La Chine a lancé DeepSeek et la course à l’IA est lancée ! Explorez les enjeux géopolitiques de l’intelligence artificielle : rivalités entre les grandes puissances (USA, Chine, Europe), course aux ressources et impact sur l’économie et la société. La question n’est plus de savoir si l’IA va remodeler le monde, mais comment et a quel prix ?
SOMMAIRE :
- 00:00 Introduction
- 01:16 La Course à l’IA
- 03:55 Freedom24 (publicité)
- 05:25 Les Pays Emergents
- 08:00 Guerre : Technologique & Ressources
- 09:54 Levier Géopolitique
- 11:59 Collaboration ou rivalité
- 13:16 Remerciements
Source : Terra Bellum
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET GUERRE MONDIALE ?
Bonne question… mais parmi les nombreux enjeux, il en est un qui nous concerne beaucoup plus directement !
Intelligence artificielle ? malgré l’engouement unanime, ne nous laissons pas conditionner par l’un de ces phénomènes de mode qui s’imposent de décennies en décennies pour être remplacés par d’autres. On a connu la course à l’espace, qui conditionnait, clamait-on, la domination du monde et pour laquelle ont été investis de centaines de milliards… Lui succède aujourd’hui une dévotion non moins candide pour l’intelligence dite « artificielle »…
« Artificielle » ? Restons lucides et n’hésitons pas à nous demander si, « l’artifice » ne consiste pas tout simplement dans cet intitulé.
En effet, à l’instar de ce que je le signalais dans une récente intervention sur ce site, l’auteur de l’exposé qui précède ne pose pas le problème autrement qu’en termes d’avancées technologiques : « réponses technologiques illimitées » … « super calculateurs » …
La prétendue « Intelligence Artificielle » ne se résume donc ni plus ni moins qu’à quelques progrès dans l’évolution d’une technique dont les objectifs sont définis et totalement sous contrôle d’intelligences pas plus virtuelles qu’artificielles. D’où l’urgence, nous dit-on, de former « des millions d’ingénieurs »… lesquels sont aussi peu « artificiels » et aussi humains qu’on peut l’être. Qui en douterait ?
Certes, les progrès concernés sont prometteurs en termes d’informatique, de robotique, de technologies, atomiques, hertziennes et tant d’autres.
Mais quand on évoque le contrôle des données, l’Education, l’Université, les outils de l’informatique, allant jusqu’à citer Chat GPT et son récent concurrent Chinois DeepSeek, nous sommes beaucoup plus concernés, et même directement menacés.
Car la citation attribuée à Vladimir Poutine : « Qui dominera l’IA dominera le monde », pose la question des méthodes de domination modernes, tant en termes de rivalités électorales, de guerre commerciale, et à fortiori de guerres conventionnelles ou insurrectionnelles… méthodes qui, prioritairement, impliquent la mise en condition des opinions publiques.
Et méthodes de contrôle de l’opinion par l’Intelligence dite « artificielle » qui nous concernent nous, français, lorsqu’un rapport du Conseil d’Etat de 2022, : « Intelligence Artificielle et Action Publique » stipule les obligations limitant et orientant désormais les images ou textes concernés :
– Primauté humaine…
– Equité…
– Non-discrimination…
– Soutenabilité environnementale…
Autant d’éléments confinant l’espace de savoir, de communication et donc de liberté dans les limites déjà trop contenues d’un « politiquement correct » plus que jamais obligatoire.
D’où un conseil à nos lecteurs, répétitif mais – O combien ! – circonstancié : Quitte à vous investir davantage dans vos propres recherches et à rédiger plus laborieusement, ne sacrifiez pas votre libre arbitre sur l’autel de la facilité.
Incontestable progrès technologique, l’I.A. doit être abordée comme un « artifice » trompeur dès qu’elle s’impose dans le domaine culturel.
Dès qu’il s’agit de vous documenter et d’’écrire, ne vous fiez qu’à une intelligence : la vôtre !