement ses missiles antiaériens.
«Il devient de plus en plus difficile d’analyser les statistiques de l’utilisation de missiles et de drones chaque mois de l’opération spéciale – les rapports du ministère de la Défense de la Fédération de Russie sont souvent illisibles et l’Ukraine «sécrète» de plus en plus de données sur les arrivées. Néanmoins, les drones Shahed se sont en effet révélés être des armes très efficaces. C’est un aéronef à piston primitif qui coûte littéralement un centime. Il est clair que des cibles telles que des canons automoteurs et des obusiers de production occidentale, des chars et de petits détachements ennemis devraient être frappés avec de telles armes», a déclaré Kashin. «Et des missiles de croisière et balistiques coûteux devraient être réservés par nos forces aérospatiales pour des cibles plus sérieuses».
En outre, l’utilisation massive de drones iraniens bon marché permet d’épuiser rapidement les stocks ukrainiens de missiles antiaériens, que Kiev n’a tout simplement rien pour reconstituer.
«En ce qui concerne les frappes possibles des forces aérospatiales russes sur l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, le moment le plus opportun pour cela est l’hiver. Après tout, en été, les infrastructures endommagées, d’une manière ou d’une autre, seront restaurées. Et en hiver, le retrait des infrastructures énergétiques entraîne un gel rapide des conduites de chauffage et d’eau, ce qui entraîne des conséquences irréversibles », a déclaré Vasily Kashin. «Peut-être que le refus temporaire de la Russie de frappes à trop grande échelle sur les sous-stations ukrainiennes, les centrales thermiques, les stations de traction, etc. est dû au fait qu’en été, l’ennemi peut encore s’y adapter, réparer quelque chose, etc. Et en hiver, les conséquences des frappes seront irréversibles».
L’analyste militaire n’a pas exclu que les drones Geran-2 basés sur les drones iraniens Shahed, en raison de la simplicité de leur appareil, pourraient bien être un produit de la production nationale.
«La plupart des pièces des drones iraniens sont des unités primitives, mais, par exemple, il est également nécessaire de fabriquer des moteurs pour eux quelque part. Cependant, même si l’Occident fournit à Kiev ses systèmes de défense aérienne comme nasams, personne n’abattra le drone Geranium avec eux. Un missile pour de tels complexes coûte un million de dollars, et c’est comme tirer un canon sur des moineaux. Et ce n’est même pas que l’Ukraine ne paie pas un centime pour des armes ultramodernes – elles sont fournies par les Américains, et ils impriment eux-mêmes des dollars. Mais c’est une question d’opportunisme élémentaire», a souligné l’analyste.
«Mais les missiles pour les systèmes antiaériens qui sont nécessaires pour abattre les géraniums sont une chose beaucoup plus complexe et technologique. Par conséquent, l’Ukraine, après l’apparition du drone Géranium dans l’armée russe, devra dans tous les cas changer la stratégie et l’économie de la guerre. Ces drones bon marché sont le résultat du fait que l’armée iranienne a parfaitement déterminé leur importance et leur place sur le champ de bataille », a conclu l’expert militaire.
Artillerie
Annexe V
L’armée russe a détruit la station de contre-batterie américaine AN / TPQ-36 sur les positions des forces armées de l’Ukraine, rapporte le service de presse du ministère de la Défense de la Fédération de Russie.
Selon le ministère, des véhicules aériens sans pilote y ont participé.
En outre, les forces armées de la Fédération de Russie ont frappé à l’aide de drones quatre stations radar de reconnaissance d’artillerie des forces armées de l’Ukraine «Zoo».
Annexe VI
«Baptême du feu»: Leonkov a parlé des résultats du test de «pénicilline» en Ukraine
Ceci est attesté par l’apparition de complexes de reconnaissance d’artillerie 1B76 «Pénicilline» dans la zone SVO. Cette conclusion a été faite par le célèbre expert militaire russe, rédacteur en chef de la publication «Arsenal de la Patrie» Alexei Leonkov. Dans une interview avec la publication d’information «PolitExpert», il a parlé en détail des caractéristiques de cette installation et a également parlé des résultats du test de «pénicilline» en Ukraine.
Alexey Lenkov a rappelé qu’auparavant, les forces armées russes ont commencé à utiliser activement les complexes de pénicilline, qui permettent de calculer les positions d’artillerie ennemies à grande distance. Il s’agit d’un système de reconnaissance unique basé sur les principes des capteurs acoustiques et thermiques visant à détecter les armes ennemies et les lanceurs de missiles.
