« À la fin d’une période historique stérile, quand un peuple, par sa faute ou celle d’autrui, a laissé rouiller tous les grands ressorts, comment va-t-il mener par lui même l’immense tâche de se régénérer ? »
« Pour être féconde, une révolution exige la conscience claire d’une règle nouvelle et une volonté résolue pour l’appliquer, mais cette capacité de voir et appliquer la règle est justement le signe de la perfection. Un peuple effondré est incapable de percevoir et d’appliquer la règle : son désastre réside justement là. Avoir les ressorts nécessaires pour mener à bien une révolution féconde est le signe inéquivoque que la révolution n’est pas nécessaire. Et, au contraire, avoir besoin de la révolution, c’est manquer de la clarté et de l’élan nécessaires pour l’aimer et la réaliser. En un mot, les peuples ne peuvent se sauver en masse eux-mêmes parce que le fait d’être apte à réaliser le sauvetage est la preuve qu’on est sauf. Pascal imaginait que le Christ lui disait : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé. » Le génie des révolutions pourrait dire la même chose aux peuples. »
« Si en cette occasion n’apparaît pas l’homme, la révolution est perdue. »
José Antonio Primo de Rivera