Tribune de M. Jean-Paul Le Perlier, Président de l’ADIMAD, au sujet de la crise existentielle que traversent nos nations et aux moyens de la surmonter.
1- L’essentiel ? Encore faudrait-il le définir.
Définir ce qui décide de la victoire ou de la défaite dans la lutte pour la survie des nations ; c’est ce à quoi se sont attachés les plus brillants spécialistes militaires et civils de la guerre subversive, après les défaites contre le mondialisme décolonisateur, d’abord en Indochine, puis en Algérie.
Réflexions qui restent d’une actualité brûlante dans le cadre d’une autre décolonisation, celle que nous devons entreprendre à notre tour contre les colonisés d’hier qui nous colonisent nous-mêmes désormais, et avec la même complicité de ceux qui nous trahissent aujourd’hui au plus haut niveau de l’Etat, comme le firent naguère les gaullistes.
Et réflexions qui aboutissent à une conclusion que l’on doit, entre autres, au colonel Gardes, spécialiste de la guerre psychologique, en Asie, en Afrique du Nord, puis dans la lutte contre la trahison gaulliste, dans le cadre de l’OAS :
« QUE CE SOIT SUR LE TERRAIN SUBVERSIF OU ELECTORAL, C’EST LA MOBILISATION DES CONSCIENCES POUR OU CONTRE UN OBJECTIF QUI CONDITIONNE REUSSITE OU ECHEC DANS LES CONFRONTATIONS MODERNES. ET TOUTE DEFAITE D’UNE MOUVANCE POLITIQUE EST LA CONSEQUENCE D’UN RECUL, DANS L’OPINION PUBLIQUE, DES VALEURS QU’ELLE N’A PAS PU OU PAS SU DEFENDRE. »
C’est notamment ce qui s’est vérifié, il y a soixante ans, à Alger et en Métropole, où plusieurs milliers de patriotes fanatiques de l’Organisation Armée Secrète, appuyés par nombre de politiques, ne sont pas parvenus à imposer leur politique.
A Alger notamment, en avril 1961, lors de ce qui était pourtant un putsch militaire, c’est l’armée elle-même qui n’a pas suivi, paralysée par la défection des appelés du contingent, plus motivés par la fin des combats et la perspective de rentrer chez eux, que par le destin de la France qui se jouait à cette époque.
De même qu’en métropole, où 80% des moins de trente ans se sont ralliés à la politique d’abandon des gaullistes…
Un échec qui, après analyse, s’explique par l’impéritie de la hiérarchie militaire qui se dispersait en « actions psychologiques » parfaitement illusoires dans les djebels, mais ne se préoccupait même pas… DE MOTIVER SES PROPRES TROUPES !
Et une motivation qui était pourtant à la portée de l’encadrement militaire, au cours des longs mois de formation de chaque classe d’appelés pour l’Algérie. Soit plus d’1,5 millions de jeunes du contingent qui, de retour en métropole auraient été à même de persuader à leur tour leurs proches de la justesse de la cause défendue. Une mobilisation de l’opinion, pendant plus de huit ans et portant sur plusieurs générations, qui ne pouvait que porter ses fruits… mais qui a été inexplicablement négligée !
- Que la France n’ait envahi l’Algérie en 1830 que pour mettre fin à ce crime contre l’humanité qu’était l’esclavage des chrétiens… personne pour l’expliquer aux jeunes du contingent !
- Que la France ait pacifié des tribus en lutte perpétuelle et sans aucun sentiment national pour leur tailler un immense territoire puis le baptiser Algérie, après avoir chassé les Turcs esclavagistes de ce qui n’était jusque-là que la « Régence Turque d’Alger »… personne pour le leur révéler !
- Que, conséquence de 130 ans de dévouement de la médecine coloniale française, la démographie algérienne ait été multipliée par 6, passant de 1 870 000 natifs à plus de 12 000 000… personne pour leur dire combien ils pouvaient en être fiers !