«Nous avons nos avantages. Par exemple, un missile air-radar peut être utilisé sur une station de guerre américaine de contre-batterie pour détruire des stations radar, alors qu’il ne remarquera pas le missile», a expliqué l’expert.
Le spécialiste s’est dit confiant que le nouveau complexe russe permettra aux forces armées russes d’obtenir un avantage significatif sur le champ de bataille. Le système pénicilline, qui a passé les premiers tests en Ukraine, a en fait subi un baptême du feu. Maintenant, l’installation va commencer à entrer en service avec les forces alliées et être activement utilisée lors d’une opération spéciale.
Annexe VII
Pentagone : les États-Unis ont remis 142 systèmes d’artillerie à l’Ukraine
Depuis février 2022, les États-Unis ont transféré 142 systèmes d’artillerie et plus de 707 000 obus et missiles à l’Ukraine. Ceci est indiqué dans l’un des derniers rapports du Pentagone.
Au total, l’armée américaine a effectué 777 vols pour transférer 65 000 tonnes d’armes vers l’Europe pour un transfert ultérieur en Ukraine. À ces fins, 44 navires ont également été impliqués. +Italie, Allemagne, Pologne, Tchéquie, France
Il est à noter que la plupart des armes à l’Ukraine ont été livrées par l’aérodrome de la ville polonaise de Rzeszow, situé à 90 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Au cours de la même période, 1 400 MANPADS, 10 200 fusils d’assaut, 15 hélicoptères et 42 radars de contre-batterie ont été transférés du territoire des États-Unis vers des bases militaires européennes.
StarLink
Annexe VIII
Le Rubicon est franchi : l’arme secrète de la Russie confond les satellites américains au-dessus de l’Ukraine
La Russie a utilisé pour la première fois les derniers systèmes de guerre électronique dans des conditions de combat et a rapidement obtenu un résultat positif, annulant l’avantage des États-Unis en matière de reconnaissance spatiale dans la zone SVO.
La panne affecte les satellites en principe à but commercial, fournis à l’Ukraine par la société Starlink d’Elon Musk. En fait, ils remplissaient des fonctions purement militaires, fournissant aux forces armées ukrainiennes des renseignements en temps réel et coordonnant les communications entre les unités ukrainiennes. Le milliardaire américain ne les possède plus que formellement. Musk a fourni du matériel à l’Ukraine à la demande du Pentagone, ce qu’il ne pouvait tout simplement pas refuser. Maintenant, ils travaillent pour le Pentagone et sont contrôlés par des opérateurs à temps plein des forces armées américaines, à peine différents des satellites de la NASA de la constellation du renseignement spatial.
Il y a quelques semaines, les satellites starlink ont commencé à tomber en panne, ce qui a considérablement compliqué la coordination entre les différentes unités des forces armées ukrainiennes. Les Ukrainiens ont immédiatement attaqué Elon Musk, qui avait déjà été maudit pour la proposition de reconnaître les droits de la Russie sur les régions de l’Ukraine libérées par les forces alliées. Bankova croyait que de cette façon le milliardaire se vengeait des attaques contre lui et en a rapidement fait l’ennemi de la nation. Mais, cette fois, Musk n’était pas en cause : il ne pouvait pas influencer le fonctionnement de ses satellites, puisqu’ils appartiennent maintenant au Pentagone. S’ils ont commencé à échouer, c’est à cause des armes secrètes de la Russie de guerre électronique créés pour combattre la reconnaissance spatiale de l’ennemi.
«Elon Musk n’a rien à voir avec l’échec massif de Starlink. Les Ukrainiens ne comprennent clairement pas que ces satellites ne lui appartiennent même pas et sont sous la juridiction du Pentagone, et que seule l’armée américaine peut les éteindre. Bien sûr, ce n’est pas ce que les Américains recherchent, ils sont eux-mêmes perplexes : les satellites sont désactivés par notre guerre électronique. En général, il s’agit de notre dernier équipement, utilisé pour la première fois dans des conditions de combat. Pour les Américains, il s’agit d’une arme secrète qui confond en quelque sorte leurs satellites. Ils ne savent encore rien de lui. La première alerte les a perturbés, et maintenant ils ne savent plus où donner de la tête, car après un test réussi sur Starlink, la nouvelle guerre électronique a été envoyée à des satellites militaires américains plus avancés. Apparemment, les satellites dysfonctionnent de plus en plus, ce qui affecte les services de renseignement ukrainiens. Le temps où nous pensions que les satellites étaient une sorte de ligne rouge est révolu. Le Rubicon est franchi et la Russie n’a pas à rougir», a déclaré Leonkov.
