Au moins 350 vols diplomatiques sur la compagnie aérienne étatique azerbaïdjanaise « Silk Way Airlines » ont transporté des armes de guerre vers des zones de conflits à travers le monde ces trois dernières années. Les avions de l’État azerbaïdjanais ont approvisionné avec des tonnes d’armes et de munitions des terroristes sous le couvert de vols diplomatiques. Les preuves impliquant la compagnie Silk Way Airlines proviennent d’une fuite massive de documents diplomatiques mis en ligne par un groupe bulgare dit « d’anonymous ».
Les fichiers ayant fuité contiennent de nombreuses correspondances entre le ministère des Affaires Étrangères bulgare et l’ambassade d’Azerbaïdjan en Bulgarie avec des pièces jointes relatives à des approvisionnements en armes et des autorisations diplomatique de survol et de ravitaillement des avions affrétés en Bulgarie et en de nombreux autres pays européens mais aussi des États-Unis, de l’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis, de la Turquie, d’Israël…
Détournement des vols diplomatiques pour du transport clandestin d’armes
Selon ces documents, la compagnie Silk Way a offert à titre gratuit des vols diplomatiques à des entreprises privées et des fabricants d’armes des États-Unis, de pays balkaniques et de l’État juif ainsi qu’aux forces armées saoudiennes et émiraties mais encore aux forces militaires du US Special Operations Command (USSOCOM), aux forces militaires allemandes et danoises présentes en Afghanistan et aux forces militaires suédoises présentes en Irak.
Les vols diplomatiques étant exempts des obligations administratives de fourniture de factures, de documents de vol, de documents douaniers et de taxes, les avions de Silk Way ont pu transporter librement des centaines de tonnes d’armes à différentes endroits du monde sans contrôle. Les avions ont effectué des escales « techniques » qui ont duré de quelques heures jusqu’à un jour dans des zones intermédiaires, sans raison manifeste ni nécessité de réapprovisionnement des avions en carburant par exemple.
Selon les règlements de l’Association internationale du transport aérien sur les marchandises dangereuses, les organisations voulant opérer le transport de ce type de marchandises sur des avions civils doivent demander des autorisations ou exemptions pour leur transport par voie aérienne. Selon les documents, le ministère des Affaires Étrangères d’Azerbaïdjan a envoyé des instructions à ses ambassades en Bulgarie et dans de nombreux autres pays européens pour qu’elles demandent les autorisations diplomatiques pour des vols de la Silk Way Airlines. Les ambassades ont ainsi sollicité les ministères des Affaires Étrangères des pays concernés pour obtenir ces autorisations. Et les ministères ont retourné aux ambassades d’Azerbaïdjan les autorisations signées des autorités de l’aviation civile locales donnant les exemptions nécessaires pour le transport des marchandises dangereuses. Les demandes d’autorisation contenaient les informations sur les types et quantités des marchandises à transporter c’est-à-dire, selon les documents fuités, des armes lourdes et des munitions.
Ainsi, les gouvernements et autorités de nombreux pays (Bulgarie, Serbie, Roumanie, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Turquie, Allemagne, Royaume-Uni, Grèce et d’autres encore) ont fermé les yeux et autorisé que des vols diplomatiques servent pour le transport d’armes de guerre sur des avions civils pour des besoins militaires.
Les États-Unis clients pour le transport d’un milliard de dollars d’armements
Parmi les principaux clients des services de « vols diplomatiques d’armes » fournis par Silk Way Airlines figurent en bonne place des firmes américaines qui fournissent habituellement des armes à l’armée américaine et au US Special Operations Command.
Selon les registres des contrats fédéraux, au cours des trois dernières années, les firmes américaines ont reçu des commandes pour un montant d’un milliard de dollars au total en application d’un programme du gouvernement américain pour l’approvisionnement en armes standards de fabrication étrangère. Toutes ces compagnies américaines ont fait appel à la Silk Way Airlines pour le transport de ces armes. Et dans certains cas, lorsque la Silk Way était à court d’avions disponibles en raison d’un planning chargé, ce sont des avions des forces armées azerbaïdjanaises qui ont transporté les containers d’armes qui ne sont jamais arrivées en Azerbaïdjan.