- Qu’un abandon de l’Algérie par la France, loin de livrer sa population à une illusoire liberté, l’exposerait à la dictature sauvage des mêmes tueurs du FLN s’étant eux-mêmes entretués dans des purges sanglantes et ayant torturé et massacré plus de musulmans que de soldats français pour imposer sa dictature… personne pour le leur faire comprendre !
En résumé : L’armée les a laissés sans défense, exposés aux diffamations des professionnels marxistes de la désinformation. Faute d’autant moins excusable qu’il suffisait, pour les en protéger, de se référer à la vérité, les artifices de la propagande n’étant même pas utiles, tant étaient éloquentes les motivations humanitaires de la France ainsi que les résultats obtenus, notamment par la multiplication de la démographie indigène. Autant d’incontestables bienfaits imputables à la présence Française ne pouvant que donner bonne conscience aux jeunes du contingent puis à leurs familles et à leurs proches, soit plusieurs millions de nos concitoyens ainsi gagnés à la cause de l’Algérie Française. Mais cette nécessaire protection des jeunes qui leur étaient confiés contre les professionnels marxistes de « l’agit-prop » a été inexplicablement négligée par ceux qui en avaient à la fois la charge et les moyens !
Et c’est, en toute certitude, de cette défaite sur le plan de l’information qu’a résulté la défaite d’alors, d’abord dans l’opinion publique, puis sur le terrain… Aussi sûrement que c’est la même négligence qui serait, si nous ne réagissions pas, la cause de la défaite de demain face au mondialisme génocidaire qui nous accule à un ultime combat.
2 : Toute victoire est dépendante de l’opinion publique.
Si, comme nous en avons fait la désastreuse expérience, toute défaite politique est effectivement la conséquence d’une défaite au plan de l’information, inverser cette défaite au détriment de l’adversaire implique-t-il de savantes démonstrations… l’édition de nombreux ouvrages puissamment documentés ?
Non ! Et c’est là l’erreur de nombre d’intellectuels ignorants des règles de la manipulation des foules. Lesquelles, conceptualisées par certains maîtres ès-manipulation, tels les américains David Ogilvy ou Vance Packard, insistent au contraire cyniquement mais avec réalisme sur la nécessité de contourner la raison.
« CONTOURNER LA RAISON » Tout est dit en matière de manipulation des multitudes !
Car les foules ne s’instruisent pas… Ne se persuadent pas… ELLES SE CONDITIONNENT.
Et conditionnement qui implique de s’adresser directement au subconscient de ces multitudes, selon des méthodes expérimentées par le Prix Nobel Soviétique Ivan Pavlov sur des chiens, puis dénoncées par un autre Russe, Serge Tchakhotine en tant que processus de « Viol des foules par la propagande politique », dans un livre que le gouvernement de la France – pays de la liberté ? – a jugé prudent d’interdire lors de sa parution. On devine aisément pourquoi…
Ce n’est donc pas la multiplication de ces plus ou moins brillantes démonstrations – qui ne touchent en définitive qu’un cercle restreint d’intellectuels ! – qui permet de marquer des points dans ce combat pour le contrôle de l’opinion qui conditionne tous les autres. C’est la répétition de quelques termes simples, mais savamment choisis, dont l’impact subliminal a plus de poids que les plus savants discours.
Et d’autant plus de poids que ceux qui en subissent les effets, tant parmi le public que – ce qui est infiniment plus grave ! – parmi les élites nationalistes, n’en mesurent ni la duplicité ni la nuisance, notamment au niveau de l’instrumentalisation de la sémantique. Domaine pourtant essentiel dont ils abandonnent la maîtrise à leurs adversaires.
3 : Glossaire de la reconquête sémantique.
Philosophe majeur de la pensée occidentale, Platon mettait déjà en garde ses contemporains en l’an 350 avant notre ère :
« La perversion de la cité commence par la perversion du langage »
Vous avez dit « progressiste » ?