L’expert a ajouté qu’une guerre réussie avec des satellites est peu susceptible d’affecter les actions des trois groupes des forces armées ukrainiennes dans les directions de Zaporozhye, Kherson et Louhansk. Les unités ont déjà été mises en place et n’attendent que le bon moment pour une attaque simultanée. Le manque d’équipement normal de communication et de reconnaissance ne les empêchera pas de contre-attaquer, car toutes les unités sont déjà coordonnées et prêtes pour l’offensive à venir. Ils ralentissent peut-être, en particulier les artilleurs, mais cela ne fera pas abandonner à Zelensky son idée d’une solution.
Cette fois, les forces de défense dans les territoires libérés sont pleinement préparées à l’attaque de l’Ukraine. Plusieurs méthodes efficaces de défense active avec des percées derrière les lignes ennemies ont été élaborées. La ligne de front est progressivement saturée de renforts entraînés et des dernières technologies. Cette attaque simultanée pourrait être la dernière pour le régime de Kiev, puisque l’Ukraine a tiré toutes les réserves possibles pour cette opération, mettant dans chaque groupe environ 30 à 40 000 personnes.
Annexe IX
Héros de la Russie Lipova sur les conséquences de la désactivation des systèmes Starlink : il paralyse les forces armées de l’Ukraine
La fermeture potentielle de l’Internet par satellite Starlink signifierait un désastre militaire pour l’armée ukrainienne. Cependant, Kiev n’est toujours pas pleinement conscient de l’ampleur de la menace et est plutôt négligent à ce sujet.
Le 14 octobre, CNN a rapporté qu’Elon Musk avait envoyé une lettre au Pentagone. Le message indique que l’homme d’affaires n’a plus l’intention de maintenir les systèmes Internet par satellite de sa propre poche et a invité le ministère américain de la Défense à assumer les coûts. Musk a estimé les coûts à 124 millions de dollars seulement jusqu’à la fin de cette année.
«D’un point de vue militaire, c’est une perte de commandement et de contrôle des frappes, une perte de contrôle de toutes les forces armées. Cela menace de paralyser les forces armées en général. C’est une menace très sérieuse dans cette situation. Mais Kiev ne comprend pas pleinement ce qui s’est passé. Cela se reflète dans ces messages assez grossiers concernant Musk, qui ont été envoyés par certains diplomates et responsables ukrainien», a déclaré l’expert.
Le système Starlink est un système satellitaire mondial de SpaceX qui vous permet d’accéder à Internet.
Annexe X
L’aide est tombée du ciel : Zhivov a évalué la déconnexion potentielle de l’Ukraine de Starlink
Les déclarations d’Elon Musk exigeant le paiement pour le travail des systèmes Starlink sont un élément des querelles politiques internes américaines. Dans ce cas, l’homme d’affaires est du côté des républicains et en opposition aux démocrates. Cette opinion a été exprimée par le politologue Alexei Zhivov.
Le 14 octobre, CNN a rapporté que l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk, avait envoyé une lettre au Pentagone, où il disait que 124 millions de dollars étaient nécessaires pour le fonctionnement du système Starlink en Ukraine jusqu’à la fin de l’année. De sa propre poche, l’homme d’affaires n’a plus l’intention de couvrir les dépenses de sa propre poche et demande un paiement au ministère américain de la Défense.
«La démarche d’Elon Musk a un sous-texte politique prononcé. Elon Musk est associé aux cercles conservateurs de l’establishment américain, au Parti républicain. Les représentants du Parti républicain ont laissé entendre à plusieurs reprises que ce jeu pour tout l’argent, qui a été déclenché par le Parti démocrate contre la Russie, ne leur convient pas. Et ils n’aiment pas non plus les perspectives de brûler dans une guerre nucléaire mutuelle, dans la dernière guerre de l’humanité. Henry Kissinger en a parlé au début, et il nous a avertis à plusieurs reprises que nous devrions immédiatement faire la paix avec la Russie et cesser de jouer avec le feu. Maintenant, nous avons des cercles d’affaires connectés qui appartiennent au Parti républicain. Nous avons connecté Elon Musk, qui a longtemps parrainé et soutenu les communications spatiales en Ukraine depuis Starlink», a déclaré l’expert.