On peut trouver dans les documents des ambassades ayant fuité nombre d’exemple de fret diplomatique militarisé : ainsi le 12 mai 2015 un avion des forces armées azerbaïdjanaises a transporté 8 tonnes de lance-grenades antichar portatif RPG-7 et 10 tonnes de canons anti-char sans recul SPG-9 (matériel russe) vers sa destinations supposée via le trajet Bourgas (Bulgarie) – Incirlik (Turquie) – Bourgas (Bulgarie) – Nasosny (Azerbaïdjan)… L’expéditeur était l’entreprise américaine « Purple Shovel » et le destinataire prétendument le ministère de la Défense d’Azerbaïdjan. Pourtant, selon les documents, la cargaison d’armes a été déchargée sur la base militaire turque d’Incirlik et n’a jamais atteint sa destination « officielle ». Les armes avaient été vendues par la compagnie bulgare Alguns à Purple Shovel et fabriquées par la manufacture militaire bulgare VMZ.
Et ces trafics d’armes ont parfois donné lieu à des épisodes scabreux. Ainsi, Le 6 juin 2015, Francis Norvello, un employé de Purple Shovel, a été tué dans l’explosion d’un grenade propulsée défectueuse dans un champ de tir militaire près de la ville d’Anevo en Bulgarie. Deux autres Américains et deux Bulgares ont aussi été blessés. L’ambassade des États-Unis en Bulgarie a alors publié une déclaration affirmant que des entreprises sous contrat du gouvernement américain travaillaient sur un programme militaire américain pour former et équiper les « rebelles modérés » en Syrie. Ce qui a eu pour conséquence le rappel et le limogeage immédiat de l’ambassadrice des États-Unis à Sofia !
En fait, les armes fournies par Purple Shovel n’ont pas été utilisées par des rebelles modérés en Syrie. En décembre de l’année dernière, une journaliste bulgare, Dilyana Gaytandzhieva, couvrant la bataille pour la reconquête d’Alep en Syrie, a découvert et filmé 9 entrepôts souterrains remplis d’armes lourdes, dont le pays d’origine était la Bulgarie. Et ces armes étaient utilisés par le Front Al Nosra, affilié à Al-Qaïda en Syrie (et désigné comme organisation terroriste par les Nations-Unies), devenu Front Fatah al-Cham ou Jabhat Fatah al-Cham auxquels le juif Fabius à passeport français, occupant le ministère des Affaires Étrangères, avait tressé des louanges en ces termes : « Ils font un bon boulot sur le terrain en Syrie » !
Saoudiens et Émiratis complices des islamo-terroristes
Et les exemples, issus des fuites de documents, sont innombrables de pseudos vols diplomatiques assurés par la compagnie étatique azerbaïdjanaise transportant des armes, achetées par des compagnies américaines mais également saoudiennes, n’arrivant jamais à leur destination finale officielle, mais déchargées lors d’escales « techniques » à Bakou (Azerbaïdjan), Lahore (Pakistan), Jeddah (Arabie Saoudite)…
Le Royaume d’Arabie Saoudite n’achète évidemment pas ces armes (de type russe) pour lui-même, car son armée n’utilise que des armes occidentales et ces armes ne sont pas compatibles avec ses normes militaires. Par conséquent, les armes transportées sur les vols diplomatiques aboutissent entre les mains des islamo-terroristes en Syrie et au Yémen, que l’Arabie saoudite admet officiellement soutenir.
Ainsi les 28 avril et 12 mai 2016, Silk Way a effectué deux vols diplomatiques entre Bakou (capitale azerbaïdjanaise) et Bourgas (Bulgarie) – Jeddah (Arabie Saoudite) – Brazzaville (République du Congo). Le fret militaire à bord des deux vols a été payé par l’Arabie saoudite, selon les documents ayant fuité de l’ambassade d’Azerbaïdjan. L’avion a fait un atterrissage technique à l’aéroport de Jeddah avec un arrêt de 12 h 30 pour le premier vol et de 14 h pour le second. L’avion était chargé de mortiers et de grenades antichars, ces mêmes armes découvertes par l’armée irakienne dans un entrepôt de l’État islamique après la libération de Mossoul ! Les jihadistes islamiques ont été également vus en train d’utiliser ces armes lourdes dans des vidéos de propagande mises en ligne par le groupe terroriste. Des armes qui, selon les documents de transport, étaient destinées… à la Garde républicaine congolaise.
Les Émirats Arabes Unis sont un autre pays arabe qui a acheté des armes en provenance d’Europe de l’Est, pas compatibles avec ses propres normes militaires, mais qui ont apparemment eu un tiers comme destinataire effectif. Sur trois vols Bourgas – Abou Dhabi – Swaihan (Émirats Arabes Unis) en mars et avril 2017, Silk Way a transporté 10 tonnes de roquettes pour RPG-7 sur chaque vol avec escale technique et arrêt de 2 heures à Abou Dhabi. L’exportateur est Samel-90 (compagnie bulgare), l’importateur est Al Tuff International Company LLC. Cette dernière est associée à Orbital ATK LLC, filiale au Moyen-Orient de la firme militaire américaine Orbital ATK. Bien que le destinataire final officiel soit l’armée des Émirats Arabes Unis, les documents du vol révèlent que le commanditaire est l’Arabie Saoudite.