Progressiste ! C’est prioritairement et par excellence « LE » terme qu’on ne devrait plus tolérer, du moins de la part de ceux qui, depuis plus d’un demi-siècle s’attribuent sans rougir ce qualificatif !
D’autant qu’au plan subliminal, il implique que ceux qui ont l’outrecuidance de s’opposer à ces détenteurs autodésignés du « Progrès », seraient évidemment immobilistes et même rétrogrades…
On attend donc le polémiste courageux qui, sur le plateau de BFM ou d’ailleurs, de préférence en direct et à une heure de grande écoute, passera enfin de la capitulation sémantique à l’offensive :
« Progressiste ? Il serait peut-être temps d’arrêter l’imposture !
« Depuis des décennies que vous et vos semblables prétendez imposer votre « progressisme », existe-t-il un « seul domaine dans lequel vous n’avez pas fait régresser notre pays ?
« Emploi… Sécurité… Industrialisation… Santé publique… Moralité… Education… Culture… Contrôle de nos « frontières… Prestige à l’étranger…
« Et vous mépriseriez assez l’intelligence de ceux qui nous écoutent pour prétendre incarner autre chose que « la plus évidente régression dans tous les domaines ?
« Progressiste, vous et vos comparses ? Ne fut-ce que par respect pour ceux qui nous écoutent, Il est hors de question d’aller plus loin dans ce débat si vous persistez dans cette imposture !
Vous avez dit « racisme » ?
Racisme… Provenant d’un partisan de l’immigration et du métissage, l’accusation relève de l’INVERSION ACCUSATOIRE, procédé de mystification de l’opinion consistant à imputer à l’adversaire ses propres méfaits.
Car si vous associez de toute évidence à ce terme « LE » génocide à déplorer, datant de trois quart de siècle et ne concernant donc pas notre génération, ni même celle de nos pères et grands-pères, les jeunes des années 2020, quant à eux, s’élèvent contre « LE » génocide à éviter, celui du XXIème siècle, dont vous êtes complices en tant que mondialistes, partisans d’un métissage fondant toutes les races dans un magma unicolore, déculturé et déraciné.
Car n’est-ce pas Richard Kalergi, fondateur de l’Union Paneuropéenne dont l’Europe de Bruxelles est la continuité, qui prescrivait déjà en 1925 : « La race du futur, négroïdo-eurasienne, remplacera la diversité des peuples » ?
Objectif confirmé par G. Brock Chisholm premier directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (1948 à 1953), dépendant de l’ONU, ce temple du mondialisme : « Pratiquer partout le métissage et le contrôle des naissances, en vue de créer une race unique, dans un monde unique, sous un gouvernement unique. »
Alors ? RACE UNIQUE… REMPLACER LA DIVERSITE… Qui s’inquiète de la disparition programmée des races visées par ce remplacement ? Qui s’inquiète de la fin de cette diversité des couleurs, des cultures, des coutumes, du rapport à la nature qui exprime à nos yeux toute la richesse de l’humanité ?
Qui sinon nous qui dénonçons le génocide perpétré sous nos yeux et à notre époque et qui constituera, s’il aboutit, le plus évident crime contre l’humanité à l’échelle de la planète ?
Un crime contre lequel les nationalistes contemporains sont désormais le seul rempart.
Vous avez dit discrimination « positive » ?
Ah bon ? De qui vous moquez-vous ?
Pensez-vous dissimuler aux hommes de bon sens qu’une discrimination est toujours une discrimination et que son contraire s’appelle favoritisme ?
Ce qui explique cet oxymore… En l’occurrence une cuistrerie linguistique associant un terme et son contraire et qui, si elle est injustifiable au plan littéraire, l’est beaucoup moins en termes de manipulation psychologique et met en évidence votre volonté de mystifier une opinion publique pour laquelle vous démontrez ainsi votre mépris.
Ce même mépris du Français de souche affiché sans complexe à droite comme à gauche, et dont témoigne notamment Nicolas Sarkozy :
« La discrimination positive, c’est donner plus à ceux qui viennent de loin et moins à ceux qui viennent de moins loin » (TF1, 12 mars 2012).