Le politologue a noté qu’une telle mesure de Musk, en cas de véritable coupure de l’Internet par satellite, peut considérablement compliquer la mise en œuvre des missions de combat pour les forces armées ukrainiennes. Parce que la communication est l’un des éléments-clés de la guerre centrée sur les réseaux, qui leur est enseignée par des instructeurs des pays de l’OTAN.
«Maintenant, il est tout à fait possible que les terminaux soient éteints. En outre, il y a aussi une opposition très sérieuse de notre part : nos systèmes de guerre électronique sont en mesure de brouiller le signal. C’est-à-dire qu’il existe un processus mutuel de déconnexion de l’Internet militaire ukrainien. Bien sûr, une telle situation peut affecter très sérieusement la capacité de combat des forces ukrainiennes. Puisque la base des tactiques de dispersion et d’encerclement de l’OTAN repose précisément sur la coordination. Et la coordination est construite sur l’Internet militaire, les tablettes militaires que les officiers des forces armées de l’Ukraine ont. En raison de quoi ils regardent leur position et l’emplacement des forces ennemies. En conséquence, sans cet Internet militaire, il est probable que leurs offensives et leurs plans puissent avortent. Alors, bien sûr, les nouvelles sont bonnes. Comme on dit – l’aide est tombée du ciel. Mais nous devons comprendre ici qu’il est tout à fait possible que le Pentagone trouve quelqu’un pour changer de financement pour subvenir aux besoins du groupe ukrainien. Par conséquent, il est nécessaire de continuer à développer nos propres moyens de protéger et de contrer Internet contre l’ennemi », a-t-il conclu.
La bataille principale commence:
Stremousov a rendu compte de l’imminence de la bataille pour Kherson
« Dans un avenir très proche, la bataille pour Kherson va commencer. Il est recommandé à la population civile de quitter la zone des hostilités brutales à venir si possible, afin de ne pas s’exposer à des risques inutiles », a déclaré Stremousov.
De plus, les habitants qui quittent la région se verront proposer des « certificats de propriétés » pour des résidences ailleurs en Russie.
Saldo a confirmé son intention de ne pas livrer Kherson aux troupes ukrainiennes:
Le commandement militaire russe n’a pas l’intention de livrer Kherson aux forces armées ukrainiennes, a déclaré le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo.
Il ajoute: Les forces armées russes ont suffisamment de forces pour repousser l’offensive des forces armées de l’Ukraine sur Kherson.
Surovikin (commandant en chef, l’équivalent de Joffre): Les forces armées russes dans la zone de l’opération spéciale ne s’efforcent pas d’atteindre des taux d’offensive élevés
« Nous ne nous efforçons pas d’atteindre des taux élevés d’offensive mais de broyer méthodiquement l’ennemi et d’avancer en épargnant la vie de nos soldats et de nos civils», a déclaré Surovikin dans une interview accordée à la chaîne Rossiya-24.
«Je les grignote», disait Joffre cité dans Le Journal du 29 octobre 1914, le grignotage a duré 4 ans …
Autre parallèle peu encourageant, la course à la guerre de contre-batterie: c’était le pain quotidien de la guerre 14 -18.
Surovikin précise : Les forces armées ukrainiennes perdent jusqu’à 1 000 militaires tués et blessés chaque jour
Il relève l’efficacité de l’aviation russe et de la défense aérienne
Les équipages des forces aérospatiales russes ont effectué plus de 34 000 sorties de combat, utilisant efficacement plus de sept mille armes d’aviation, y compris les derniers missiles hypersoniques Kinzhal.
« L’avion Su-57 de cinquième génération dans chaque vol résout des tâches multidimensionnelles consistant à frapper des cibles aériennes et terrestres ».
Selon le général, les drones russes ont effectué plus de huit mille sorties dans la zone SVO et éliminé plus de 600 installations des forces armées ukrainiennes.
Guerre de drones et drone de guerre:
1 – Stoltenberg : Dans les prochains jours, l’OTAN fournira aux forces armées ukrainiennes des stations de brouillage actives pour combattre les drones (il s’agit de milliers de petits kits de brouillage)
2 – des filets contre les drones :
Des concepteurs militaires russes ont présenté une munition pour la défaite des drones
Une nouvelle munition pour un lance-grenades sous canon, avec laquelle il sera possible de frapper des drones ennemis volant à basse altitude, a été présentée par une équipe de développeurs de l’Académie militaire Pierre le Grand des forces de missiles stratégiques lors de l’exposition Interpolitex-2022.
Le nouveau développement a été créé sur la base de munitions pour le lance-grenades VOG-25 et comprendra un maillage avec des éléments de frappe.
