Le 8 juillet, un important événement de la vie politique serbe et européenne a eu lieu au centre de presse de Belgrade, rue Knez Mihailova. À l’invitation du président du parti de la Droite serbe, Misha Vacic, les dirigeants des mouvements anti-mondialistes de Grande-Bretagne, d’Espagne, d’Allemagne, de France, d’Italie, de Roumanie et de Grèce se sont réunis pour exprimer leur soutien au Kosovo-Metohija et plus largement leur refus du projet atlantiste et mondialiste en Europe.
« Le Kosovo, c’est la Serbie » – ces mots terminaient chacun des discours. Et cela a commencé par des paroles de soutien à l’opération militaire spéciale de la Russie.
La diversité (européenne !) de tous les participants en termes géographiques et de niveau s’est avérée impressionnante. L’événement a réuni le secrétaire général de « Forza Nuova » (Italie) Roberto Fiore, le chef du « Mouvement nationaliste chrétien » de Grande-Bretagne Nick Griffin, le chef du département des relations internationales Klaus Kramer du mouvement allemand « Di Heimat » , Yvan Benedetti cher du mouvement français « Les nationalistes », les Grecs Yiannis Zografos pour « Elasin » et Zois Behlis pour « Kinehma 21 », le président du parti espagnol « Démocratie nationale » Gonzalo Martin, et Christy Grigoras du parti roumain « Noua Dreapta ».
Il y avait également de nombreux invités à l’événement, dont des anciens combattants serbes qui ont honoré la réunion de leur présence.
L’homme politique italien Roberto Fiore a déclaré que l’Europe devait soutenir les Serbes du Kosovo-Metohija. Le Britannique Nick Griffin s’est joint aux critiques contre l’Occident qui tance la Serbie, et manipule les opinions sur la guerre en Ukraine. Klaus Kramer a déclaré que lui et ses associés suivaient les événements au Kosovo-Metohija et que leur position était claire : dans la province, les séparatistes albanais font régner la terreur parmi les Serbes de la province.
Yvan Benedetti a comparé les risques relatifs à la situation en cours en France aujourd’hui avec le problème du Kosovo, soulignant que les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets. Il a ajouté que tout cela est le travail de l’OTAN, qui est un projet des lobbies mondialistes travaillant à détruire les nations :
« Ce qui est arrivé au Kosovo hier, arrive aujourd’hui au Donbass. Et arrivera demain à la France !
L’enjeu du conflit en Ukraine, ce n’est pas de constituer une internationale nationaliste mais de bâtir un monde multipolaire de coopération des nations souveraines et indépendantes alternatif au nouvel ordre mondial globalisé mené par les États-Unis et leur État profond ! »
Yiannis Zografos en accord avec lui : « L’OTAN est une organisation hostile qui doit être détruite… Et la victoire de la Russie contre l’OTAN en Ukraine n’est pas seulement une victoire pour la Russie, mais pour toutes les forces saines du monde ». Son compatriote Zois Bechlis a rappelé que les Grecs ont toujours considéré les Serbes comme des frères et que le Kosovo est un lieu sacré pour la Serbie. Il a promis que les Grecs viendraient certainement combattre avec les Serbes au coude à coude si la situation dans la région rebelle atteignait le point d’irréversibilité. L’espagnol Gonzalo Martin a exprimé son soutien à l’intégrité territoriale de la Serbie : « Le Kosovo est la Serbie, la Catalogne est l’Espagne ». À la fin de la conférence, Chris Grigoras de Roumanie a pris la parole, affirmant que les frères orthodoxes, surtout en ces temps-là, devraient être proches les uns des autres.
L’événement s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et dans un esprit d’amitié en peuples frères en Europe. Les conversations entre les invités d’Europe et les participants serbes se sont largement poursuivies après la conférence dans un cadre informel amical.
LE KOSOVO EST SERBE
Le pays légal en France, avec à sa tête Nicolas Sarkozy, qui a reconnu l’indépendance du Kosovo le 18 février 2008 n’était pas le pays réel. Lui et ses successeurs ne sont que les factotum de l’oligarchie mondialiste qui siège aux Etats-Unis.
Les français non reniés dont nous sommes une composante sont les continuateurs des traditions françaises notamment sur le plan géopolitique. Le Kosovo a été volé aux Serbes suite à une intervention militaire de l’OTAN à laquelle les armées françaises ont eu ordre de participer. Nous nous tenons aux côtés de nos amis serbes pour réaffirmer que leur entière souveraineté sur le Kosovo est légitime. Elle s’appuie sur l’histoire. Ceci est tout à la fois une question de morale et de justice.
Nous réaffirmons donc avec force :
Le Kosovo est dans le cœur de tout français non renié et de tout européen épris de liberté !
Le Kosovo a été Serbe !
Le Kosovo est Serbe !
Le Kosovo sera Serbe !
En français l’on écrit « Kossovo » et non Kozovo !
Haut les cœurs…
Totalement d’accord, évidemment.
Au passage, on remarquera l’absence de ces deux prétendus champions de la cause nationale française, la grosse pétasse républicaine Marine Le Pen, et l’autre, le membre de la Communauté, mais la chose est si peu surprenante qu’elle ne mérite même plus qu’on s’y attarde.
S’il y a eu le précédent du Kosovo, pour nous montrer qu’une province peut être arrachée à un pays à la suite d’interventions extérieures (en l’occurence, une immigration-invasion par des étrangers venus d’albanie, puis l’agression militaire d’une puissance étrangère, les états-unis, avec leur meute de chiens de l’otan), il ne faut pas perdre de vue que le REGIONALISME peut aboutir à une catastrophe en tous points identiques à ce qui s’est arrivé avec le Kosovo, avec les mêmes conséquences. Exemples : la Catalogne pour l’Epagne, la Corse ou la Nouvelle-Calédonie pour la France – pour ne citer que ces seuls exemples…
Nous devons comprendre que des forces sont à l’oeuvre pour aboutir à la destruction de nos vieux états-nations et de nos vieux pays. Loin de les ignorer, de les sous-estimer ou de les négliger, nous devons combattre ces gens-là, indépendantistes et mondialistes (qui marchent main dans la main), comme eux-mêmes nous combattent, sur le même terrain et avec les mêmes armes.