Ce qui démontre on ne peut plus cyniquement…
- Que votre « DISCRIMINATION » est imposée et réservée aux Français…
- Et que le « POSITIF », c’est-à-dire le favoritisme à outrance, est réservé aux étrangers !
Vous avez dit « complotisme » ?
Complotisme ? La naïveté de ceux qui se laissent piéger par cette accusation est d’autant plus consternante que c’est l’exemple même du conditionnement le plus simpliste. Lequel n’a rien de flatteur pour ceux qui s’y laissent prendre : le psychologue Ivan Pavlov l’a expérimenté sur des chiens puis ses successeurs sur des humains, par des processus identiques dont la mise en parallèle est ridiculement édifiante :
- Jour après jour, dans votre cuisine, associez le bruit de la gamelle à la distribution de nourriture pour vos chiens : ils se nourriront et saliveront en conséquence…
Passez à la cuisine médiatique et jour après jour, associez le mot « complotisme » à quelques critiques volontairement maladroites de la bien-pensance, et le public aura autant de raisons de s’esclaffer avec vous que vos chiens de saliver !
- Puis, de manière tout aussi répétitive, présentez à vos chiens une nouvelle gamelle : conditionnés par l’habitude, ils saliveront autant et commenceront même à digérer… MEME SI LA GAMELLE EST VIDE. C’est le début du conditionnement !
Puis, de manière tout aussi répétitive, présentez au public une nouvelle analyse de la bien-pensance : conditionnés par la même habitude, le mot « complotisme » entraînera chez eux la même ironie imposée… MEME SI LA CRITIQUE EST JUSTIFIEE : C’est le même début du conditionnement !
- Conditionnement qui aura parfaitement abouti lorsque n’importe quel récipient dans la cuisine déclenchera à la fois la salivation et la digestion des chiens. Même en absence de nourriture et de gamelle !
Conditionnement qui aura parfaitement abouti lorsque n’importe quelle analyse politique mettant un peu de piment dans la cuisine médiatique déclenchera à la fois l’accusation de complotisme et le reflexe imposé de dérision. Même en absence de toute réfutation de vos propos… par ceux que leur veulerie dispose à aboyer avec la meute… La pitoyable meute des chiens de Pavlov !
Vous avez dit « anti-européens » ?
Une fois de plus, ce qu’il faut dénoncer, c’est cette insulte à l’intelligence du public qu’est L’INVERSION ACCUSATOIRE consistant en l’occurrence à qualifier d’anti-européens les seuls défenseurs de l’Europe.
Et l’Europe que nous défendons contre qui ? Contre vous, qui la trahissez au profit des oligarques mondialistes de Wall Street, lesquels, au prétexte d’une prétendue Union Européenne ne sont pas les défenseurs de l’Europe mais ses envahisseurs.
- Car une Europe héritière de l’Union Paneuropéenne prônant de « remplacer la diversité des peuples», nous sommes contre, parce que l’Europe ne serait plus l’Europe.
- Car une Europe telle que prônée par Nicolas Sarkozy, le 16 janvier 2009 : « Nous irons ensemble vers un nouvel ordre mondial. Et personne – je dis bien : personne ! – ne pourra s’y opposer !» Nous sommes contre, parce que NOTRE Europe n’a pas pour but de nous dissoudre dans la mondialisation mais de préserver notre culture et nos différences.
Mais une Europe faisant rempart contre votre projet génocidaire d’un magma mondialisé, déraciné, déculturé, dépouillé de toutes les différences qui font l’attrait et la richesse de l’humanité, C’est celle que nous souhaitons pour nos enfants et qui fait de nous vos adversaires.
Et vos adversaires ici comme sur toute la planète, car notre idée de l’Europe dépasse ses frontières pour prendre en compte nos peuples européens d’Australie, d’Afrique du Sud, et même – mais oui ! – les européens fondateurs des USA qui, loin d’être nos ennemis, sont victimes de la même submersion migratoire organisée par la même oligarchie génocidaire qui a pris le pouvoir à Wall Street.