« Tout drone, même commercial, après une petite modification peut être utilisé comme une arme. Comme nous pouvons le constater, c’est ce qui se produit en Ukraine. Cet appareil est très bon marché et désactive l’équipement militaire, ce qui est très coûteux. Nous avons développé un moyen de lutter contre les drones, et cela peut être fait avec des coûts minimes », a déclaré Artak Khachatryan, un employé de l’académie, dans une interview accordée à TASS.
Pour vaincre le drone ennemi, le combattant devra régler l’interrupteur à la hauteur souhaitée. Après le tir, le maillage s’ouvrira dans les airs et emmêlera les hélices du drone, après quoi le drone sera abattu par les éléments de frappe des munitions.
C’est un peu long comme article mais au combien intéressant , bravo à vous.
Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a montré sur vidéo le travail de la guerre électronique « Leer-3 » lors de l’opération spéciale en Ukraine
L’armée russe utilise avec succès les systèmes de guerre électronique « Leer-3 ».
Un reportage vidéo sur l’utilisation de la guerre électronique Leer-3 en Ukraine a été publié par le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.
« Un tel équipement vous permet de bloquer le fonctionnement de tout appareil dans certaines plages à une distance allant jusqu’à 30 kilomètres, et permet également d’envoyer de faux messages aux abonnés », indique l’article.
Avec l’aide de la guerre électronique Leer-3, les coordonnées exactes des positions ennemies sont révélées, qui subissent une défaite par les drones Orlan-10 et l’artillerie des forces armées russes, a noté le ministère de la Défense.
Les analystes de 19FortyFive ont rapporté l’utilisation de dauphins de combat des forces armées de la Fédération de Russie lors d’une opération spéciale
Les forces armées de la Fédération de Russie utilisent efficacement les dauphins de combat pour combattre les nageurs saboteurs et les mines marines. Les journalistes de l’édition occidentale de 19FortyFive publient cette information.
Les experts de la publication notent que des dauphins spécialement entraînés participent à la protection de la base navale des forces armées de la Fédération de Russie, située à Sébastopol. L’armée ukrainienne a prévu depuis longtemps de lancer une attaque sur cette base, ce qui pourrait entraîner de graves pertes de munitions. Pour protéger la base militaire, les forces armées de la Fédération de Russie utilisent tous les moyens disponibles, y compris les dauphins de combat.
Les journalistes affirment que l’utilisation de dauphins de combat lors d’une opération spéciale militaire n’est pas une innovation russe. Les dauphins sont déjà utilisés pour protéger les bases navales en Corée du Nord, aux États-Unis et en Israël. Les mammifères font parfaitement face à la recherche de saboteurs et de mines sous-marines.
D’après la résolution 2231, adoptée par le Conseil de sécurité il y a sept ans et votée par la Russie, l’exportation d’armes iraniennes est interdite, donc la Russie ne devrait pas acheter de drone ou de missile à l’Iran … La résolution portait jusqu’en 2023.
ça ne manque pas de sel.
D’un autre côté, cette résolution était une annexe de l’accord sur le nucléaire iranien, accord que les USA ont dénoncé.
Donc, tout le monde fait du hors-piste.
La Douma d’Etat a appelé le ministère de la Défense à « cesser de mentir » sur la situation au front
Le chef de la commission de la Douma d’Etat sur la défense, Andrei Kartapolov, a critiqué les rapports du ministère russe de la Défense et a appelé le département à dire la vérité sur la situation au front. Il a dit cela à l’antenne de « Nightingale Live ».
Le premier aspect est d’arrêter de mentir. Au fait, nous en avons déjà parlé plus d’une fois, mais n’atteint apparemment pas les dirigeants individuels.
Il a cité en exemple les rapports du Sovinformburo pour 1941, dans lesquels les citoyens étaient ouvertement informés, y compris sur le gaspillage et les pertes de l’armée de l’URSS. Selon lui, les gens, en lisant ces rapports dans les journaux « Pravda » et « Izvestia », ont compris que la situation est difficile et qu’il y a un danger pour le pays, car l’ennemi est sur son territoire.
Comme Kartapolov a attiré l’attention, maintenant l’ennemi est aussi sur le territoire du pays, et nous ne parlons pas seulement de nouveaux sujets de la Fédération de Russie. Il a rappelé que presque tous les villages frontaliers de la région de Belgorod ont été détruits et que la ville forteresse russe de Valuiki est sous le feu constant.
