Une cérémonie en hommage à Albert Dovecar était organisée en Autriche le 7 juin. Nous diffusons ci-dessous le message du président de l’Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l’Algérie française (ADIMAD) (site), Jean-François Colin, qui l’organisait, précédé d’une présentation de François Ferrier.
Il n’est de richesses que d’hommes au sens le plus noble du terme. Nous venons de rendre hommage ce dimanche 7 juin 2015 à Graz en Autriche à Albert Dovecar un héros de l’Algérie française assassiné le 7 juin 1962 par le plus grand traître de l’histoire de France, un certain De Gaulle Charles. Bobby, comme l’appelaient ses amis de combat pour que la France reste la France, au mépris de l’infamie Gaulliste, a accompli la mission qui lui avait été assignée par le lieutenant Roger Degueldre, le chef des commandos Delta. Il n’hésita pas à châtier ceux qui voulaient abandonner notre drapeau sur une terre française.
Chers amis méditez l’hommage qui a été rendu à Graz. Oui, car demain, les mêmes traîtres ne vont pas manquer de recommencer sur d’autres provinces de France pour livrer le sol de notre France millénaire aux mondialistes apatrides. Sachez alors qu’il faudra combattre pour libérer notre pays des envahisseurs qui sont guidés par la piétaille politicienne qui depuis des décennies ont fait « main basse » sur les terres des Français de toujours.
Devenez des Bobby Dovecar, afin de chasser les ennemis de la France. Courage on les aura.
Graz le 7 juin 2015
Chers Camarades, cher(e)s Amis,
Avant de commencer, je tiens à remercier tout spécialement notre camarade Horst Bräuer. Sans lui nous ne serions pas ici aujourd’hui. Il a mis tout son cœur et son énergie à nous aider dans la réalisation de cette œuvre de mémoire et de respect. Cette sépulture restaurée magnifiquement est la concrétisation de son dévouement. Merci aussi à Louis de Condé qui a mis en relation l’ADIMAD MRAF avec l’ami Horst. Merci encore à Hubert Kraus qui est venu rendre hommage à Albert Dovecar avec son clairon. Merci toujours à vous qui avez fait l’effort de vous déplacer jusqu’ici. Et je n’aurais garde d’oublier les si nombreux donateurs qui, grâce à leur générosité, ont permis qu’Albert Dovecar ait une dernière demeure digne de son sacrifice…
« J’étais venu à la Légion pour trouver une maison, une famille. »
Albert Dovecar est né le 19 juillet 1937 à Tuzno, en Yougoslavie. Sa famille fuit le régime communiste et s’installe à Graz, en Autriche.
Ses études terminées, Albert décide de mettre ses actions en accord avec son idéal anticommuniste et son goût de l’aventure. Sa destination ? Marseille ! Le bureau d’engagement de la Légion étrangère. Il n’a pas encore 20 ans. Il contracte un contrat de cinq ans sous le pseudonyme de Dodevar. Départ vers Sidi Bel Abbés.
Ses supérieurs veulent l’orienter vers la musique du 1er Étranger puisqu’il joue parfaitement du piano. Mais Albert veut être soldat, pas musicien ! Il le deviendra au prix de grands efforts : apprentissage du français, acceptation d’un entraînement extrêmement dur et de la discipline de fer de la Légion. Volontaire pour le plus exigeant et le plus prestigieux des régiments étrangers, le 1er Régiment étranger de parachutistes (REP), il obtient son brevet de sauts et y est affecté. Son patron sera le légendaire colonel Jeanpierre. C’est la consécration dont il rêvait.
Il rejoint la 1re compagnie du 1er REP. Tout de suite, il prend part à la bataille des frontières. Il s’y distingue particulièrement, à tel point que le plus admiré des chefs de section, le lieutenant Roger Degueldre se lie d’amitié avec lui. Il devient « Bobby » pour tous ses camarades et gagne sa première citation qui lui confère la croix de la Valeur militaire. Il est blessé au combat, cité encore deux fois, nommé caporal très rapidement. Puis encore plus rapidement sergent : c’est le plus jeune sous-officier du 1er REP !
Il accompagne son régiment dans toutes ses aventures : les opérations où les camarades tombent, le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, les Barricades, le Putsch… la dissolution de son unité.
Le 25 avril 1961, Bobby « déserte ». Pour lui, ce n’est pas une désertion. Il le dira lors de son procès : « Si j’avais déserté, j’aurais quitté l’Algérie pour retrouver ma famille en Autriche. J’ai continué le combat sous une autre forme afin que mes camarades ne soient pas morts pour rien, afin que les Français d’Algérie restent chez eux, en France ! »
Il rejoint son ami respecté, le lieutenant Degueldre, qui lui aussi a rejoint les résistants à la lâcheté gaulliste.
Roger Degueldre crée les Commandos Delta et Bobby deviendra tout de suite le chef de Delta 1. C’est ce commando qui accomplira les opérations les plus hardies et les plus dangereuses. Les traîtres gaullistes, les porteurs de valises, les barbouzes, les terroristes FLN, paieront ainsi le juste prix de leurs infamies !
Après l’exécution d’un commissaire politique gaullard acharné à traquer les patriotes il finit par être arrêté. Transféré à la caserne des Tagarins il y est atrocement torturé par les sicaires du régime de Paris. Il n’avouera rien !
