La magistrature couchée du Conseil d’État confirme la forfaiture du gouvernement
Le Conseil d’État « chambre d’enregistrement des forfaitures » comme l’a nommé Yvan Benedetti, a confirmé le mardi 30 décembre 2014, la dissolution de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes (JN). Agissant après une visite du président du Congrès juif mondial – qui avait ensuite exigé l’interdiction de l’Aube dorée (XA, Χρυσή Αυγή) grecque et du JOBBIK hongrois – Manuel Valls avait pris pour prétexte la mort d’une racaille dans les rues de Paris en juin 2013 pour « dissoudre » les deux mouvements nationalistes. Ni ceux-ci ni aucun de leurs membres n’avaient pourtant le moindre lien avec l’agression commise par le gang extrémiste de Clément Méric, ni avec la mort consécutive de ce dernier.
« Il n’y a pas de place dans notre pays pour la haine, la xénophobie, l’antisémitisme ou des actes anti-musulmans »
avait alors déclaré Manuel Valls. À l’inverse, il n’avait évoqué ni le racisme antiblanc ni l’anticatholicisme, qui fondent leur République, ni la dissolution des milices d’extrême gauche, qui ont commis depuis des dizaines d’émeutes à travers le pays, et qu’il continue à protéger. Il avait alors qualifié l’Œuvre française de « matrice de l’extrême droite ».
Les employés de leur République ont validé les conclusions du rapporteur public qui avait évoqué de prétendues « provocations à la haine » et une prétendue « constitution de milice privée », qui avaient conduit, avec quelques autres mensonges, à la « dissolution ».
La duplicité de la décision du Conseil d’État apparaît clairement dans le communiqué publié après le jugement. Ainsi, ce sont des accusations aussi vagues que d’avoir
« participé à des commémorations de la mort de Philippe Pétain, a choisi des emblèmes rappelant ceux du régime de Vichy et a commémoré ou fait référence dans ses publications à des personnalités favorables à la collaboration avec l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale »
alors même que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait condamné la France sur un sujet proche. À l’époque, concernant le maréchal Pétain, l’un des juges avait expliqué :
« La liberté d’expression implique tout autant le droit de présenter un personnage public sous un jour favorable que celui de le présenter sous un jour défavorable. De même, elle implique tout aussi bien le droit de désapprouver une décision judiciaire le concernant que celui de l’approuver. En particulier, il ne peut être interdit à ceux qui veulent servir la mémoire d’un tel personnage et promouvoir sa réhabilitation de s’exprimer librement et publiquement en ce sens. Il est normal que ceux qui souhaitent faire part d’idées de ce genre mettent en lumière les mérites de l’intéressé ou ce qu’ils pensent être ses mérites. On n’est pas en droit d’exiger qu’ils évoquent aussi ses torts, réels ou supposés, ou certains d’entre eux. »
Enfin, les juges ont estimé que l’Œuvre française pouvait être assimilée à une « milice privée », parce que les camps-école de Jeune nation étaient des « camps de formation avec des exercices d’entraînement à l’action de force », sans jamais démontrer – et pour cause – la réalité de cette assertion.
Concernant la dissolution des Jeunesses nationalistes, le procédé arbitraire est encore plus gros puisque, alors même qu’aucun tribunal n’a jamais condamné ni les JN ni aucun membre des JN, les employés de Manuel Valls prétendent que les communiqués, déclarations et actions ont incité « à la haine, la discrimination et la violence envers des personnes en raison de leur nationalité étrangère, de leur origine ou de leur confession musulmane ou juive ».
Une bien étrange conception du droit, puisque plusieurs groupuscules et parti bien connus d’extrême droite ont vu leurs communiqués, leurs affiches, leurs membres être condamnés pour de tels motifs sans jamais être dissous.
« À moins de nous dissoudre dans l’acide, Manuel Valls nous trouvera toujours en travers de sa route »
avait déclaré Yvan Benedetti à l’époque des dissolutions. De fait, si le gouvernement Valls se dissout peu à peu dans les sondages d’opinion à mesure que l’invasion, le chômage et la criminalité augmentent, les nationalistes sont plus que jamais présents.
Nous n’oublions pas !
Et pourtant Valls a mis le temps mais Valls est de retour et la très grande partie de l’ex-belle droite se sionise. Même celle qui ne se l’avoue pas. La bête immonde, le serpent crochu a la peau solide.
Regarde au passage et surtout admire chez les zemmouristes: La surrepresentation de Maurassiens et de Traditionnalistes nos anciens compagnons de route(des p….bip…s)….au dernier moment du cote du manche. La peur du grand declassement cede finalement face au grand remplacement(vice vs vertue).Finalement plus ca va et plus je me sens 100/100 LouisFerdinandCeline.
COMME CONSEIL DE LECTURE:
BAGATELLES POUR UN MASSACRE
Merci pour ce commentaire Alex. Jeune Nation/Les Nationalistes/Rivarol son pratiquement les derniers à résister à la pression trumpiste sioniste en ce qui concerne l’extrême-droite. On retrouve même certains d’une extrême-droite abracadandantesque, plutôt judéo-critiques avant mais sionistes à fond et de moins en moins judéo-critiques à présent. Allant même jusqu’à affirmer que Soros serait moins dangereux que Netanyahou.
Je ne sais pas si elle est de toi celle-là : « la peur du grand déclassement cède finalement face au grand remplacement », mais elle est vraiment bien trouvée et bien sentie, elle décrit véritablement une attitude devant la vie et explique beaucoup de choix et de comportements.
un lapsus « l’extrême droite » au lieu de l’extrême gauche » ?
Merci de ne pas baisser la garde devant l’ignominie, d’être là, encore et toujours, le flambeau à la main et l’ardeur au coeur !
Vive Jeune Nation !
Les continuateurs de l’œuvre des frères Sidos n’ont pas failli !
Ils ne sont pas tombés dans le piège que n’a pas su et ne parvient toujours pas à éviter une pitoyable majorité de meneurs de la droite dite Nationale.
Ce piège ? C’est celui dénoncé avec force par ce militant de Jeune Nation et cadre redoutable de l’OAS que fut Jean-Pierre Papadacci :
» Pour créer soit un parti, soit un syndicat, soit une maison d’adition, soit un média, certains exigent de leurs sympathisants de lourdes participations financières, mais aussi des jours et des nuits d’actions militantes, justifiant ces sacrifices par un discours volontariste et intransigeant…
» Mais, lorsque cet outil au service de la cause est parvenu à ce qui devrait être son summum d’efficacité, générant de plus en plus d’adhérents, donc aussi de financements, de salariés, voir un écho médiatique valorisant certains égos, Le maintient de ces avantages prend le pas sur la cause à défendre : L a continuité et la sauvegarde de l’outil lui-même devient plus important que l’objectif sacré en vue duquel il a été créé !
« L’enthousiasme volontariste des premiers temps est progressivement relégué aux oubliettes. On va même jusqu’à éloigner les militants trop voyants…
« On reconnaitra là certains partis, certains médias en nombre d’associations…
« LES VECTEURS DU COMBAT POLITIQUE – concluait Jean-Pierre Papadacci – SONT COMME LES EPEES DU SOLDAT : LA HONTE N’EST PAS DE LES EBRECHER AU COMBAT, MAIS DE LES RAMENER INTACTES ! »