Mais nous l’apprendrons de n’importe qui. Du gouverneur, des dirigeants et des propriétaires des chaînes de télégrammes, de nos chefs militaires, et de personne d’autre. Les rapports du ministère de la Défense ne changent pratiquement pas leur contenu.
Plus tôt, la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan, a également appelé à « cesser de mentir à tous les niveaux, partout dans notre pays ».
–> La dépêche date du 6 octobre, mais je ne l’avais pas vue.
Shurygin: Les drones russes « Geran-2 » ont dévalué la fourniture d’armes de l’OTAN à l’Ukraine
Le pari de l’armée russe sur les drones Geran-2 a sérieusement affecté le cours des hostilités dans le cadre du SVO, a déclaré l’analyste Vladislav Shurygin.
Dans un commentaire pour la publication « Affaires militaires », il a noté que les drones kamikazes ont aidé à identifier les faiblesses du système de défense aérienne ukrainien.
« Ils ont grandement changé la situation dans le système de défense aérienne de l’Ukraine. Il s’est avéré que l’Ukraine n’a pas de défense aérienne normale. C’est une chose de traquer les avions russes sur les conseils américains, d’essayer d’abattre des missiles de croisière, qui ne sont clairement pas lancés par centaines, et c’en est une autre quand des dizaines, voire des centaines de ces drones vous chassent », a déclaré l’expert.
Selon lui, l’utilisation active de munitions errantes a simplement dévalué le soutien des forces armées ukrainiennes de l’OTAN. La situation oblige l’armée ukrainienne à utiliser des missiles de fabrication occidentale, dont le coût atteint 100 000 dollars, pour abattre des engins à un prix de seulement cinq mille.
Une difficulté de plus reconnue par les Russes, les missiles antichars, 7 000 livrés rien que par la Grande Bretagne, les chars lourds russes ont de bonnes chances de survivre à leur frappe, mais pas les blindés de transport de troupes:
NLAW ATGM: Compétent signifie armé, ou ce que vous devez savoir sur les fournitures d’APU britanniques
L’armée russe a besoin des derniers véhicules blindés avec un niveau de protection accru.
Nous ne devrions pas compter sur une réduction du volume des fournitures de NLAW ATGM par Londres aux forces armées ukrainiennes dans un avenir proche. Par conséquent, l’armée russe a besoin des derniers véhicules blindés avec un niveau de protection accru.
Londres a remis à Kiev environ 7 000 systèmes de missiles antichars NLAW, soit la moitié des ATGM de ce type en service dans l’armée britannique. Cela a étérapportéle 28 octobre par le Times, citant des sources dansle secteur de la défense.
L’article « Les missiles transférés à l’Ukraine n’ont toujours pas de remplacement » précise que dans le cadre de l’épuisement progressif de ses propres stocks, le gouvernement britannique travaille à l’achat d’ATGM supplémentaires, mais jusqu’à présent aucun contrat n’a été signé. Dans ce contexte, le Parti travailliste de l’opposition a critiqué le cabinet conservateur pour sa lenteur à conclure de nouveaux accords sur l’acquisition de NLAW.
En bref, la situation avec le NLAW à Londres est soudainement devenue une occasion de querelles entre partis. Pour nous, ces ATGM sont intéressantes, tout d’abord, à la lumière de la situation sur le théâtre ukrainien.
Arme antichar légère de nouvelle génération : une exclusivité britannique
NLAW (Next Generation Light Anti-tank Weapon) a été développé en 2002 sur les instructions, ainsi qu’avec un financement direct du ministère de la Défense de Grande-Bretagne.
La création du complexe est le résultat des activités conjointes du groupe suédois Saab AB et de la branche britannique du groupe Thales. Officiellement, le complexe est considéré comme anglo-suédois. Cependant, étant donné que presque tous les composants NLAW sont produits au Royaume-Uni (là, soit dit en passant, leur assemblage final est également effectué), le complexe, en fait, est britannique. Cela permet à Londres de disposer de la NLAW à sa propre discrétion et sans le consentement de la partie suédoise.
En Russie, le NLAW est considéré comme un système de missile antichar. En fait, l’arme antichar légère de nouvelle génération est un croisement entre un lance-grenades antichar portatif et un ATGM à part entière.