Transféré en Métropole, Albert va être jugé par un « tribunal » d’exception. La sentence est connue d’avance : Charles De Gaulle dicte ses ordres aux « juges » : c’est la mort en compagnie de son compagnon d’infortune – innocent – Claude Piegts !
La mère d’Albert tente toutes les démarches possibles pour faire annuler l’horrible diktat du général de Geôle. En vain. Elle effectue alors une dernière tentative, auprès de son ambassade cette fois, qui transmettra sa requête au chancelier d’Autriche. Ce dernier profite d’une visite en France pour intervenir auprès du Garde des Sceaux, Jean Foyer, qui lui déclare : « C’est tout à fait impossible. Albert Dovecar n’est plus Autrichien. Il vient d’obtenir la nationalité française ! » Le Commandant Ollié responsable du SMOLE (Service moral de la Légion étrangère) en aura confirmation de la bouche du conseiller prés de l’Ambassade d’Autriche, Monsieur Eiseberg ; la naturalisation française sera officialisée, avant l’assassinat de Dovecar !
7 juin 1962, à 2 h 30, on frappe à la porte de sa cellule de Fresnes. Bobby se lève sans un mot. Il refuse un vêtement civil. Il est soldat, il partira en soldat. Le sergent Albert Dovecar endosse sa tenue camouflée et y accroche ses décorations. Il coiffe son béret vert et enroule autour de son cou le foulard du 1er REP. Il apprend que son frère d’infortune, Claude Piegts – innocent – l’accompagne pour son dernier voyage ! Albert et Claude montent dans le fourgon cellulaire. Cette marche vers la mort va durer 40 minutes. Direction : le Trou d’enfer, au fort militaire de Marly-le-Roy.
Les deux martyrs refusent d’avoir les yeux bandés. Claude Piegts tient à la main une croix en céramique, Albert Dovecar serre son foulard de parachutiste.
Claude Piegts crie : « Visez au cœur ! », puis « Vive l’Algérie française ! ».
Albert Dovecar lance : « Vive l’Autriche ! Vive la Légion ! »
Il est 4 h 12 quand les deux salves simultanées déchirent le silence du matin. Puis ce sont les deux coups de grâce. Le petit jour se lève sur les frondaisons. Les assassinats sont consommés…
Les deux corps sont décrochés. Le sang se perd dans la rosée ; sur le foulard vert de Dovecar, déjà rougi, se détache en lettres noires la devise célèbre depuis Zéralda : « On ne peut demander à un soldat de se parjurer ».
Les deux aumôniers, à genoux, se recueillent. C’est la mise en bière. Dans un fourgon aux rideaux noirs baissés, on dépose les cercueils.
Sous le porche du fortin, les soldats présentent les armes.
Par la route de Versailles, le convoi qui ne se compose plus que de quelques voitures escortées par vingt motards, gagne le cimetière de Thiais.
Dans ce carré des suppliciés, tandis que les deux aumôniers récitent une dernière prière sur les tombes fraîchement creusées, les dépouilles sont mises en terre, celle de Dovecar d’abord, puis celle de Piegts.
À 5 h 40 tout est terminé.
À l’Élysée De Gaulle dort du sommeil dont on aurait souhaité qu’il fût le dernier…
Nous sommes sûrs, Bobby, que de là où tu es, tu nous adresses ton plus fraternel salut ! À bientôt !
« Seigneur voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout recouvert la patrie déchirée.
Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison,
De tout ce sang versé la moisson désirée ? »
Robert Brasillach
C’est à vomir de l’avoir naturalisé français pour être sûr de l’assassiner. Pitié mon dieu pour mon pays si coupable dans ses chefs et dans son peuple dévoyé qui les suit depuis plus de deux siècles. Nous payons ces forfaits au prix fort son sang parmi celui de bien d’autres retombe sur nous et sur nos enfants.
La Grande leçon à ne pas oublier, c’est qu’il y avait, qu’il y a et qu’il y aura toujours – hélas ! – deux sortes d’officiers : Ceux qui sont militaires par idéal et restent fidèles au sacrifice de leurs morts, et ceux qui fréquentent les loges maçonniques et sont prêts à tous les reniements pour la gamelle, les breloques et la « carrière »…
Pourtant, que des déjections fétides telles que Katz, le boucher d’Oran et Debrosse, le tortionnaire de la caserne des Tagarins, aient pu souiller comme ils l’ont fait des uniformes de notre armée est à peine pensable et donne une idée du genre de racailles mobilisé pour soutenir la trahison gaulliste.
Interrogé pendant trois jours et trois nuits aux Tagarins en Juin 1962, je me suis moi aussi ouvert les veines pour ne pas parler. Piqures de solucamphre pour soutenir le coeur… J’ai terminé dans le coma.
J’ai entendu suffoquer jusqu’à la mort un camarade, dans une cellule voisine, noyé par le sup)lice de la baignoire…
NI OUBLI NI PARDON pour ceux qui ont torturé Dovecar et tant d’autres ! Et surtout, pas une voix et tout le mépris possible pour ceux qui, tel Zemmour, ont la stupidité de clamer dans chaque discours leur admiration pour le traitre de Colombey et pour ses sbires !
Pour une fois les choses sont dites clairement, celui qui se prétendait le sauveur du pays n’a toujours été qu’un imposteur de la pire espèce car il s’est sauvé et n’a rien sauvé du tout. Les circonstances et sa filouterie en ont fait ce qu’il était vraiment, un traitre déguisé. NON NI OUBLI NI PARDON. Je crache sur cette tombe maudite.