Vous avez dit « pro-Russes » ou « anti-Ukrainiens » ?
Nous vous répondons pro-Français… C’est-à-dire réalpolitique !
Réalpolitique car, même si nous ne nous laissons pas désinformer au point d’ignorer que les envahisseurs de l’Ukraine sont les Black Rock, Blackstone, Vanguard, NCH Capital et autres requins de la haute finance US, qui louent ou investissent dans le contrôle des terres à blé qui font de l’Ukraine l’un des greniers du monde, et qu’ils sont assez cyniques pour instrumentaliser les Ukrainiens eux-mêmes pour défendre le magot dont ils ont entrepris de les spolier, nous ne sommes pas plus pro-Russes que pro-Ukrainiens. Mais avec plus de réalisme, d’abord PRO-FRANÇAIS !
Ce qui se résume à une question : « QUI ? »
- Qui nous a imposé les accords « Blum Byrne » de 1946, limitant drastiquement la création cinématographique française au bénéfice d’un pourcentage de films hollywoodiens exposant notre jeunesse à la déliquescence des mœurs de l’American Way of Life?
- Qui, sinon la French American Foundation, se permet de formater à son avantage ses « Young leaders », hommes politiques, journalistes ou hauts fonctionnaires, puis de favoriser leur carrière au plus haut niveau d’une administration française livrée ainsi au contrôle d’une puissance étrangère ?
- Qui est allé jusqu’à emprisonner, en 2013, l’un des cadres d’ALSTOM afin de faire pression sur une entreprise française obligée de céder à la « General Electric» le contrôle de nos techniques nucléaires les plus performantes ?
- Qui nous a imposé la Gay Pride hier et le Wokisme aujourd’hui ?
- Qui finance les ONG dites « No Borders» déversant des immigrés sur nos rivages ?
En résumé, qui a inspiré l’analyse de François Mitterrand : « Nous sommes en guerre avec l’Amérique. C’est une guerre sans mort apparent, mais pourtant UNE GUERRE A MORT ! » ?
En conclusion : QUI nous impose ses diktats depuis 1945 ? Les Américains ou les Russes ? Dès lors, SOUCIEUX DES SEULS INTERETS DE LA FRANCE, notre allié de circonstance ne peut être que l’ennemi de notre ennemi.
Ennemi situé à Washington, celui qui le combat étant à Moscou : Prendre cela en compte s’appelle de la Réalpolitique.
Précisons que notre ennemi est l’Amérique sous influence sioniste, l’Amérique yankee. Les Nationalistes américains sont nos alliés naturels dans cette lutte contre Washington et Tel-Aviv.
Mais qui a dit : Macron « incapable » ?
Macron incapable ? L’évidence regrettable se manifeste plutôt par la sottise péremptoire de certains, dans notre propre camp, qui peut s’avérer plus nuisible que la rouerie de nos pires adversaires, notamment lorsque, comme dans le cas présent, ils sont tout fiers de fournir l’alibi inespéré de la maladresse à ceux qui les maintiennent écartés du pouvoir, marginalisés, réduits au silence. Depuis d’interminables décennies… Mais sans le faire exprès… par étourderie, peut-être ?
Incapable, Macron ? Mais pourquoi pas aussi l’ensemble des élus et hauts fonctionnaires des IVème et Vème Républiques ? Incapables, incompétents, voire stupides, s’agissant pourtant de notables ayant affronté les examens les plus sélectifs donnant accès aux plus grandes écoles puis étant parvenus à s’imposer parmi les prédateurs dévorés d’ambition du marigot politique ?
Ce qu’il faut dénoncer au contraire et en toute occasion est la redoutable efficacité des surdoués du mensonge et de la trahison qui ont choisi le parti leur assurant l’accès aux honneurs faciles et à la mangeoire : celui des oligarques financiers apatrides acharnés à détruire nos nations.