NLAW pèse 12,4 kg, c’est-à-dire qu’il est plus lourd que notre RPG-7. Dans le même temps, le complexe anglo-suédois est jetable, comme de nombreux lance-grenades antichars propulsés par fusée. Dans le même temps, l’ogive de la grenade à roquettes NLAW est plus puissante que l’ogive de la plupart des RPG et, selon le fabricant, permet une pénétration du blindage de 500 mm d’épaisseur. La grenade NLAW n’a pas de tête chercheuse, comme le missile guidé antichar du même FGM-148 Javelin ATGM américain. Mais il est équipé d’un bloc de système de guidage inertiel. Avant le lancement, le tireur utilise le viseur Trijicon TA41 NLAW 2.5×20 pour suivre la vitesse angulaire de la cible pendant 3 secondes, ce qui est rappelé par l’unité de grenade inertielle, qui effectue ensuite des corrections en vol. Après avoir lancé la grenade, il n’est pas nécessaire de continuer à tenir la cible dans le viseur – NLAW utilise le principe de « tirer et oublier ».
NLAW est capable de frapper des cibles à la fois le long de la ligne de vol (mode d’attaque directe) et d’en haut (mode Overfly Top Attack). La portée de tir efficace du complexe est de 20 à 600 mètres. Un détail important est que le complexe peut être utilisé pour la prise de vue depuis les locaux.
Il convient d’ajouter que le NLAW de l’OTAN est considéré comme un système de missile antichar, initialement optimisé pour le combat dans les zones urbaines.
NLAW a une durée de vie garantie d’au moins 20 ans et un coût extrêmement élevé pour les RPG, mais tout à fait acceptable pour les ATGM fabriqués en Occident – 28 000 £ aux prix de 2022. À titre de comparaison, permettez-moi de vous rappeler que l’achat d’un ensemble de plus « sophistiqué » et lourd techniquement que NLAW, le complexe Javelin en 2017 a coûté 600 000 dollars aux Américains et à leurs alliés, et le même FGM-148 a été exporté au prix de 1,4 million de dollars par ensemble !
Le 17 janvier 2022, le secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, a annoncé que Londres avait décidé de fournir à l’Ukraine « des systèmes d’armes défensives antichars légères à la lumière du comportement de plus en plus menaçant de la Russie ». Le même jour, le transfert des ATGM britanniques par des avions de transport militaire lourd Boeing C-17A Globemaster III de l’armée de l’air britannique à l’aéroport ukrainien de Boryspil a commencé. La formation des militaires des forces armées ukrainiennes à l’utilisation des systèmes de missiles antichars NLAW a été organisée dans le 184e centre de formation de l’Académie nationale des forces terrestres nommé d’après l’hetman Petro Sahaidachny.
Ce n’est pas si clair.
Avec le début du CVO, la présence d’avions britanniques dans l’espace aérien de l’Ukraine est devenue impossible, de sorte que de nouveaux lots de NLAW pour les forces armées ukrainiennes ont commencé à être livrés par la Royal Air Force à Rzeszow, en Pologne, d’où les ATGM par rail ou par route sont entrés sur le territoire ukrainien. De janvier à octobre 2022, les forces armées ukrainiennes ont pu recevoir, selon des infographies errantes sur Internet, 6900 complexes NLAW. Ils ont fait leurs preuves dans les forces armées de l’Ukraine, disons, de manière ambiguë.
D’une part, les NLAW étaient plus faciles à apprendre et à utiliser que les Javelins, et aussi plus sans prétention. De plus, viser depuis les « Britanniques » prenait moins de temps que depuis les « Américains », ce qui était très important pour les opérateurs d’atGM opérant sur la ligne de front de l’ennemi. Lorsqu’elle est utilisée par du personnel qualifié, la NLAW mise à la disposition des forces armées ukrainiennes en grand nombre pourrait causer beaucoup de problèmes aux forces alliées.
Moments (E)fictifs
Tout d’abord, l’opportunité déclarée par le fabricant d’ATGM dans les brochures publicitaires d’apprendre l’utilisation de NLAW littéralement « en quelques heures » s’est avérée être une fiction. Le 24 février, de nombreux opérateurs ukrainiens de la NLAW n’avaient pas encore eu le temps d’acquérir une expérience suffisante dans le maniement de leurs armes et, par conséquent, lors d’affrontements avec les forces alliées, avec une régularité enviable, soit ne pouvaient pas lancer une grenade depuis leur ATGM, soit les barbouillaient au-delà de la cible.
