2022, Atelier Fol’Fer, 322 pages, 33 €
Chirurgien et biologiste français, Lauréat du prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912, Alexis Carrel s’est fait mondialement connaître par la publication de L’Homme, cet inconnu en 1935.
Il se convertit au catholicisme et plaida notamment pour l’eugénisme, ainsi que pour une politique nataliste. Il adhéra au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et, en 1941, rencontra le Mal Pétain qui le nomma « régent » de la Fondation française pour l’étude des problèmes humains chargée de « l’étude, sous tous ses aspects, des mesures les plus propres à sauvegarder, améliorer et développer la population française dans toutes ses activité. »
La Fondation, fonctionnant de manière autonome, sans lien avec les autorités (elle accueillait Collaborateurs et Résistants), fut notamment à l’origine de la loi instaurant la médecine du travail, le certificat prénuptial (loi du 16 décembre 1942) et le livret scolaire. Elle se livra à des travaux sur la démographie, sur la nutrition (Jean Sutter), sur l’habitat et aux premières enquêtes par sondage.
En 1944, Carrel refusa le poste d’ambassadeur de France à Berne, invoquant sa santé défaillante.
Il fut suspendu de ses fonctions le 21 août 1944, tandis que la Fondation fut dissoute. Après une grave attaque cardiaque, il décèda en novembre de la même année.
Haineuse diabolisation !
Ses thèses eugénistes, ses liens avec Philippe Pétain, avec Charles Lindbergh, compagnon d’antisémitisme d’Henry Ford et soutien politique du nazisme, et surtout un extrait d’une traduction de la préface à l’édition allemande de L’Homme, cet inconnu, en 1936 : « En Allemagne, le gouvernement a pris des mesures énergiques contre l’augmentation des minorités, des aliénés, des criminels. La situation idéale serait que chaque individu de cette sorte soit éliminé quand il s’est montré dangereux » tendraient, selon certains auteurs, à confirmer un soutien d’Alexis Carrel aux politiques nazies.
À la suite de pétitions lancées pour certaines par des mouvements d’extrême gauche et antiracistes, la faculté de médecine de l’Université Lyon I Alexis-Carrel – faisant partie de l’Université Claude-Bernard – fut rebaptisée en 1996 et plusieurs noms de rues de municipalités portant son nom furent débaptisées.
Disponible sur la Boutique nationaliste
bataille perdue –
Alors que les combattants de l’OAS étaient emprisonnés à Fresnes par les gaullistes, au début des années 1960, Jacques Sidos, qui avait entrepris la formation morale et culturelle ce ceux d’entre nous qui se préparaient à continuer le combat, nous a conseillé quelques lectures prioritaires.
Parmi les auteurs concernés :
– Robert Brasillach et son beau-frère Maurice Bardèche.
– José Antonio Primo de Rivera.
– Jacques Ploncard d’Assac.
– Antoine de Saint-Exupéry.
– Oswald Spengler.
Mais surtout les deux livres du docteur Alexis Carrel : « Réflexions sur la conduite de la vie » et » L’Homme cet inconnu ».
En matière d’initiation à une écologie réaliste notamment, comparés à Alexis Carrel, les écolos gauchistes d’aujourd’hui sont des nains !
Quant au prétendu féminisme contemporain, initié par Elizabeth Badinter, qui prétendait que « la maternité est l’entrave majeure à la souveraineté féminine »; cette phrase d’Alexis Carrel, résumant tout le sens de la vie dans l’ensemble du monde vivant, le condamne définitivement :
« La vie n’a pas d’autre but que la vie elle-même ».
Ce qui signifie, expliquait Jacques Sidos, que toute vie sur la planète est d’abord conditionnée par la continuité de cette vie. Ce qui justifie, chez les humains qui en sont conscients, l’immense respect dû à la femme, sur qui repose la continuité de la famille… du peuple… de l’espèce humaine.
Malgré certaines inexactitudes médico-scientifiques concernant l’évolution de nos cellules, mais imputables aux connaissances en microbiologie encore limitées à son époque, conseiller la lecture de Carrel à un adolescent, c’est lui donner une avance considérable en matière de connaissances essentielles.