Des armes chimiques pour des crimes de guerre fournies par les euro-atlantistes et affidés
Le 31 mars 2015, Silk Way a transporté 26 tonnes de fret militaire de Serbie (compagnie exportatrice « Yugoimport »), et 63 tonnes de Bulgarie (compagnie exportatrice « Arsenal »), dont du phosphore blanc, cette arme incendiaire à l’usage controversé en raison de sa forte « létalité collatérale » sur des populations civiles. Le 22 mars de la même année, 100 tonnes de phosphore blanc ont été exportés par Yugoimport de Belgrade à Kaboul sans aucun document contractuel… Et encore le 2 mai 2015 un avion de Silk Way a chargé 17 tonnes de munitions, dont du phosphore blanc, depuis l’aéroport de Bourgas en Bulgarie (exportateur : Dunarit). Le destinataire officiel était la police afghane mais l’avion a fait un atterrissage technique et une escale de 4 heures à Bakou avant d’atteindre Kaboul… Là encore, aucun contrat ou document relatif à la transaction…
L’État juif complice et impliqué dans l’approvisionnement des islamo-terroristes
L’Azerbaïdjan semble ainsi jouer la partition que les euro-atlantistes et leurs affidés lui ont assignée de centre international de fourniture souterraine d’armement des terroristes. La plupart des vols diplomatiques affrétant des cargaisons militaires clandestines font des escales de quelques heures à Bakou ou dans d’autres aéroports servant d’intermédiaires avant d’atteindre la prétendue destination finale officielle des armes. Et l’État juif, la pseudo démocratie du Proche-Orient, est également impliqué dans cette filière de soutien militaire aux islamo-terroristes et autres « égorgeurs modérés » ayant sévi en Syrie.
En décembre 2015, Silk Way a effectué 14 vols avec 40 tonnes d’armes sur chaque vol depuis Ostrava en République tchèque vers Nososny en Azerbaïdjan. En passant par… Ovda dans l’État juif. L’exportateur n’est pas mentionné dans les documents alors que le destinataire est systématiquement le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan. Et donc curieusement, l’avion a atterri à l’aéroport d’Ovda (une base militaire dans le sud d’Israël), où il a transité pendant 2 heures… De même en 2017, il y a encore eu 5 vols de Nish (Serbie) vers Nasosny (Azerbaïdjan) via Ovda (Israël). Et chaque vol transportait 44 tonnes de fret de lance-roquettes multiple RM-70/85 et de canons d’artillerie auto-tractés. L’expéditeur était MSM Martin, firme serbe, et le destinataire Elbit Systems, en Israël, ainsi que le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan. Mais tous les avions ont atterri en Israël où ils sont restés pendant 2 heures sur le trajet de l’Azerbaïdjan…
Le lobby du judaïsme politique au secours des euro-atlantistes
À la suite de ces révélations étayées de documents irréfutables, qui viennent démontrer et confirmer ce que tous les résistants aux forces mondialistes supposaient depuis l’origine du conflit en Syrie, la journaliste Dilyana Gaytandzhieva a été « sévèrement » interrogée par les services de renseignement bulgare et limogée de son site d’information en ligne « Trud.bg ».
S’il fallait une caution supplémentaire appuyant la véracité des sales magouilles criminelles des euro-atlantistes mises au jour par Dilyana Gaytandzhiev, observons que plusieurs sites d’information ont attaqué la courageuse journaliste ; et que ces pseudo « médiats » ont été fondés, sont liés ou grassement financés par l’Open Society Foundations, le cordon de la bourse de l’exécutant majeur du projet du judaïsme politique : Georges Soros !
Ainsi, pour n’en citer qu’un, le médiat « eurasianet.org » (dont le nom de domaine appartient à l’Open Society Foundations), dans un article du 6 septembre dernier, a traité la journaliste de menteuse, insinuant que son limogeage pourrait être une démission et tentant minablement de jeter le doute sur son enquête.
Finalement, nous, nationalistes, savons bien qu’il s’agit toujours de la guerre des mêmes contre les mêmes, de cette manipulation permanente des opinions, pour servir le projet du judaïsme politique toujours en embuscade contre les peuples.
Comme leur république est le gouvernement du peuple des électeurs par le peuple des élus dans l’intérêt du peuple élu, cette guerre, qui selon le mot de Clausewitz, n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens, n’est pas notre guerre, mais la leur. La guerre de leurs intérêts avec nos moyens au prix du sang des nôtres, cautionnée par nos gouvernants.
Foutons les dehors !