Les Gaulois étaient l’ensemble des peuples protohistoriques habitant la Gaule, telle qu’elle fut définie par Jules César. À part les Aquitains, qui étaient proto-basques, ils se rattachaient à la civilisation celtique antique jusqu’à ce que les processus d’acculturation, liés au commerce et à la conquête romaine, n’en fassent des gallo-romains.
Les Gaulois, à proprement parler, se composaient de nombreuses tribus parlant un ensemble de dialectes celtes, et ils pensaient descendre d’une même souche dont ils connaissaient la généalogie. À ces liens de filiation, réels ou mythiques, qui leur créaient des obligations de solidarité, s’ajoutaient des alliances, qui mettaient certains d’entre eux dans la clientèle d’un autre pour former des fédérations comme celles des Arvernes et des Éduens. Tous ces peuples étaient divisés en civitates, identifiés par un chef-lieu et un territoire, appelé en latin pertica, qui étaient subdivisés en pagus, qui correspondaient à peu près aux cantons français.
Les civilisations gauloises sont rattachées, en archéologie, pour l’essentiel, à la civilisation celtique de La Tène (du nom d’un site découvert au bord du lac de Neuchâtel, en Suisse). La civilisation de la Tène s’épanouit sur le continent au Second âge du fer (Tène I) et disparut en Irlande durant le haut Moyen Âge (Tène IV). L’image des Gaulois est encore faussée chez le public et la presse française qui reprennent la plupart des stéréotypes établis dès le Second Empire et la Troisième République, notamment celle d’un peuple ne sachant ni lire ni écrire, de guerriers valeureux mais de brutes sauvages
c’est toujours Alésia !