Mais surdoués de la trahison auxquels il n’est en aucun cas envisageable d’accorder l‘alibi de l’incompétence lorsqu’ils auront à nous rendre des comptes.
LES TRAÎTRES PAIERONT !
Article important sur le fond (malgré quelques maladresses langagières : ex. « c’est ce à quoi se sont attachés les plus brillants spécialistes militaires et civils de la guerre subversive, après les défaites contre le mondialisme décolonisateur, d’abord en Indochine, puis en Algérie »
Défaites « face au mondialisme »
À lire et à méditer (sur le plan de l’agit-prop nous avons un siècle de retard sur les socio-démocrates bolchéviques eux-mêmes héritiers d’un demi millénaire de pilpoul)… !
TEMOIGNAGE SUR UNE AFFAIRE REMONTANT À 1980 RÉVÉLATRICE D’UN SYSTÈME. A l’époque, on avait voulu me transférer au Fort de Vincennes pour me juger devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Il s’ensuivra, des décennies de calomnies, de fausses accusations et de persécutions à nmon endroit, qui font également l’objet de témoignages.
http://www.aredam.net/vie-brisee.html
Je viens de lire le texte de votre article reprenant, je suppose les thèmes développés dans votre conférence. Je suis un peu déçu par son contenu, car ce n’est pas un réquisitoire contre les répressions politiques or il y a des convergences entre toutes les motivations de ces répressions et entre tous les combats politiques . Bref, votre discours n’est pas un réquisitoire contre les répressions politiques, mais plutôt un plaidoyer en faveur d’une idéologie à laquelle j’ai toujours été opposé, sans entrer dans les schémas que vous condamnés à juste raison. Je persiste à dire que tout combat pour être juste, ne doit pas être idéologique ou d’un ideologisme éclairé ; mais tenir compte des humains, de leurs attentes et de leur diversité. On peut tous vivre ensemble dans nos diversités et dans le respect des droits humains égaux auxquels chacun à droit.
Respectueusement votre,
Daniel Milan
C’est très juste ce que vous dites, mais en ce qui me concerne, j’ai abandonné tout espoir pour la France et les français. Franchement, ils sont trop cons ! Ils ont gobé les versions officielles, d’un certain détail de la seconde guerre mondiale, du programme Apollo, du 11 septembre, j’en passe et des meilleures. Quant aux plus intelligents, la plupart font semblant d’y croire, pour ne pas entraver leurs carrière. Quand on leur dit que le pays est en train de se transformer en goulag, que la parole n’y est plus libre, qu’il est vendu à des intérêts étrangers par des personnes qui ne sont pas stupides pour autant, tout simplement parce qu’elles sortent des meilleures écoles et que la baisse du pouvoir d’achat actuelle, c’est de l’inédit en temps de paix, on s’entend répondre ; il ne faut pas exagérer ! J’attends la retraite, pour, si j’ai encore la santé, me tailler à l’étranger.
Monsieur « Momo »…
Votre analyse est juste en tous points, ce qui témoigne de votre intelligence. Mais évoquons cependant, sans chercher à vous choquer, le point de vue de Charles Maurras sur le sujet, dans un livre édité en 1904 et qui avait précisément pour titre « L’avenir de l’intelligence » : « Le désespoir, en politique, est une sottise absolue ! »
Ce que l’histoire a confirmé au XXème siècle, avec l’écroulement du bloc soviétique, alors que, quelques décennies plus tôt, beaucoup, dont de Gaulle, estimaient sa victoire inéluctable.
Or, contre qui a lutté toute la génération de militants au nom desquels je m’exprime, sinon contre les Soviets qui ont armé les Viets contre nous en Indochine, puis les Fells contre nous en Algérie, puis enfin les crétins de 1968 au plan idéologique ?
Et que subsiste-t-il de la puissance de ces Soviets aujourd’hui ?
Alors, je vous demande d’y réfléchir : Pourquoi la génération qui prend notre suite ne gagnerait-elle pas contre le mondialisme de Wall Sreet comme la nôtre a triomphé du mondialisme de Moscou ?