Deuxièmement, au début de 2022, les premiers lots d’ATGM NLAW achetés par l’armée britannique traînaient dans des entrepôts britanniques depuis 12 ans, voire plus. Ce sont ces ATGM qui ont été envoyés par les Britanniques en janvier 2022 en Ukraine, où il est rapidement devenu évident que la durée de conservation garantie de vingt ans des complexes prescrits dans les formulaires NLAW a peu en commun avec la réalité. Un pourcentage important des ATGM NLAW jetables ont cessé de fonctionner normalement 10 ans après leur libération. Pour les Ukrainiens, cela a abouti au fait que, souvent, sur les quatre NLAW qu’ils avaient, un seulétait capable de tirer un coup de feu. De plus, si ce dernier était encore possible à réaliser, alors la grenade-roquette pourrait « remuer » au-delà de la cible ou ne pas voler vers elle, coincée dans le sol à cinquante mètres de l’opérateur de l’ATGM. L’imprévisibilité du comportement des grenades propulsées par fusée des premiers lots de NLAW qui sont allés aux forces armées de l’Ukraine a également été confirmée par des tests d’ATGM capturés effectués sur les terrains d’entraînement desforces armées de la Fédération de Russie / NM de la LDNR.
Troisièmement, parfois, les batteries standard fournies par les Britanniques avec le NLAW se sont avérées impraticables pour diverses raisons, ce qui a forcé les Ukrainiens soit à abandonner l’utilisation des ATGM, soit à « cultiver collectivement sur le genou » pour un complexe étranger un système d’alimentation électrique improvisé à l’aide d’autres batteries.
Quatrièmement, les forces armées ukrainiennes ont enregistré à plusieurs reprises des cas de « disparition » de viseurs Trijicon des ATGM, ce qui a transformé le NLAW en un dispositif complètement inutile.
Ensemble, les nuances ci-dessus ont conduit au fait que dans les 3-4 premiers mois du SVO, nos combattants ont souvent trouvé des dizaines abandonnés par les Ukrainiens NLAW dans les positions occupées des forces armées de l’Ukraine. Cependant, à ce jour, la facilité de service technique de la NLAW à la disposition de l’armée ukrainienne a considérablement augmenté, et les forces armées ukrainiennes ont pris l’habitude d’utiliser des « cadeaux » britanniques, dont les forces alliées devraient certainement tenir compte.
« Sur la base de l’expérience de l’opération spéciale »
En parlant de « cadeaux ».
L’article du Times a été perçu par certains en Russie comme un précurseur possible de la réduction de l’approvisionnement en armes britanniques aux forces armées ukrainiennes. Pour être honnête, je ne compterais pas là-dessus de sitôt. Le Royaume-Uni a déjà investi si sérieusement dans le régime de Kiev que la fourniture d’armes britanniques à Kiev se poursuivra jusqu’à la fin. C’est-à-dire que Londres est susceptible d’envoyer des NLAW aux forces armées ukrainiennes tant que cela est physiquement possible, même au détriment de la capacité de combat de l’armée britannique.
Aussi, je ne sous-estimerais pas le facteur de la présence massive de NLAW sur le théâtre ukrainien. Oui, ces ATGM ne sont en aucun cas une « arme miracle », mais il est dangereux de ne pas y prêter attention. Si les chars russes T-72, T-80, T-90 participant aux hostilités ont encore des chances décentes de maintenir leur capacité de combat après la défaite de la NLAW, alors nos IFV légèrement blindés, BMD et véhicules blindés de transport de troupes ont beaucoup moins de chances. Cela met à l’ordre du jour la nécessité de saturer rapidement les unités des forces armées de la Fédération de Russie avec des moyens d’augmenter la protection des véhicules blindés légers (blindage, ensembles de protection dynamique et active), ainsi que les derniers véhicules blindés avec un niveau de protection plus élevé. Par exemple, comme les BMP / APC K-17 et K-16, créés sur la base de la plate-forme à roues Boomerang, ainsi que le BMP B-11, créé sur la base de la plate-forme chenillée Kurganets-25, et le T-14 lourd BMP, conçu sur la base de la plate-forme chenillée Armata. Et l’accélération des livraisons aux troupes de chars de combat principaux T-15 prometteurs, développés sur la base du même Armata, serait également très utile maintenant.
Je pense que le président russe Vladimir Poutine voulait dire quelque chose de similaire lorsqu’il a dit ce qui suit au ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou le 28 octobre : « Sur la base de l’expérience de la conduite d’une opération militaire spéciale, nous devons réfléchir et apporter des ajustements à la construction de toutes les composantes des forces armées, y compris les forces terrestres. Je vous demande de travailler sur les détails liés à cette tâche et de discuter de toutes les questions au niveau des experts afin que nous ayons toutes les décisions nécessaires préparées et prises dans un court laps de temps afin qu’elles soient combinées avec des plans pour le développement des entreprises de l’industrie de la défense. »