Comment pourriez-vous songer à déserter alors que tous les signes sont au vert en ce qui concerne le camp Identitaire et Nationaliste :
– Sondage pour le Figaro publié le 24/05/2023 : 73% des sondés réclament un référendum sur l’immigration. 79% réclamant la limitation du droit d’asile.
– Sondage IFOP pour Sud Radio du 16/06/2023 : 82% dénoncent l’impossibilité de s’exprimer sur le sujet. 71% estimant que l’immigration est utilisée pour baisser leurs salaires.
Si l’on ajoute à cette prise de conscience à l’échelle nationale l’affaiblissement des génocidaires mondialistes de Wall Street dont la domination par le Dollar est de plus en plus menacée… Oui ! Maurras a raison : « Le désespoir, en politique, est une sottise absolue ! »
Contrairement à certains intervenants qui vous précédent, je vous crois trop intelligent pour prendre mal cette réponse.
Quel est le seul pays au monde qui produit massivement des films d’horreur (je ne dis pas des films fantastiques)? Les USA!!!
Excellent article de notre ami Jean-Paul, qui fait le tour de la question pour parvenir à la plus lucide des conclusions. Je vais le diffuser autour de moi.
Par contre, je ne suis pas sûr du tout que traîtres et mondialistes aient un jour des comptes à rendre, ni que les traîtres paieront. Nous ne sommes déjà pas capables d’endiguer – ou de seulement contrarier – la marche de la mondialisation, comment pourrions-nous accéder au pouvoir qui nous permettrait de châtier enfin nos ennemis ?
J’ai bien peur que ce soit nous qui finissions par passer à la trappe, « nous », les derniers Français lucides, quand cette « montée du populisme » que les merdias distillent à bon escient, dans l’unique but de faire peur au peuple, justement, et qui pourrait faire penser que le cours des choses va peut-être pouvoir s’inverser, n’est finalement qu’un mécontentement causé par l’augmentation du prix du carburant, par l’inflation ou encore les « incivilités » des immigrés, sans jamais aucune prise de conscience, au sein de l’opinion publique, de ce qui se trame, pour quelles raisons et pour quelles conséquences.
Les traîtres paieront ? C’est ce qu’on se dit pour se rassurer devant un danger qu’on ne parvient plus à conjurer, pour se consoler d’un désastre dont on sait bien qu’il est consommé.
Si nous avons perdu, n’attendons plus de la Providence qu’elle fasse ce que nous n’avons pas fait, pas su faire ou pas pu faire, et encore moins que les traîtres finissent par payer par l’effet de sa justice immanente.
C’est à nous de faire payer aux quelques traîtres encore à notre portée, pour nous venger à défaut de pouvoir encore gagner.
Comme le firent ou tentèrent de le faire Bastien-Thiry et ses camarades au Petit-Clamart.
Cher GL,
Avez-vous suivi, sur TV liberté, l’interview par Paul Marie Couteaux de François Asselineau ?
Je ne l’appréciais guère, mais je dois reconnaitre que la sincérité du bonhomme, mais surtout la rigueur extrême de ses analyses m’a impressionné, d’autant qu’il rejoint votre pessimisme, mais avec des explications sur les causes réelles que personne, à part lui, n’aborde jamais, du moins parmi les ténors de la politique.
Il explique en substance que « La France a dominé ses colonies pendant 300 ans en utilisant localement des marionnettes dociles, mais qu’aujourd’hui la France est à son tour colonisée par les Etats-Unis qui utilisent à leur tour des marionnettes choisies pour leur servilité. »
C’est le cas des Young leaders de le French American Foundation, dont les Hollande, Macron, et nombre d’autres sont le produit.
En fait, les musulmans – qui ne nous ont vaincus nulle part et jamais ! – sont introduits chez nous et instrumentalisés par les colonisateurs US qui les utilisent pour détruire notre tissus national et biologique afin de laisser le champs libre à l’oligarchie apatride de Wall Street.
Bonjour Jean-Paul, je découvre seulement maintenant votre réponse à mon commentaire.
Oui, c’est vrai, mais ces marionnettes qui nous dirigent (vers l’abîme) et ces immigrés qu’on a fait venir ne sont que le premier aspect du problème. L’autre, c’est cette inertie, cette léthargie incompréhensibles de la part des Français.
J’évoquais le Petit-Clamart. Force est de constater que l’OAS a été le dernier soubresaut de Français encore capables de prendre leur destin en mains, et qu’il n’y a plus rien eu depuis. C’est cela, plus que tout, qui est inquiétant. Le peuple français est-il un peuple éteint et sans ressort ?
Bonsoir GL,
Si vous relisez – et je me permets de vous le conseiller – ce qu’ont écrit sur l’OAS aussi bien le capitaine Sergent (OAS métropole) et le colonel Argoud, qui en fut l’un des éléments essentiels, avec Susini en Algérie, ce qui revient pages après pages est l’indignation face à la lâcheté généralisée.
– Que ce soit parmi les officiers qui furent d’une lâcheté ignoble, trahissant toutes leurs promesses, justifiant la remarque du général Challe, s’adressant au commandant Robin : « J’avais tout prévu, mais pas qu’il puisse y avoir autant de salauds dans l’armée française »…
– Mais aussi, hélas, concernant la grande majorité des pieds noirs… et ce sont les plus courageux d’entre eux qui en ont fait la remarque dégoutée !
L’OAS, ce furent quelques milliers seulement de combattants :
– 11 000 détenus…
– 3 600 condamnations…
– Dont 40 condamnations à mort…
– 4 exécutions légales et un certain nombre d’exécutions sommaires. Tel Jean Marceteau de Brem…
– 124 morts au combat répertoriés mais des dizaines de disparus notamment ceux qui sont morts sous les tortures sans avoir parlé.
Les traitres exécutés par l’Organisation s’élevant, quant à eux, à 2 200 exécutions en Algérie… dont des généraux, préfets, commissaires de police, gendarmes mobiles et meneurs du FLN.
A quoi s’ajoutèrent 71 exécutions en métropole.
Mais, malgré ce faible nombre de combattants, nous aurions parfaitement pu gagner sans une autre manifestation de lâcheté : celle des généraux du putsch qui pensaient stupidement faire pression sur de Gaulle alors qu’il fallait agir directement sur Paris et le tuer, ce qu’ils n’ont envisagé que beaucoup trop tard, alors que ce n’était plus possible.
Mon impression est qu’aujourd’hui comme à l’époque, on trouverait encore un même pourcentage de jeunes prêts à tout risquer. Mais le problème serait plutôt, comme à l’époque encore, l’absence de chefs prêts à « passer le Rubicon » les armes à la main.
Pour une fois, je suis entièrement d’accord avec vous, que ce soit sur ce qu’il eût fallu faire en Algérie (il fallait en effet agir immédiatement à Paris et flinguer cette pourriture de De Gaulle) et ce qu’il faudrait faire aujourd’hui.
On a assez parlé, on a trop parlé même, mais ce n’est pas si simple, il va falloir attendre cependant ce que les Grecs appelaient le καιρός, difficilement traduisible en français, tant cette notion grecque charrie moult significations que « moment opportun » est incapable de transcrire proprement. Conformément au paganisme qui divinise la nature et tout ce qui est important pour les hommes, le kairos était même un dieu chez les Grecs, le dieu de l’opportunité (le paganisme grec était le plus évolué). Jankelevitch dans le tome 1 de son petit chef-d’oeuvre, « le je ne sais quoi et le presque rien » a essayé de méditer et de circonscrire la notion pour notre monde moderne. Il faut donc encore être patient, libre et être surtout dépourvu d’ambition, quelle qu’elle soit, car le jour où le kairos sera là, il faudra franchir le Rubicon. Mais dans l’état des forces en présence, je n’aperçois présentement le kairos nulle part.